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OriginalV2V3
📜Proposition de loi de simplification du droit de l'urbanisme et du logement
Par
Harold Huwart
• 1 avr. 2025

🖋️Amendements examinés : 100%
18 Adoptés32 Rejetés
9 Irrecevables
8 Non soutenus
5 Retirés
1 Tombés
Détail par Article
Article 1
🖋️n°CE34 Adopté • Il y a +2 semaines
Le Livre Ier du code de l’urbanisme est ainsi modifié : I. – Le chapitre III du titre IV est ainsi modifié : 1° L’article L. 143‑29 est ainsi rédigé : « Art. L. 143‑29. – Le schéma de cohérence territoriale fait l’objet d’une révision lorsque l’établissement public prévu à l’article L. 143‑16 envisage des changements portant sur les orientations définies par le projet d’aménagement stratégique. » 2° L’article L. 143‑32 est ainsi rédigé : « Art. L. 143‑32. – Le schéma de cohérence territoriale fait l’objet d’une procédure de modification lorsque l’établissement public prévu à l’article L. 143‑16 décide de modifier le document d’orientation et d’objectifs. ». 3° L’article L. 143‑37 est ainsi rédigé : « Art. L. 143‑37. – Le projet de modification peut faire l’objet d’une modification simplifiée : « 1° Dans les cas autres que ceux mentionnés à l’article L. 143‑34 ; « 2° Dans le cas des modifications ayant pour objet de soutenir le développement de la production d’énergies renouvelables, au sens de l’article L. 211‑2 du code de l’énergie, de la production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone ou du stockage d’électricité ou d’identifier des zones d’accélération pour l’implantation d’installations terrestres de production d’énergies renouvelables arrêtées en application de l’article L. 141‑5‑3 du même code ; « 3° Dans le cas de modifications ayant uniquement pour objet la rectification d’une erreur matérielle. » II. – Le chapitre III du titre V est ainsi modifié : 1° L’article L. 153‑31 est ainsi rédigé : « Art. L. 153‑31. – Le plan local d’urbanisme est révisé lorsque l’établissement public de coopération intercommunale ou la commune décide de changer les orientations définies par le projet d’aménagement et de développement durables ». 2° Les articles L. 153‑34 et L. 153‑35 sont abrogés. 3° L’article L. 153‑36 est ainsi rédigé : « Art. L. 153‑36. – Le plan local d’urbanisme est modifié lorsque l’établissement public de coopération intercommunale ou la commune décide de modifier le règlement, les orientations d’aménagement et de programmation ou le programme d’orientations et d’actions, sous réserve des modifications qui relèvent de la procédure de modification simplifiée prévue aux articles L. 153‑45 à L. 153‑48. » 4° Après le cinquième alinéa de l’article L. 153‑45 sont insérés les deux alinéas ainsi rédigés : « 5° Lorsqu’ils ont pour objet de soutenir le développement de la production d’énergies renouvelables, au sens de l’article L. 211‑2 du code de l’énergie, de la production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, au sens de l’article L. 811‑1 du même code, ou du stockage d’électricité ou d’identifier des zones d’accélération pour l’implantation d’installations terrestres de production d’énergies renouvelables arrêtées en application de l’article L. 141‑5‑3 du même code, les changements mentionnés à l’article L. 153‑31 et la modification des règles applicables aux zones agricoles prises en application des deux derniers alinéas de l’article L. 151‑9 du présent code. Dans le cadre de ces procédures de modification simplifiée, la commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers est saisie pour avis dans les conditions prévues à l’article L. 112‑1‑1 du code rural et de la pêche maritime ; « 6° Lorsqu’ils ont pour objet de délimiter les secteurs dans lesquels les constructions nouvelles de logements sont à usage exclusif de résidence principale, au sens de l’article 2 de la loi n° 89‑462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86‑1290 du 23 décembre 1986, les changements mentionnés à l’article L. 153‑31 et la modification des règles applicables aux zones urbaines ou à urbaniser en vue de délimiter ces secteurs en application de l’article L. 151‑14‑1. ».
🖋️n°CE32 Adopté • Il y a +2 semaines
I. – À l’alinéa 3 substituer au mot :  « supprimé »,  les mots :  « ainsi modifié » : II. – En conséquence, après l’alinéa 3 insérer l’alinéa suivant : « Après le mot : « délibération », sont insérés les mots : « le représentant de l’État dans le département met l’établissement public précité en demeure d’y procéder dans un délai d’un an. Lorsque ce délai expire à compter du premier jour du sixième mois précédant le renouvellement général des conseils municipaux, il est prorogé de six mois. À défaut de délibération à l’expiration de ces délais, ».
🖋️n°CE63 Adopté • Il y a +1 semaine
À la première phrase de l’alinéa 13, supprimer les mots :  « compétente en matière de document d’urbanisme ».
🖋️n°CE64 Adopté • Il y a +1 semaine
Après l’alinéa 14, insérer cinq alinéas suivants :  « 6° L’article L. 321‑2 est ainsi modifié :  a) Au second alinéa du I, les mots : « et le périmètre » sont supprimés ;  b) Les deux premiers alinéas du II sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :  « II. – Le périmètre d’un établissement public foncier de l’État peut être étendu par décret au territoire d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou d’une commune compétente en matière de document d’urbanisme, à condition que l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale ou le conseil municipal en ait fait la demande et après que le conseil d’administration de l’établissement public a délibéré en ce sens. »   c) Au II., à la première phrase du troisième alinéa, à la deuxième phrase du troisième alinéa et au quatrième alinéa, les trois occurences des mots : « collectivité territoriale » sont remplacées par les mots : « commune ». »
🖋️n°CE1 Adopté • Il y a +2 semaines
Le III de l’article L. 515‑3 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Lorsque la création ou l’extension d’une carrière compatible avec le schéma régional des carrières est contraire au schéma de cohérence territoriale, au plan local d’urbanisme, au document en tenant lieu ou à la carte communale en vigueur, ce schéma, ce plan, ce document ou cette carte peut, à l’initiative de l’autorité compétente en matière de documents d’urbanisme, être mis en compatibilité avec le schéma régional des carrières dans les conditions définies à l’article L. 300‑6‑1 du code de l’urbanisme. »
🖋️n°CE50 Adopté • Il y a +2 semaines
Le III de l’article L. 515‑3 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Lorsque la création ou l’extension d’une carrière compatible avec le schéma régional des carrières est contraire au schéma de cohérence territoriale, au plan local d’urbanisme, au document en tenant lieu ou à la carte communale en vigueur, ce schéma, ce plan, ce document ou cette carte peut, à l’initiative de l’autorité compétente en matière de documents d’urbanisme, être mis en compatibilité avec le schéma régional des carrières dans les conditions définies à l’article L. 300‑6‑1 du code de l’urbanisme. »
🖋️n°CE19 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer cet article.
🖋️n°CE27 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer cet article.
🖋️n°CE6 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 1 et 15.
🖋️n°CE26 Rejeté • Il y a +2 semaines
I. – Supprimer l’alinéa 1.  II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 15.
🖋️n°CE30 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 1 et 15.
🖋️n°CE53 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer l'alinéa 1.
🖋️n°CE7 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer l'alinéa 3.
🖋️n°CE8 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer l'alinéa 4.
🖋️n°CE20 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer l'alinéa 4.
🖋️n°CE33 Rejeté • Il y a +2 semaines
Après la référence :  « L. 153‑41 », Rédiger ainsi la fin de l’alinéa 4 :  « après le taux : « 20 % », insérer les mots : « , ou de 50 % dans les communes de moins de 10 000 habitants, ».
🖋️n°CE51 Rejeté • Il y a +2 semaines
Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :  4° bis Le premier alinéa l’article L. 324‑2 du code de l’urbanisme est complété par les mots : « , sous réserve de l’accord du conseil municipal de la commune concernée ».
🖋️n°CE43 Irrecevable • Il y a +2 semaines
I. – Après le deuxième alinéa de l’article L. 214‑1 du code de l’urbanisme, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :  « Ce droit de préemption s’applique également à la cession de la majorité des parts d’une société civile immobilière et aux cessions conduisant un acquéreur à détenir la majorité des parts de ladite société, lorsque le patrimoine de cette société est constitué par une unité économique de nature commerciale dont la cession serait soumise au droit de préemption en application du présent chapitre. » II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 
🖋️n°CE46 Retiré • Il y a +2 semaines
Supprimer l'alinéa 1.
🖋️n°CE4 Retiré • Il y a +2 semaines
Substituer à l’alinéa 3 l’alinéa suivant : « Au début du premier alinéa de l’article L. 143‑28 du code de la construction et de l’habitation, les mots :« six ans » sont remplacés par les mots :« dix ans » ».
🖋️n°CE54 Retiré • Il y a +2 semaines
Supprimer l'alinéa 15.
Article 2
🖋️n°CE48 Adopté • Il y a +2 semaines
À l’alinéa 2, après le mot : « dérogation »  insérer les mots : « après concertation avec les autorités en charge d’élaborer le programme visé à l’article L. 302‑1 du présent code et le plan visé à l’article L 312‑5‑3 du code de l’action sociale et des familles »
🖋️n°CE65 Adopté • Il y a +1 semaine
À l’alinéa 2, substituer aux mots : « ce pourcentage peut être abaissé », Les mots : « quand l’immeuble est soumis pour la première fois au statut de résidence hôtelière à vocation sociale, le premier agrément de cette résidence peut prévoir un taux inférieur ».
🖋️n°CE66 Adopté • Il y a +1 semaine
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant : « 3° Au dernier alinéa, la deuxième occurrence des mots : « du présent article » est supprimée ».
🖋️n°CE5 Adopté • Il y a +2 semaines
À l’alinéa 6, après le mot : « impôts » insérer les mots : « ainsi que dans les communes qui accueillent des opérations de revitalisation de territoire telles que définies à l’article L. 303‑2 du code de la construction et de l’habitation, ou des opérations d’aménagement telles que définies à l’article L. 300‑1 du code de l’urbanisme ».
🖋️n°CE67 Adopté • Il y a +1 semaine
À l’alinéa 6, substituer aux mots : « par l’article 18‑0 bis C », la référence : « au IV de l’article 199 novovicies ».
🖋️n°CE68 Adopté • Il y a +1 semaine
I. – À l’alinéa 8, substituer aux mots : « au sens de », les mots : « définie à ». II. – Au même alinéa 8, substituer aux mots : « Qui interdiraient les projets relevant de la destination « habitation », les mots : « interdisant les bâtiments dont la destination est l’habitation ». III. – Au même alinéa 8, substituer aux mots : « couvrant le site considéré », le mot : « compétent ».
🖋️n°CE28 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer cet article.
🖋️n°CE9 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 1 à 3.
🖋️n°CE21 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 1 à 3.
🖋️n°CE35 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 1 à 3.
🖋️n°CE47 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 1 à 3 
🖋️n°CE49 Rejeté • Il y a +2 semaines
Compléter l'alinéa 2 par les mots :  « ou de développement économique ». 
🖋️n°CE18 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 4 à 8.
🖋️n°CE10 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 5 et 6.
🖋️n°CE22 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 5 et 6.
🖋️n°CE23 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 7 et 8.
🖋️n°CE2 Irrecevable • Il y a +2 semaines
Compléter l’article 2 par les trois alinéas suivants : « III (nouveau). – L’article L. 432‑1 du code de l’urbanisme est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Lorsqu’une construction est destinée à être périodiquement occupée pour loger des salariés embauchés pour des activités saisonnière agricoles, elle n’a pas à être démontée et réinstallée entre chaque occupant. » « IV (nouveau). – Le a) de l’article L. 432‑2 du même code est complété par les mots : « sauf si c’est un permis saisonnier agricole ; ».
🖋️n°CE3 Irrecevable • Il y a +2 semaines
Compléter l’article 2 par les trois alinéas suivants : « III (nouveau). – L’article L. 432‑1 du code de l’urbanisme est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Lorsqu’une construction est destinée à être périodiquement occupée pour loger des salariés embauchés pour des activités saisonnière, elle n’a pas à être démontée et réinstallée entre chaque occupant. » « IV (nouveau). – Le a) de l’article L. 432‑2 du même code est complété par les mots : « , sauf si c’est un permis saisonnier agricole ; ».
🖋️n°CE31 Irrecevable • Il y a +2 semaines
Compléter l’article 2 par les trois alinéas suivants : « III (nouveau). – L’article L. 432‑1 du code de l’urbanisme est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Lorsqu’une construction est destinée à être périodiquement occupée pour loger des salariés embauchés pour des activités saisonnière, elle n’a pas à être démontée et réinstallée entre chaque occupant. » « IV (nouveau). – Le a) de l’article L. 432‑2 du même code est complété par les mots : « , sauf si c’est un permis saisonnier agricole ; ».
🖋️n°CE38 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Après l’article L151‑26 du code de l’urbanisme, il est inséré un article L151‑26‑1 ainsi rédigé : « Le permis de construire ou d’aménager délivré accorde les droits à construire conformes aux règles de densité prévues dans le règlement. »
🖋️n°CE24 Irrecevable • Il y a +2 semaines
Le 3° de l’article 213‑1 du code de l’urbanisme est ainsi rédigé : « 3° Les cessions de titres sociaux d’une société, civile ou commerciale, conférant à une personne physique ou morale le contrôle d’une société lorsque le patrimoine de cette société est constitué par une ou plusieurs unités foncières, bâtie ou non, ou, en cas division en volume, d’un ou plusieurs lots, bâtis ou non, dont la cession serait soumise au droit de préemption. Le présent 3° s’applique également : – A toute modification de la répartition du capital social ou des droits de vote aboutissant à transférer le contrôle de ladite société à un nouveau bénéficiaire, associé ou non ; – A la prise de contrôle, au sens du présent 3°, d’une société qui contrôle, directement ou indirectement, une autre société remplissant les conditions prévues au présent 3°. Le présent 3° ne s’applique pas aux sociétés civiles immobilières constituées exclusivement entre parents et alliés jusqu’au quatrième degré inclus ; ».
🖋️n°CE16 Irrecevable • Il y a +2 semaines
« A L’article 194 de la loi n°2021‑1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, après le 6° du III, il est inséré un 6 bis ainsi rédigé : « 6 bis Pour la tranche mentionnée au 2° du présent III, un espace naturel ou agricole utilisé pour implanter de nouvelles installations classées pour la protection de l’environnement ou étendre de telles installations n’est pas comptabilisé dans la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers. » ».
🖋️n°CE15 Irrecevable • Il y a +2 semaines
« A L’article 194 de la loi n°2021‑1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, après le 6° du III, il est inséré un 6 bis ainsi rédigé : « 6 bis Pour la tranche mentionnée au 2° du présent III, un espace naturel ou agricole utilisé pour implanter de nouvelles zones logistiques reliées aux modes de transport massifié ou étendre de telles installations n’est pas comptabilisé dans la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers. » ».
Article 3
🖋️n°CE69 Adopté • Il y a +1 semaine
I. – À l’alinéa 5, substituer aux mots : « portant sur », le mot : « concernant ». II. – Au même alinéa 5, substituer aux mots : « aux critères cumulatifs », les mots : « à l’ensemble des critères ».
🖋️n°CE70 Adopté • Il y a +1 semaine
À l’alinéa 8, supprimer les mots :  « par le permis d’aménager ».
🖋️n°CE44 Adopté • Il y a +2 semaines
Au chapitre III du titre III du livre IV du code de l’urbanisme, de l’article L. 433‑1 à l’article L.. 433‑6, après chaque occurrence des mots : « permis de construire », sont insérés les mots : « ou d’aménager » ; 
🖋️n°CE41 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « Le seuil mentionné à l’article L. 441‑4 s’apprécie à l’échelle du cumul des surfaces de l’ensemble des unités foncières non contiguës concernées par le permis d’aménager. »
🖋️n°CE62 Irrecevable • Il y a +2 semaines
L’article L. 121‑18 du code de l’urbanisme est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Ni ces dispositions, ni les autres dispositions du présent chapitre, ne font obstacle à la rénovation, à la réhabilitation et au renouvellement des campings régulièrement autorisés. Ces dispositions autorisent la reconstruction des constructions existantes présente dans leur périmètre et leur extension dans la limite du double de l’emprise au sol des constructions existantes. »
🖋️n°CE39 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Après l’article L. 421‑9 du code de l’urbanisme, il est inséré un nouvel article L. 421‑12 ainsi rédigé :  « Art. L. 421‑12. – Pour l’application du présent titre, l’assiette d’un projet est constituée de l’ensemble des terrains sur lesquels une autorisation d’urbanisme est sollicitée. Cette assiette inclut les terrains directement concernés par les constructions, installations ou aménagements projetés, ainsi que ceux qui sont nécessaires à leur réalisation, leur desserte ou leur fonctionnement. « Un décret en Conseil d’État précise les modalités de détermination de l’assiette du projet. »
🖋️n°CE40 Non soutenu • Il y a +2 semaines
Après l’article L431‑4 du code de l’urbanisme, il est inséré un nouvel article L431‑5 ainsi rédigé :  « Lorsque le permis est accordé, le permis de construire modificatif ne peut être refusé ou assorti de prescriptions spéciales sur le fondement de dispositions d’urbanisme nouvelles intervenues dans un délai de sept ans suivant la date de délivrance du permis, si les prescriptions d’urbanisme et les servitudes administratives de tous ordres auxquelles est soumis le projet n’ont pas évolué de façon défavorable à son égard.  « L’annulation, totale ou partielle, ou la déclaration d’illégalité d’un schéma de cohérence territoriale, d’un plan local d’urbanisme, d’un document d’urbanisme en tenant lieu ou d’une carte communale pour un motif étranger aux règles d’urbanisme applicables aux travaux autorisés ne fait pas obstacle, pour l’application du présent article, au maintien de l’application des règles au vu desquelles le permis de construire a été accordé. »
🖋️n°CE17 Retiré • Il y a +2 semaines
Supprimer l’alinéa 3.
🖋️n°CE52 Retiré • Il y a +2 semaines
Compléter l’alinéa 7 par les mots : « répondant aux besoins réels du territoire en matière de logements et compatible avec le schéma de cohérence territoriale ».
Article 4
🖋️n°CE71 Adopté • Il y a +1 semaine
À l’alinéa 6, substituer aux mots : « au plus égale à », les mots : « d’un montant maximal de ».
🖋️n°CE72 Adopté • Il y a +1 semaine
I. – Au début de l’alinéa 7, substituer aux mots : « Le mettre en demeure », les mots : « Mettre en demeure l’intéressé ». II. – Au même alinéa, supprimer les mots : « En cause ».
🖋️n°CE73 Adopté • Il y a +1 semaine
I. – À l’alinéa 12, après les mots :  « gracieux ou », insérer les mots : « d’un recours ». II. – En conséquence, à l’alinéa 13, après les mots : « gracieux ou », insérer les mots : « d’un recours ».
🖋️n°CE11 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer cet article.
🖋️n°CE29 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer cet article.
🖋️n°CE55 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer cet article. 
🖋️n°CE12 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 2 à 10.
🖋️n°CE56 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 8 à 10.
🖋️n°CE13 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 11 à 13.
🖋️n°CE25 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 11 à 13.
🖋️n°CE57 Rejeté • Il y a +2 semaines
Supprimer les alinéas 11 à 13.
🖋️n°CE42 Non soutenu • Il y a +2 semaines
I. – À la première phrase l’alinéa 12, après le mot : « démolir », insérer les mots : « , ou le retrait ou le refus d’une telle autorisation, » II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « Le 2°de la présente loi s’applique aux décisions prises à compter du premier jour du deuxième mois suivant l’entrée en vigueur de la présente loi. »
🖋️n°CE37 Rejeté • Il y a +2 semaines
À la seconde phrase de l’alinéa 12, substituer aux mots :  « deux mois », les mots : « quinze jours ».
🖋️n°CE14 Irrecevable • Il y a +2 semaines
L’article L. 302‑5 du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié : 1° Au I de l’article, le taux : « 25 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ; 2° À la première phrase du II, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ; 3° Au deuxième alinéa du II, le taux : « 25 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ; 4° À la première phrase du troisième alinéa du II, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ; 5° À la première phrase du premier alinéa du III ter, le taux : « 25 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ;
🖋️n°CE45 Rejeté • Il y a +2 semaines
Après le chapitre VIII du titre VII du livre VII du code de justice administrative, il est inséré un chapitre ainsi rédigé : « Chapitre IX « Le contentieux de l’urbanisme des activités secondaires et tertiaires « Article L. 779‑1. – Font l’objet d’une procédure préalable d’admission, dans les conditions précisées par voie réglementaire, les recours dirigés contre les autorisations et déclarations préalables prises en application du titre II du livre IV du code de l’urbanisme, ainsi que des recours dirigés contre les décisions prises en application du chapitre II du titre I du livre V du code de l’environnement, lorsque les décisions attaquées sont prises dans le cadre d’opérations tendant à la réalisation d’un établissement dont la destination est une activité des secteurs secondaire ou tertiaire. « Les décisions définitives prises en application du premier alinéa du présent article sont susceptibles de recours en cassation devant le Conseil d’État, dans les conditions précisées par voie réglementaire. »
🖋️n°CE61 Rejeté • Il y a +2 semaines
Le 1° de l’article L. 480‑13 du code de l’urbanisme est ainsi modifié : 1° Au dernier alinéa, après le mot : « engagée », sont insérés les mots : « par l’auteur du recours ayant conduit à l’annulation définitive du permis de construire, » ; 2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé : « La juridiction judiciaire saisie ne peut pas prononcer une démolition des ouvrages édifiés si le conseil municipal de la commune d’implantation de la construction, saisi par le propriétaire de la construction ou par le préfet, se prononce défavorablement au regard de l’impact de la démolition sur un lieu de vie, sur les paysages ou sur l’activité économique. L’avis du conseil municipal doit être motivé et prononcé dans un délai de deux mois. L’absence de réponse vaut avis favorable à la démolition. Cet avis est insusceptible de recours ».
🖋️n°CE58 Rejeté • Il y a +2 semaines
Après l’article L. 600‑1‑4 du code de l’urbanisme, il est inséré un article L. 600‑1‑5 ainsi rédigé : « Art. L. 600‑1‑5 (nouveau). – Pour tout recours contentieux ou demande de déféré exercé contre une décision relative à l’occupation ou à l’utilisation du sol régie par le présent code, le ministère d’avocat est obligatoire. « Cette obligation ne s’applique pas aux services de l’État. »
🖋️n°CE59 Rejeté • Il y a +2 semaines
Après l’article L. 600‑12‑1 du code de l’urbanisme, il est inséré un article L. 600‑12‑2 ainsi rédigé : « Art. L. 600‑12‑2 (nouveau). – Lorsque le service chargé de l’instruction d’une autorisation d’occupation du sol procède à une demande de pièce complémentaire non prévue par la loi ou les règlements, le pétitionnaire peut refuser de transmettre la pièce et obliger l’administration à instruire le dossier en l’état. « En l’absence de réponse du service instructeur dans un délai de quinze jours à compter de la réception de la mise en demeure, le pétitionnaire est en droit de faire valoir la délivrance d’un permis tacite ». 
🖋️n°CE60 Rejeté • Il y a +2 semaines
Après l’article L. 600‑12‑1 du code de l’urbanisme, il est inséré un article L. 600‑12‑2 ainsi rédigé : « Art. L. 600‑12‑2 (nouveau). – En cas de refus de permis de construire, l’administration ne peut pas substituer de motifs à ceux contenus dans l’arrêté de refus. La voie du référé suspension est ouverte à ce contentieux, la formation collégiale ayant l’obligation de statuer dans les quatre mois suivant la date de l’ordonnance du juge des référés, sauf pourvoi devant le Conseil d’État. « La décision du tribunal vaut permis de construire, et est soumise aux mêmes conditions d’affichage que celles prescrites par le présent code. « La contestation de cette autorisation se fait par voie d’appel pour la commune et par la voie de la tierce opposition pour les autres requérants, dans le respect des conditions d’admissibilité et de délai inhérent à ce contentieux. ».
🖋️n°CE36 Tombé • Il y a +2 semaines
À l’alinéa 6, après le mot :  « égale », insérer les mots : « au montant de la taxe due en application de l’article 1635 quater A du code général des impôts au titre des surfaces non conformes ou, lorsque ce montant est inférieur, au plus égale ».
Exposé des motifs • ⌚️Lecture 8min.

Mesdames, Messieurs,

La simplification du droit de l’urbanisme et du logement, souvent perçu comme excessivement complexe et pénalisant l’émergence de projets, est régulièrement citée parmi les priorités des acteurs du monde du logement et de la construction, comme des collectivités territoriales.

Selon un récent rapport du Sénat par exemple, 50 % des collectivités territoriales interrogées en font un secteur prioritaire de simplification. Les procédures d’élaboration et d’évolution des documents d’urbanisme, d’instruction et de délivrance des demandes d’autorisations d’urbanisme se sont multipliées et alourdies au cours des dernières décennies, entraînant un accroissement du risque juridique et de nouveaux coûts difficilement compréhensibles alors que le pays traverse une crise aigüe du logement.

Plusieurs axes majeurs de simplification font désormais l’objet d’un diagnostic clair, confirmé par de nombreux travaux d’études, rapports d’inspection et parlementaires.

Premièrement, simplifier les procédures à la charge des collectivités territoriales en matière d’urbanisme, d’aménagement et de construction.

Au premier rang des difficultés relevées par les collectivités territoriales et les porteurs de projets figure les lourdeurs liées à l’élaboration et à l’évolution des documents de planification en matière d’urbanisme : les plans locaux d’urbanisme et les schémas de cohérence territoriale. Ces procédures sont difficilement lisibles pour les élus locaux : à titre d’exemple, il existe aujourd’hui quatre procédures distinctes d’évolution des plans locaux d’urbanisme, applicables selon les modifications qui y sont apportées.

Or les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ne disposent pas tous de l’ingénierie nécessaire, et le recours à des bureaux d’études représente souvent un coût élevé pour les finances publiques locales et pour des durées qui n’ont de cesse de s’allonger.

Alors que les exigences nouvelles imposées par les lois successives, comme l’émergence de nouveaux projets locaux, imposent de réviser ou de modifier régulièrement ces documents, il importe de faciliter significativement la conduite de ces procédures. Il est tout aussi nécessaire de redonner de la souplesse aux documents et règles d’urbanisme, afin qu’ils puissent accueillir la diversité des projets qui émergent au cœur des territoires, notamment en matière de production de logements.

Soutenir les projets d’aménagement et d’urbanisme des collectivités territoriales implique également d’améliorer leur accès à l’ingénierie locale, en facilitant le recours aux outils essentiels que sont, par exemple, les établissements publics fonciers ou les sociétés publiques locales d’aménagement d’intérêt national (SPLA‑IN).

Deuxièmement, simplifier la délivrance des autorisations d’urbanisme et les renforcer.

Accélérer cette phase d’autorisation, c’est permettre aux projets de sortir plus vite de terre. De récentes lois ont prévu des procédures innovantes, comme le permis d’aménager dit « multisites », particulièrement adapté aux opérations complexes : ces simplifications, lorsqu’elles ont démontré leur pertinence, doivent être encouragées et répliquées.

L’accélération des procédures doit aussi concerner les éventuels recours déposés contre les autorisations et documents d’urbanisme.

Les porteurs de projet ne peuvent obtenir des financements ni démarrer les opérations sans avoir préalablement purgé l’autorisation des éventuels recours. Or ces délais de recours, tout comme les délais de jugement, restent perçus comme particulièrement long. Ce constat avait conduit, dans le cadre de la loi portant évolution du logement de l’aménagement et du numérique (ELAN) en 2018, à proposer plusieurs avancées pour accélérer le traitement du contentieux, qui peuvent néanmoins être approfondies.

Surtout, les documents d’urbanisme, plus complexes et plus lourds qu’auparavant, sont eux aussi fragiles face aux recours, comme l’ont démontré plusieurs cas d’annulation de plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) ces dernières années. Cette insécurisation se répercute, in fine, sur les collectivités territoriales et sur les porteurs de projet ; alors même que les exigences de concertation et de participation du public ont été significativement renforcées en amont des procédures.

Troisièmement, faciliter la production de logements abordables à destination des travailleurs, dans les territoires marqués par une réindustrialisation menée de manière volontariste.

Plusieurs territoires ont ainsi été identifiés comme pouvant accueillir plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’emplois, dans le cadre de politiques industrielles et économiques menées de façon volontariste par les élus locaux, en lien avec l’État. Ces territoires ont expérimenté depuis plusieurs années de nouveaux types de logements, notamment sociaux. Toutefois, ces réflexions et expérimentations se heurtent parfois à des difficultés qui ralentissent la production de logements dont la production est pourtant nécessaire.

Ces constats sont clairs : il faut désormais traduire rapidement les simplifications nécessaires dans le droit pour soulager la charge des porteurs de projet et accélérer l’atteinte de nos objectifs de production de logement mais aussi d’amélioration de nos infrastructures, de production d’énergie ou de réindustrialisation.

C’est l’objet de la présente proposition de loi.

L’article 1er prévoit plusieurs simplifications visant à faciliter les procédures d’urbanisme et les projets de construction menés par les collectivités territoriales.

Le I assouplit les obligations de solarisation et de végétalisation pesant sur les bâtiments publics, dans le respect du droit européen. Cette modification permettra de lisser la trajectoire d’investissement des collectivités, dans un contexte budgétaire contraint, sans renoncer à l’ambition finale.

Le II rassemble plusieurs simplifications en matière d’urbanisme et prévoit de renforcer les outils opérationnels d’aménagement sur lesquels les collectivités locales peuvent s’appuyer.

Il simplifie les procédures relatives à l’extension des périmètres des établissements publics fonciers locaux (EPFL). La couverture du territoire par ces établissements doit être encouragée, car ils représentent des outils majeurs d’ingénierie pour déployer les stratégies foncières des communes et des intercommunalités (conduite d’études, portage et proto‑aménagement du foncier…). Des situations de blocage ont toutefois été identifiées, et il est donc prévu d’ouvrir cette possibilité dans le cas des communes compétentes en matière de document d’urbanisme, en lien avec l’EPCI.

Il propose également d’élargir les missions pouvant être confiées par les collectivités aux sociétés publiques locales d’aménagement d’intérêt national (SPLA‑IN). Si celles‑ci peuvent déjà construire ou réhabiliter des équipements d’intérêt collectif, elles ne peuvent pas toutefois en assurer, même temporairement, l’entretien et la maintenance, qui en sont pourtant une suite logique.

Il prévoit la fin de la caducité des schémas de cohérence territoriale (SCoT). Un tel mécanisme de caducité n’existe pas pour les plans locaux d’urbanisme (PLU). Il est donc proposé, dans une logique de simplification et d’harmonisation du droit, de supprimer la caducité des SCoT, pour que les collectivités territoriales puissent mieux maîtriser le « cycle de vie » de ces documents.

Il facilite l’évolution des plans locaux d’urbanisme (PLU), en élargissant les cas dans lesquels la procédure de modification simplifiée s’appliquera, en augmentant de 20 % à 50 % le seuil de majoration de construction au‑delà duquel une procédure de modification doit être mise en place. Cette adaptation est cohérente avec le besoin de refaire la ville sur la ville plus rapidement, en équilibrant les opérations. Toute évolution d’ampleur des règles du PLU, ayant par exemple pour conséquence de réduire un espace boisé classé, une zone agricole, naturel et forestière ou une protection édictée, restera néanmoins soumise à la procédure de révision du plan local d’urbanisme.

L’article 2 donne davantage de souplesse aux plans locaux d’urbanisme, notamment afin de produire du logement libre et social adapté aux besoins.

Le I permet d’adapter les normes applicables au logement social pour accueillir les travailleurs de manière temporaire et ciblée sur un territoire, en adaptant le cadre de la résidence hôtelière à vocation sociale, de manière temporaire. Ces souplesses doivent permettre la production de logements abordables mis à disposition de travailleurs ponctuels pendant quelques années, avant de pouvoir venir augmenter l’offre de logements sociaux pérennes du territoire.

Le II complète les dispositions existantes relatives aux possibilités de dérogation au plan local d’urbanisme. Il étend tout d’abord le champ d’application des dérogations au PLU déjà prévues par le droit existant, aujourd’hui uniquement applicables dans les zones où s’applique la taxe sur les logements vacants, en les élargissant à l’ensemble des communes tendues. Par ailleurs, il facilite la transformation des zones d’activité ou zones tertiaires, pour faciliter la reconversion des friches et des entrées de ville, en prévoyant une plus grande souplesse pour les plans locaux d’urbanisme qui n’avaient prévu qu’une vocation monofonctionnelle pour ces zones, freinant donc la production de logements ou la diversification de ces quartiers. Cette démarche fait écho aux propositions portées par le député Daubié dans le cadre de sa proposition de loi visant à faciliter la transformation des bureaux en logements.

L’article 3 généralise, sous conditions, la possibilité de recourir au permis d’aménager dit « multisites », aujourd’hui réservé à certains périmètres comme les projets partenariaux d’aménagement (PPA) et les opérations de revitalisation de territoire (ORT). Cet outil permet de faciliter l’instruction des autorisations d’urbanisme d’opérations complexes touchant des parcelles non contigües : c’est un gain de temps et de ressources tant pour les collectivités territoriales ou services compétents que pour les porteurs de projets.

L’article 4 accélère le traitement des affaires contentieuses en matière d’urbanisme, aussi bien s’agissant des autorisations que des documents d’urbanisme.

Il renforce les sanctions de la police de l’urbanisme, compétence des communes et des EPCI. Les élus locaux font en effet face à des enjeux croissant de lutte contre les constructions illégales, comme par exemple la « cabanisation » constatée au sein des zones agricoles, forestières ou naturelles. Dans d’autres cas, les implantations illégales, contrevenant aux choix opérés par la collectivité dans son document d’urbanisme, immobilisent le foncier pourtant fléché vers d’autres opérations de construction ou d’aménagement. Il réduit les délais de recours contre les autorisations d’urbanisme : le délai pour introduire un recours gracieux sera raccourci à un mois, au lieu de deux actuellement, et il est mis fin au caractère suspensif du recours gracieux, permettant de gagner jusqu’à quatre mois.

Tel est l’objet de la présente proposition de loi.

Article 1

I. – Au I de l’article L. 171‑5 du code de la construction et de l’habitation, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2023‑175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, le nombre : « 500 » est remplacé par le nombre : « 1100 ».

II. – Le code de l’urbanisme est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article L. 143‑28 est supprimé ;

2° Au 1° de l’article L. 153‑41, le nombre : « 20 % » est remplacé par le nombre : « 50 % » ;

3° Le premier alinéa de l’article L. 324‑2 est ainsi modifié :             

a) À la deuxième phrase, les mots : « et les communes » sont supprimés ;

b) À la cinquième phrase, après le mot : « locaux », sont insérés les mots : « , d’établissements publics fonciers d’État » ;

4° L’article L. 324‑2‑1 A est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « ou, le cas échéant, à une commune non membre d’un tel établissement » sont supprimés ;

– les mots : « ou du conseil municipal de cette commune » sont supprimés ;

b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le périmètre d’un établissement public foncier local peut également être étendu à une commune compétente en matière de document d’urbanisme membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre n’adhérant pas à l’établissement public foncier local. L’extension est alors arrêtée par le représentant de l’État dans la région au vu des délibérations du conseil municipal de la commune et de l’établissement public foncier local, après avis de l’établissement public de coopération intercommunale transmis à la demande du représentant de l’État dans un délai de deux mois. En cas d’avis défavorable motivé par l’adhésion de l’établissement lui‑même dans un délai de six mois à compter de la transmission de cet avis, l’extension ne peut être arrêtée qu’à l’expiration de ce délai. » ;

5° Le 2° de l’article L. 327‑3 est complété par les mots : « ainsi que la maintenance et l’entretien de ces équipements. »

III. – Le I du présent article entre en vigueur le 1er janvier 2028.

Article 2

I. – L’article L. 631‑11 du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° Le deuxième alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, ce pourcentage peut être abaissé, pour une durée maximale de cinq années, dans les territoires présentant des enjeux particuliers d’industrialisation. » ;

2° Au dernier alinéa, après le mot : « exploitants », sont insérés les mots : « , les conditions de dérogation mentionnées au deuxième alinéa ».

II. – Le chapitre II du titre V du livre Ier du code de l’urbanisme est ainsi modifié :

1° Le début du premier alinéa de l’article L. 152‑6 est ainsi rédigé :

« Dans les communes se caractérisant par un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements, telles qu’entendues par l’article 18‑0 bis C du code général des impôts, des dérogations… (le reste sans changement). » ;

2° Après l’article L. 152‑6‑4, il est inséré un article L. 152‑6‑5 ainsi rédigé : 

« Art. L. 15265. – Dans le périmètre d’une zone d’activité au sens de l’article L. 318‑8‑1, pour répondre à un besoin en logements, l’autorité compétente pour délivrer l’autorisation d’urbanisme peut, par décision motivée, autoriser un projet de réalisation de logements nonobstant les dispositions du plan local d’urbanisme ou du document en tenant lieu qui interdiraient les projets relevant de la destination "habitation". Le cas échéant, elle sollicite l’accord du maire ou du président de l’établissement public intercommunal couvrant le site considéré. »

Article 3

I. – Le vingt‑troisième alinéa de l’article L. 303‑2 du code de la construction et de l’habitation est supprimé.

II. – Le code de l’urbanisme est ainsi modifié :

1° L’article L. 312‑2‑1 est abrogé ;

2° Après l’article L. 442‑1‑2, il est inséré un article L. 442‑1‑3 ainsi rédigé :

« Art. L. 44213. – Par dérogation à l’article L. 442‑1, un permis d’aménager portant sur un lotissement peut porter sur des unités foncières non contiguës, s’il répond aux critères cumulatifs suivants :

« 1° La demande est déposée par un demandeur unique ;

« 2° Le projet constitue un ensemble unique et cohérent ;

« 3° Le projet garantit l’unité architecturale et paysagère des sites concernés par le permis d’aménager. »

Article 4

Le code de l’urbanisme est ainsi modifié :

1° L’article L. 481‑1 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– à la fin, les mots : « , le mettre en demeure, dans un délai qu’elle détermine, soit de procéder aux opérations nécessaires à la mise en conformité de la construction, de l’aménagement, de l’installation ou des travaux en cause aux dispositions dont la méconnaissance a été constatée, soit de déposer, selon le cas, une demande d’autorisation ou une déclaration préalable visant à leur régularisation. » sont remplacés par le signe : « : » ;

b) Sont ajoutés des 1° et 2° ainsi rédigés :

« 1° Ordonner le paiement d’une amende au plus égale à 30 000 euros ;

« 2° Le mettre en demeure, dans un délai qu’elle détermine, soit de procéder aux opérations nécessaires à la mise en conformité de la construction, de l’aménagement, de l’installation ou des travaux en cause aux dispositions dont la méconnaissance a été constatée, soit de déposer, selon le cas, une demande d’autorisation ou une déclaration préalable visant à leur régularisation. » ;

c) Le III est ainsi modifié :

– au premier alinéa du III, le montant : « 500 euros » est remplacé par le montant : « 1 000 euros » ;

– à la fin du dernier alinéa, le montant : « 25 000 euros » est remplacé par le montant : « 100 000 euros » ;

2° Après l’article L. 600‑13, il est inséré un article L. 600‑14 ainsi rédigé :

« Art. L. 60014. – Le délai d’introduction d’un recours gracieux ou hiérarchique à l’encontre d’une décision de non‑opposition à une déclaration préalable ou d’un permis de construire, d’aménager ou de démolir est d’un mois. Le silence gardé pendant plus de deux mois sur ce recours par l’autorité compétente vaut décision de rejet.

« Le délai de recours contentieux contre une décision mentionnée au premier alinéa du présent article n’est pas prorogé par l’exercice d’un recours gracieux ou hiérarchique. »

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