🇫🇷 Tous concernés, tous acteurs !😃
📛Choix du Pseudo 📧Vérification du Mail
Code :
🔑Choix du Mot de passe
🏛️Pourquoi nous rejoindre ?
  • ⚡ C'est rapide, et gratuit !
  • 🔔 Recevez des notifications sur les thèmes qui vous intéressent
  • 💬 Partagez vos idées et avis sur le travail législatif en cours
🇫🇷 Tous concernés, tous acteurs !😃
📛Pseudo
🔑Mot de passe

😱Pseudo oublié
ℹ️Saisir l'adresse mail liée au pseudo oublié :
😱Mot de Passe oublié
ℹ️Saisir l'adresse mail liée au Mot de Passe oublié :
OK, qu'est-ce qu'on cherche ? 🕵️
Type
OriginalV2V3
📜Projet de loi de programmation pour la refondation de mayotte
🖋️Amendements examinés : 100%
174 Adoptés209 Rejetés
88 Irrecevables
3 Non soutenus
66 Tombés
46 Retirés
Détail par Article
Annexe : RAPPORT ANNEXÉ
🖋️n°CL366 Adopté
Dominique Voynet
05/06/2025
I. – À la seconde phrase de l’alinéa 3, substituer au mot :  « Mahorais » les mots :  « habitants de Mayotte ».  II. – En conséquence, procéder à la même substitution à la seconde phrase de l’alinéa 5, à l’alinéa 6, à la première phrase de l’alinéa 13, aux alinéas 15, 17, 24, 56, 64 à 66, 81, 89, 116, à la seconde phrase de l’alinéa 117, à l’alinéa 118, à la première phrase de l’alinéa 119, aux alinéas 135 et 168, à la seconde phrase de l’alinéa 202, à la première phrase de l’alinéa 203, à la fin de la seconde phrase de l’alinéa 228, à la fin de la troisième phrase de l’alinéa 254 et à l’alinéa 266.  III. – En conséquence, à la fin de la deuxième phrase de l’alinéa 178, substituer aux mots :  « Mahoraises et des Mahorais » les mots : « habitantes et des habitants de Mayotte ».
🖋️n°CL347 Adopté
Elsa Faucillon
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 5, après le mot :  « a »,  insérer le mot :  « partiellement ».   
🖋️n°CL408 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
À la dernière phrase de l’alinéa 5, substituer au mot : « porte » le mot : « comprend ».
🖋️n°CL367 Adopté
Dominique Voynet
05/06/2025
I. – Supprimer l’alinéa 10.  II. – En conséquence, après l’alinéa 19, insérer l’alinéa suivant :  « – une stratégie de gestion durable des déchets sera mise en œuvre pour réduire la part de l’enfouissement en dotant Mayotte des équipements nécessaires au recyclage et la valorisation ; ». 
🖋️n°CL449 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Rédiger ainsi l’alinéa 22 : « La loi consacre une trajectoire de convergence économique et sociale marquée par l’alignement du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) net sur le niveau national en 2031, avec une étape intermédiaire à 87,5 % au 1er janvier 2026. Pour accompagner cet alignement du salaire minimum, le dispositif d’exonération de cotisations patronales pour les employeurs d’outre-mer (dit LODEOM) est élargi au territoire de Mayotte. »
🖋️n°CL316 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter l’alinéa 30 par les deux phrases suivantes :  « Cette étude détaille les moyens humains et techniques du « rideau de fer » censé renforcer la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte, et annoncé par le Gouvernement en février 2024, ainsi qu’un calendrier relatif à sa mise en œuvre. Elle est communiquée au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte. »
🖋️n°CL195 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 30 par les deux phrases suivantes :  « Cette étude détaille les moyens humains et techniques du « rideau de fer » censé renforcer la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte, et annoncé par le Gouvernement en février 2024, ainsi qu’un calendrier relatif à sa mise en œuvre. Elle est communiquée au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte. »
🖋️n°CL371 Adopté
Philippe Gosselin
05/06/2025
Après l’alinéa 36, insérer l’alinéa suivant :  « – la création d’une base de la Marine en eau profonde permettant d’y affecter des bâtiments hauturiers, notamment un patrouilleur outre-mer de nouvelle génération, en vue de renforcer le contrôle et la maîtrise des espaces maritimes ; ».
🖋️n°CL409 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
À la seconde phrase de l’alinéa 50, substituer au mot :  « opérationnaliser » les mots : « rendre opérationnelles ».
🖋️n°CL410 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
À la deuxième phrase de l’alinéa 52, après le mot :  « étrangers », insérer les mots : « des pays ».
🖋️n°CL77 Adopté
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 58, supprimer les mots :  « considérées comme prioritaires ».
🖋️n°CL197 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 58, insérer l’alinéa suivant :  « Le Gouvernement transmet aux élus locaux concernés le contenu détaillé de l’opération d’intérêt national engagée à Mayotte pour accélérer la résorption de l’habitat insalubre. Cette opération, fondée sur des outils juridiques renforcés, une mobilisation exceptionnelle de l’ingénierie et des moyens dérogatoires, devra associer les élus et parlementaires du cent-unième département à son élaboration, à son pilotage et à son suivi. »
🖋️n°CL342 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après la première phrase de l’alinéa 69, insérer la phrase suivante :  « En parallèle, l’État mettra en place un observatoire sismo-volcanique pour le volcan sous-marin Fani Maoré apparu lors de l’éruption de 2018. »
🖋️n°CL199 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après la première phrase de l’alinéa 69, insérer la phrase suivante :  « En parallèle, l’État mettra en place un observatoire sismo-volcanique pour le volcan sous-marin Fani Maoré apparu lors de l’éruption de 2018. »
🖋️n°CL200 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 78, insérer l’alinéa suivant :  « Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, l’État met en place une réserve nationale sur le territoire de Mayotte. »
🖋️n°CL353 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 92, insérer l’alinéa suivant : « L’État s’engage à nommer un préfet maritime rattaché à Mayotte. »
🖋️n°CL330 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 103, insérer l’alinéa suivant :  « Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, un calendrier prévisionnel du déroulement des travaux ainsi qu’une programmation budgétaire seront communiqués au comité de suivi de la loi de programmation de refondation de Mayotte. »
🖋️n°CL331 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter l’alinéa 117 par la phrase suivante :  « Ces effectifs resteront mobilisés au moins jusqu’au 31 décembre 2026. »
🖋️n°CL201 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 117 par la phrase suivante :  « Ces effectifs resteront mobilisés au moins jusqu’au 31 décembre 2026. »
🖋️n°CL344 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À l’alinéa 125, après le mot :  « Bé », insérer les mots :  « ou tout autre site alternatif ». 
🖋️n°CL202 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 125, après le mot :  « Bé », insérer les mots :  « ou tout autre site alternatif ». 
🖋️n°CL203 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 129, après le mot :  « Bé », insérer les mots :  « ou de tout autre site alternatif, ».
🖋️n°CL208 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 130 par la phrase suivante :  « Un calendrier des travaux de sécurisation de cette usine de dessalement sera élaboré avant le 1er décembre 2025 et transmis au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte. »
🖋️n°CL336 Adopté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Après l’alinéa 131, insérer l’alinéa suivant : « Un plan de rénovation et de redimensionnement des infrastructures de distribution d’eau potable sera mis en œuvre afin de garantir les principes de continuité, d’égalité et d’adaptabilité du service public. »
🖋️n°CL154 Adopté
Anchya Bamana
05/06/2025
Après l’alinéa 142, insérer l’alinéa suivant : « – la mise à jour du cadastre dans la partie du foncier agricole ; ».
🖋️n°CL460 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À l’alinéa 143, substituer aux mots :  « au foncier » les mots :  « aux ressources foncières ».
🖋️n°CL466 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À la seconde phrase de l’alinéa 161, substituer au mot : « demain » les mots : « à partir de 2025 ».
🖋️n°CL469 Adopté10/06/2025
Après l’alinéa 164, insérer l’alinéa suivant : « À Mayotte, permettre à chaque élève de bénéficier d’un repas équilibré et adapté aux besoins nutritionnels des enfants répond à un enjeu fort de santé publique et d’éducation à l’alimentation. Certains enfants ne bénéficient que d’un repas par jour servi à l’école. D’ici 2031, l’État s’engage à travailler avec chaque commune et chaque établissement public de coopération intercommunale (EPCI) pour développer une solution de restauration durable et de qualité accessible à chaque élève. »
🖋️n°CL462 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À la troisième phrase de l’alinéa 163, substituer au mot :  « dédiés » le mot :  « destinés ».
🖋️n°CL351 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 164, insérer l’alinéa suivant : « Le Gouvernement transmet au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte un état détaillé des mesures prévues dans le cadre du plan d’investissement majeur destiné à mettre fin, à l’horizon 2031, au système de rotation scolaire à Mayotte, et à garantir, dès la rentrée de cette année-là, un enseignement de 24 heures hebdomadaires pour chaque élève de cours préparatoire. Le Gouvernement précise également les objectifs, le calendrier et les moyens associés au plan d’attractivité et de fidélisation des enseignants prévu en 2025, destiné à renforcer la présence et la stabilité du corps enseignant dans le département de Mayotte. »
🖋️n°CL213 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 164, insérer l’alinéa suivant : « Le Gouvernement transmet au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte un état détaillé des mesures prévues dans le cadre du plan d’investissement majeur destiné à mettre fin, à l’horizon 2031, au système de rotation scolaire à Mayotte, et à garantir, dès la rentrée de cette année-là, un enseignement de 24 heures hebdomadaires pour chaque élève de cours préparatoire. Le Gouvernement précise également les objectifs, le calendrier et les moyens associés au plan d’attractivité et de fidélisation des enseignants prévu en 2025, destiné à renforcer la présence et la stabilité du corps enseignant dans le département de Mayotte. »
🖋️n°CL214 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter la seconde phrase de l’alinéa 175 par les mots : « et transmis au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte ».
🖋️n°CL385 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
I. – À la première phrase de l’alinéa 175, substituer aux mots : « porte l’engagement d’un renforcement de » les mots : « s’engage à renforcer ». II. – En conséquence, compléter la même phrase du même alinéa par les mots : « , qui demeure une priorité absolue ».
🖋️n°CL464 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À la seconde phrase de l’alinéa 176, après le mot :  « avec », insérer les mots :  « des établissements de ».
🖋️n°CL386 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Après l’alinéa 176, insérer l’alinéa suivant : « L’État s’engage également à étudier les modalités de création de centres de santé et de maisons de santé pluriprofessionnelles afin de favoriser le regroupement de médecins et d’autres professionnels de santé et d’offrir des structures collectives pour l’exercice de la médecine libérale. Des mesures pouvant favoriser l’installation de pharmacies d’officine à proximité de ces structures seront également envisagées. »
🖋️n°CL463 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À la seconde phrase de l’alinéa 179, substituer au mot :  « dédiés » le mot :  « affectés ».
🖋️n°CL387 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Après l’alinéa 185, insérer l’alinéa suivant : « Le processus de convergence doit également permettre une revalorisation des pensions de retraite, afin d’améliorer le niveau des vies des retraités à Mayotte. »
🖋️n°CL337 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À la deuxième phrase de l’alinéa 187, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2027 ».
🖋️n°CL465 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À la troisième phrase de l’alinéa 188, substituer au mot :  « dédiée » le mot :  « consacrée ».
🖋️n°CL359 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 189.
🖋️n°CL388 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Compléter l’alinéa 198 par la phrase suivante : « L’État s’engage à fournir un calendrier indiquant les objectifs annuels en matière de régularisation ainsi qu’à renforcer les moyens mis à la disposition de la commission d’urgence foncière. »
🖋️n°CL461 Adopté
Philippe Vigier
10/06/2025
À l’alinéa 198, substituer aux mots :  « construit entre » les mots :  « mis au point par ».
🖋️n°CL218 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 210, insérer l’alinéa suivant : « Un calendrier des investissements traduisant la trajectoire de ce rattrapage structurel sera transmis avant le 31 décembre 2025 au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte. »
🖋️n°CL230 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 218 par les mots : « ainsi que la lutte contre les espèces exotiques envahissantes ».
🖋️n°CL389 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Compléter l’alinéa 221 par la phrase suivante : « Cette actualisation intervient dès la transmission des données provisoires aux communes. »
🖋️n°CL391 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Au début de l’alinéa 222, substituer aux mots : « Celui-ci » les mots : « Ce recensement ».
🖋️n°CL392 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
À l’alinéa 227, substituer au mot : « dédié » le mot : « consacré ».
🖋️n°CL354 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 229, insérer l’alinéa suivant : « L’État s’engage à faire de l’orientation des jeunes vers l’emploi une priorité et à favoriser les dispositifs d’insertion professionnelle et sociale des jeunes à Mayotte. Dans ce cadre, et à partir du 1er janvier 2026, les moyens de la mission locale seront adaptés proportionnellement aux jeunes à accompagner et aux difficultés du territoire. »
🖋️n°CL232 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 229, insérer l’alinéa suivant : « L’État s’engage à faire de l’orientation des jeunes vers l’emploi une priorité et à favoriser les dispositifs d’insertion professionnelle et sociale des jeunes à Mayotte. Dans ce cadre, et à partir du 1er janvier 2026, les moyens de la mission locale seront adaptés proportionnellement aux jeunes à accompagner et aux difficultés du territoire. »
🖋️n°CL393 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Après l’alinéa 233, insérer l'alinéa suivant : « Parmi ces volontaires, certains sont affectés aux opérations de recensement conduites par l’Institut national de la statistique et des études économiques. »
🖋️n°CL328 Adopté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter la dernière phrase de l’alinéa 253 par les mots : « À cette fin, l’État se fixe pour objectif d’identifier le poids et les caractéristiques du secteur informel mahorais afin de valoriser les initiatives innovantes et pérennes, accompagner la formalisation des activités concernées et lever les freins à cette formalisation ; »
🖋️n°CL396 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Substituer à la première phrase de l’alinéa 278 la phrase suivante : « L’État s’engage dans la transformation du port de Longoni en grand port maritime à l’issue de la délégation de service public. »
🖋️n°CL400 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Compléter l’alinéa 281 par les deux phrases suivantes :  « L’État engage une réflexion sur les infrastructures nécessaires à l’installation d’une zone aéroportuaire sur Grande-Terre incluant l’aménagement de la RD2. Cette réflexion, en lien avec l’élaboration du schéma d’aménagement régional, intègre le développement de l’urbanisation utile notamment à l’implantation des logements liés à l’activité aéroportuaire. »
🖋️n°CL485 Adopté
Philippe Vigier
11/06/2025
Substituer au tableau de l’alinéa 286 le tableau suivant :
Crédits en soutien aux collectivités territoriales au titre de la reconstruction
 202520262027
Autorisations d'engagement1002000
Crédits de paiement35125140
🖋️n°CL378 Adopté
Philippe Gosselin
05/06/2025
Après l’alinéa 289, insérer l’alinéa suivant : « (En million d’euros)
ThèmeMaîtrise des espaces maritimes
Phase2026-2029
ActionRenforcer la maîtrise des espaces maritimes
Autorisations d'engagement (AE)100
 »
🖋️n°CL234 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 303, après le mot : « annuelle » insérer les mots : « et pluriannuelle ».
🖋️n°CL404 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
I. – À l’alinéa 308, substituer aux mots : « d’État, ministre » le mot : « chargé ». II. – En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 309, substituer au mot : « dédiée » le mot : « consacrée ». III. – En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer aux mots : « préfet de » les mots : « représentant de l’État à ».
🖋️n°CL406 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
Après l’alinéa 312, insérer l'alinéa suivant : « Expertise France s’associe aux services de l’assemblée de Mayotte pour préparer les dossiers de demandes de fonds européens. L’équipe apporte son expertise aux services de l’assemblée pour rédiger, dans un délai de vingt-quatre mois, un schéma régional d’aménagement et de développement qui priorise les investissements publics et clarifie leurs financements. L’élaboration de ce schéma est réalisé avec le soutien de l’ensemble des services de l’État et en liaison avec le ministère des outre-mer. »
🖋️n°CL318 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 316, insérer les treize alinéas suivants : « 5.3. La refondation de Mayotte doit se traduire par un état des lieux des compétences exercées par la collectivité « 5.3.1. Mettre en œuvre un transfert progressif des compétences régionales et départementales non exercées par la collectivité de Mayotte « Afin d’achever le processus de départementalisation engagé en 2011, l’État s’engage à doter l’Assemblée de Mayotte et son président des moyens nécessaires pour mener à bien la reconstruction du territoire mahorais. « Dans un délai d’un an, un comité doit remettre ses conclusions sur les modalités de transfert, à l’horizon 2028, des compétences en matière de routes, de collèges et de lycées vers la collectivité de Mayotte. Le transfert ne deviendra effectif qu’une fois : « – le réseau des routes remis en état ; « – les collèges et lycées réhabilités ou reconstruits par l’État. « Le transfert de compétences inclut : « – la mise à disposition par l’État pendant une période transitoire des agents publics aujourd’hui chargés de mettre en œuvre ces politiques publiques ; « – un programme de formation des agents du Département, afin de garantir la continuité et la qualité du service. « Le comité étudie également la possibilité de recentraliser le versement prestations sociales. « 5.3.2. Réévaluer les transferts financiers de l’État vers la collectivité de Mayotte « La mise en œuvre de ce transfert s’appuie sur une étude comparative entre le niveau actuel des compensations versées à la collectivité de Mayotte et le coût réel de l’exercice de ces compétences transférées. Sur la base de cette étude, une dotation de rattrapage est attribuée à la collectivité de Mayotte. « Une clause de réexamen, déclenchée tous les deux ans, actualise les ressources destinées à compenser tout transfert, création, extension ou modification de compétence. »
🖋️n°CL407 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 320, substituer aux mots : « l’impact » les mots : « les résultats ».
🖋️n°CL45 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Compléter la seconde phrase de l’alinéa 3 par les mots :  « qui subissent des années de délaissement de l’État français ».
🖋️n°CL368 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 5, substituer au mot :  « répondu » les mots :  « tenté de répondre ».
🖋️n°CL333 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 11, après le mot :  « mahoraise », insérer les mots :  « et d’enfermement des enfants étrangers ».
🖋️n°CL335 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 13, après l’année :  « 2023 », insérer les mots :  « due à un manque d’investissement et à la précarité des infrastructures mahoraises ».
🖋️n°CL315 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Rapport annexé, après l'alinéa 13 Insérer un alinéa ainsi rédigé :  Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport recensant et faisant l'évaluation des plans stratégiques existants applicables à Mayot
🖋️n°CL193 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :  « Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport recensant et faisant l’évaluation des plans stratégiques existants applicables à Mayotte. »
🖋️n°CL142 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
I. – Supprimer l’alinéa 15.  II. – En conséquence, après le mot :  « impose », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 16 :  « des mesures fortes sur les plans social, écologique et économique. »
🖋️n°CL338 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
À l’alinéa 16, substituer aux mots :  « immigration clandestine » les mots :  « extrême pauvreté ». 
🖋️n°CL64 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Compléter l’alinéa 16 par la phrase suivante : « Ces mesures fortes sont la clé d’une planification cohérente de la reconstruction du département. »
🖋️n°CL148 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer les alinéas 25 à 63.
🖋️n°CL349 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 25.
🖋️n°CL144 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Substituer aux alinéas 25 à 63 les six alinéas suivants :  « 1. Garantir un accueil digne des migrants « Depuis plus de quinze ans, les réformes successives ont créé un droit différencié entre l’Hexagone et Mayotte en matière d’immigration qui n’a eu strictement aucun impact sur les flux migratoires. Parmi ces mesures, on compte le durcissement du droit du sol à Mayotte par la loi asile et immigration de 2018, un droit au séjour extrêmement complexifié, un droit d’asile limité, un enfermement dans les centres de rétention facilité et prolongé. Pour quels résultats ? Aucun, sinon joindre toujours plus de xénophobie dans la politique menée à Mayotte en matière migratoire et précariser les personnes migrantes. « L’État s’engage à : « – supprimer le titre de séjour territorialisé ;  « – renouer une diplomatie équilibrée et déterminée avec les Comores pour s’attaquer aux causes des migrations ;  « – refuser toute remise en cause du droit du sol et toute mesure relative au droit des étrangers dérogatoire par rapport au droit national. »
🖋️n°CL146 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
I. – À la fin de l’alinéa 25, supprimer les mots :  « et l’habitat illégal ».  II. – En conséquence, supprimer la seconde phrase de l’alinéa 63. 
🖋️n°CL66 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 27, substituer aux mots :  « pour le pacte social à » les mots :  « vitale pour l’existence même de ».
🖋️n°CL339 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
À l’alinéa 28, après le mot :  « Nette », insérer les mots :  « , au prix de nombreuses atteintes aux libertés et droits fondamentaux, ».
🖋️n°CL75 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 34, insérer l’alinéa suivant :  « – le déploiement d’un patrouilleur de la Marine nationale dans les eaux internationales pour mieux lutter contre l’immigration clandestine. »
🖋️n°CL346 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Après l’alinéa 39, insérer les quatre alinéas suivants :  « En matière de sauvetage : « – une enquête quantitative réalisée en coopération avec les Comores sur le nombre de disparus en mer depuis l’établissement du visa Balladur ;  « – un protocole de sauvetage en mer pour les personnes interceptées ;  « – une politique commune avec les Comores de prévention des dangers d’une traversée en mer. »
🖋️n°CL340 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 42.
🖋️n°CL145 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Compléter l’alinéa 42 par les mots :  « , alors même que cette restriction ne réduit en rien les flux migratoires et constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux de notre République. »
🖋️n°CL103 Irrecevable
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Après le mot :  « Gouvernement », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 42 :  « est très attentif aux conséquences des réformes de l’accès à la nationalité française à Mayotte sur les droits de l’enfant et remet un rapport au Parlement à ce sujet. »
🖋️n°CL129 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
I. – Après le mot :  « par »,  rédiger ainsi la fin de la première phrase de l’alinéa 45 :  « la lutte contre les ingérences étrangères des États voisins, notamment les Comores. » II. – En conséquence, au début de la seconde phrase du même alinéa, supprimer les mots :  « Tout en ménageant des espaces de dialogue, ». III. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 47 :  « – dans le cadre de la lutte conjointe contre l’immigration clandestine et les actes d’ingérence étrangère à Mayotte, en particulier en provenance des Comores. À ce titre, la France se réserve la possibilité de suspendre les concours financiers de l’Agence française de développement afin de préserver ses intérêts souverains à Mayotte ; » IV. – En conséquence, supprimer les alinéas 49 et 50.
🖋️n°CL76 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 47, insérer l’alinéa suivant : « – dans le cadre d’une diplomatie ferme, qui a pour objectif de conditionner la délivrance de tout visa pour Mayotte à l’engagement effectif des pays tiers en matière de reprise de leurs ressortissants en situation irrégulière ; ».
🖋️n°CL355 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 54, insérer l’alinéa suivant : « L’État s’engage à réviser la doctrine d’interception des embarcations dont le but est l’immigration clandestine à Mayotte. »
🖋️n°CL321 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Rédiger ainsi l’alinéa 57 :  « Dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire et insalubre, le programme national de résorption des bidonvilles et les dispositions de l’instruction du 25 janvier 2018 s’appliquent désormais dans les territoires d’Outre-mer dans le cadre d’une stratégie territoriale définie avec les collectivités territoriales et les acteurs du logement, prévoyant des réponses adaptées à la situation personnes, enfants et familles vivant en bidonvilles et le lien entre tous les secteurs de l’action publique et sociale dans une logique d’accompagnement global (santé, éducation, protection de l’enfance). »
🖋️n°CL317 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Rapport annexé, après l'alinéa 63 Insérer deux alinéas ainsi rédigés :  1.4…. L’impératif républicain de suppression des titres de séjour territorialisés. Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi de programmation, le Gouvernement remet au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte un bilan chiffré des titres de séjour territorialisés délivrés à Mayotte. Ce rapport présente les conséquences de ces titres de séjour territorialisés sur les services publics du territoire de Mayotte. Enfin, il présente le calendrier d’abrogation de ces titres. 
🖋️n°CL149 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
À la fin de l’alinéa 82, supprimer les mots :  « , en lien avec la lutte contre l’immigration irrégulière ». 
🖋️n°CL80 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 93, insérer l’alinéa suivant : « L’État s’engage également à valoriser le travail des forces de l’ordre en révisant les dispositifs d’indemnisation des fonctionnaires de police en mobilité à Mayotte, afin de les rendre plus attractifs et de les étendre aux personnels administratifs et aux policiers adjoints. »
🖋️n°CL334 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 98, insérer les trois alinéas suivants :  « L’État s’engage à renforcer son action pour lutter contre l’immigration illégale en mer grâce à la mise en place de différents dispositifs militaires maritimes : « – la construction d’un réseau de sémaphores le long des points stratégiques de Mayotte pour améliorer la surveillance et la détection précoce de mouvements illégaux ; « – l’installation de ballons d’observation de type T-C60, développés par l’Aero-Nautic Services & Engineering (A-NSE), pour instaurer une couverture aérienne plus étendue sur le territoire mahorais. »
🖋️n°CL358 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 100, insérer l’alinéa suivant :  « – la création, dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la présente loi, d’une cour d’appel à Mayotte ; ».
🖋️n°CL78 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Rédiger ainsi la seconde phrase de l’alinéa 103 :  « Les travaux seront lancés sans délai afin de répondre à l’urgence de la situation. »
🖋️n°CL345 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Après l’alinéa 108, insérer l’alinéa suivant :  « Hier la colonisation, aujourd’hui la départementalisation, profite plus à nos intérêts stratégiques qu’à la qualité de vie des Mahorais et des Mahoraises. »
🖋️n°CL69 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Après l’alinéa 124, insérer l’alinéa suivant : « – à pourvoir Mayotte de moyens temporaires destinés à fournir de l’eau entre aujourd’hui et la mise en service de la seconde usine de dessalement en 2026, notamment de bateaux usine de dessalement de l’eau de mer ; ».
🖋️n°CL70 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Après l’alinéa 124, insérer l’alinéa suivant : « – à mettre en œuvre une sanctuarisation des collines boisées pour lutter contre la fabrication illégale de charbon, l’artificialisation des sols et les phénomènes de ravinage ; ».
🖋️n°CL67 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Compléter l’alinéa 127 par les mots : « ainsi qu’une campagne de récupération massive des eaux pluviales ».
🖋️n°CL324 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Après l’alinéa 127, insérer les trois alinéas suivants :  « – à engager, d’ici décembre 2025, le diagnostic territorial de l’accès à l’eau obligatoire prévu à l’article L. 1321‑1 B du code de la santé publique ; « – à assurer un maillage suffisant de points d’eau publics ; « – à assurer l’accessibilité et l’abordabilité des points d’eau publics, notamment en multipliant les points d’achat et de recharge des cartes monétiques ; ». 
🖋️n°CL68 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Après l’alinéa 128, insérer l’alinéa suivant : « – à établir une cartographie exhaustive du réseau existant de raccordement à l’assainissement. »
🖋️n°CL74 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Après l’alinéa 134, insérer les sept alinéas suivants : « Conscient que, comme l’a décrit l’Unicef, « l’accès à l’eau potable est presque impossible » en rappelant que « des gestes aussi simples que boire, se laver les mains ou cuisiner relèvent du défi », l’État s’engage à garantir un accès à l’eau à l’ensemble des habitants de l’archipel et à : « – inscrire le droit fondamental à l’accès à l’eau potable et à un assainissement de qualité dans la Constitution française ; « – créer un haut-commissariat du droit à l’eau, à l’assainissement et à la protection du cycle de l’eau dont les missions couvriront l’eau potable, l’assainissement, la prévention des sécheresses et des inondations, la gestion des bassins, la qualité de l’eau, la gestion des eaux souterraines ; « – développer un plan de reboisement et végétalisation de Mayotte pour permettre une meilleure infiltration de l’eau dans les sols et les nappes phréatiques ; « – bloquer et diminuer le prix de l’eau pour l’aligner sur les prix hexagonaux ; « – intégrer la gestion parcellaire des eaux de pluie aux nouvelles constructions ; « – financer un plan ambitieux pour le droit d’accès à l’eau dans les Outre-mer comprenant la rénovation des canalisations. »
🖋️n°CL211 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Rapport annexé, alinéa 136 Compléter cet alinéa par trois phrases ainsi rédigées : Au 31 décembre 2025 au plus tard, le Gouvernement établira une étude de faisabilité sur l’enfouissement du réseau électrique de Mayotte comprenant l’identification des installations qui nécessitent un enfouissement prioritaire, le calendrier de réalisation et les modalités d’accompagnement financier. L’articulation avec les travaux pour l’installation du Très Haut Débit devra être abordée. Cette étude est transmise au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte.
🖋️n°CL205 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 138, insérer les cinq alinéas suivants : « Il est institué un comité de suivi de la stratégie énergétique de Mayotte, dont la composition, les modalités de fonctionnement et les attributions sont définies par décret en Conseil d’État, pris après avis du Conseil départemental. « Ce comité est chargé de définir, suivre et actualiser le mix énergétique territorial et les objectifs de décarbonation, en cohérence avec la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) nationale et les spécificités locales. « Le comité émet un rapport annuel sur la mise en œuvre de la stratégie énergétique, transmis au conseil de surveillance d’électricité de Mayotte, au Conseil départemental et aux autorités de l’État, avec un bilan sur les capacités installées, la qualité du service, et l’avancement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. « Électricité de Mayotte s’engage à associer pleinement ce comité dans l’élaboration de ses plans d’investissement, de son plan de formation interne, ainsi que dans la définition de ses projets relatifs à la transition énergétique. « Le conseil départemental de Mayotte veille à ce que les orientations définies par le comité soient intégrées dans les documents de planification territoriale et qu’elles bénéficient d’un soutien approprié dans le cadre des politiques publiques. »
🖋️n°CL79 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 144, insérer l’alinéa suivant : « – le renforcement de la traçabilité et de la régularisation des activités agricoles ; ».
🖋️n°CL343 Rejeté
Benoît Biteau
05/06/2025
Après l’alinéa 148, insérer l’alinéa suivant : « Le Gouvernement se fixe pour objectif d’aligner les taux d’indemnisation du fonds de solidarité d’outre-mer (FSOM) applicables à Mayotte sur ceux en vigueur en métropole, à savoir 90 % pour les agriculteurs assurés et 35 % pour les non-assurés. »
🖋️n°CL137 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
À la fin de la première phrase de l’alinéa 161, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2025 ».
🖋️n°CL65 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
À la fin de la première phrase de l’alinéa 161, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2027 ».
🖋️n°CL287 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
À la fin de la première phrase de l’alinéa 161, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2027 ».
🖋️n°CL288 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
À la fin de la première phrase de l’alinéa 161, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2028 ».
🖋️n°CL289 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
À la fin de la première phrase de l’alinéa 161, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2029 ».
🖋️n°CL383 Rejeté
Philippe Naillet
06/06/2025
Supprimer la seconde phrase de l'alinéa 161.
🖋️n°CL348 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Rapport annexé, alinéa 163, après la deuxième phrase Insérer une phrase ainsi rédigée : Chaque plan de construction par établissement devra également prévoir la construction et l’aménagement d’un réfectoire.
🖋️n°CL350 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Avant la dernière phrase de l’alinéa 163, insérer la phrase suivante :  « Chaque plan de construction par établissement devra également prévoir la construction et l’aménagement d’un réfectoire. » 
🖋️n°CL82 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 164, insérer l’alinéa suivant : « L’engagement structurant de l’État consiste également à établir un plan pluriannuel de programmation du renforcement de l’offre de restauration scolaire. »
🖋️n°CL320 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 164 par les deux phrases suivantes : « L’établissement public chargé de la refondation et la reconstruction de Mayotte est chargé de superviser la reconstruction des établissements scolaires endommagés par le cyclone, en veillant à son efficacité. Il est par ailleurs chargé d’identifier les terrains pour la construction d’établissements scolaires en nombre suffisant pour couvrir le manque des 1200 classes et de planifier l’acquisition de ces terrains en collaboration avec les collectivités territoriales. »
🖋️n°CL81 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 164, insérer l’alinéa suivant : « L’engagement structurant de l’État consiste également à mettre en place un moratoire sur la prise en charge des enfants étrangers par l’école publique. »
🖋️n°CL125 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Après l’alinéa 167, insérer les quatre alinéas suivants : « Mayotte manque de salles de classe, notamment dans la zone urbaine de Mamoudzou, où entre 60 % et 80 % des écoles fonctionnent avec des horaires décalés. Dès lors, l’État s’engage à reconstruire une école de l’égalité et de l’émancipation à Mayotte, en prenant les engagements suivants : « – intégrer l’ensemble des établissements scolaires, lycée compris, en zone REP+ avec les moyens afférents « – équiper l’ensemble des établissements de cantines afin que les élèves puissent avoir au moins un repas par jour « – créer une commission réunissant État, collectivités territoriales, enseignants et parents d’élèves afin de planifier la construction et rénovation des établissements ainsi que le suivi des constructions. Ces nouvelles constructions prendront en compte la nécessité d’accroître le nombre de places et seront adaptées aux risques naturels majeurs (cyclones, séismes). Elles auront pour objectif de mettre fin au système des rotations tout en privilégiant la construction d’établissements à taille humaine. »
🖋️n°CL308 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 169, insérer l’alinéa suivant : « Afin de mieux prendre en compte les besoins spécifiques liés à la forte croissance démographique et aux difficultés structurelles du système de santé à Mayotte, l’État s’engage à réviser le coefficient géographique applicable aux financements des établissements de santé de ce territoire. Cette révision devra permettre une compensation plus juste des surcoûts liés à l’insularité, aux charges de fonctionnement, à la faiblesse des équipements, au sous-dimensionnement des effectifs médicaux et à la pression démographique exceptionnelle constatée dans le département. »
🖋️n°CL138 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Après l’alinéa 180, insérer les cinq alinéas suivants : « La défaillance du service public s’agrandit de jour en jour à Mayotte, faute d’investissement. En septembre 2020, le Défenseur des droits affirmait que les droits fondamentaux n’étaient « pas effectifs » sur l’archipel notamment du fait du « manque de soins ». En effet, Mayotte ne compte que 260 médecins pour plus de 320 000 habitants, et le nombre de lits d’hospitalisation disponibles représente à peine 40 % de la moyenne nationale. Face à ces constats, l’État s’engage à : « – Développer un plan pluriannuel d’investissement sur la santé notamment dans les équipements ; « – Garantir la santé publique pour toutes et tous, notamment en mettant en place l’aide médicale d’État (AME) à Mayotte ; « – Accélérer la construction du deuxième hôpital annoncé dès 2019 par Emmanuel Macron et maintenir l’hôpital provisoire tant qu’il n’est pas opérationnel ; « – Développer un pôle santé et l’offre de formation en santé à Mayotte. »
🖋️n°CL139 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
I. – À l’alinéa 181, substituer aux mots : « en 2031 » le mot : « immédiatement ». II. – En conséquence, à l’alinéa 183, substituer au mot : « progressivement » le mot :  « immédiatement ». III. – En conséquence, substituer aux alinéas 184 et 185 l’alinéa suivant : « À Mayotte, le SMIC horaire brut est de 8,98 €, contre 11,88 € dans le reste de la France, et le revenu de solidarité active (RSA) y est fixé à 50 % du montant versé en hexagone. D’autres aides sociales sont également moins élevées à Mayotte, telles que les allocations familiales. Le complément familial, l’allocation de rentrée scolaire (ARS), la prime d’activité, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), le RSA et les aides au logement sont soumis à des conditions nettement moins favorables. Au vu de ces disparités inacceptables, l’État s’engage à aligner le SMIC et les prestations sociales sur les niveaux de l’hexagone dès la promulgation de la présente loi. » IV. – En conséquence, rédiger ainsi la deuxième phrase de l’alinéa 187 : « C’est pourquoi la convergence du SMIC net sera effective au plus tard en décembre 2025. » V. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 189 : « La convergence du niveau des allocations individuelles de solidarité interviendra concurremment à celle du SMIC net. Cela vaut notamment pour le revenu de solidarité active (RSA) et l’allocation aux adultes handicapés (AAH), mais aussi pour les prestations familiales, y compris la prestation d’accueil du jeune enfant. »
🖋️n°CL151 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
À la deuxième phrase de l’alinéa 184, substituer à l’année : « 2031 » l’année : « 2027 ».
🖋️n°CL362 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Alinéa 189 Supprimer cet alinéa.
🖋️n°CL152 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
À la fin de la seconde phrase de l’alinéa 191, substituer aux mots : « si les conditions opérationnelles sont réunies » les mots : « à partir de 2027 ».
🖋️n°CL143 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Après l’alinéa 191, insérer les sept alinéas suivants : « L’Insee montre qu’en 2022, « pour consommer comme un ménage moyen de France métropolitaine, il faut dépenser 18 % de plus à Mayotte ». Dans le même temps, 77 % des habitant·es vivent sous le seuil de pauvreté, soit 5 fois plus que dans l’Hexagone. Le taux de chômage atteint 37 %. En 2018, l’Insee indiquait que la moitié de la population vivait avec moins de 260 euros par mois, soit un niveau de vie médian six fois plus faible qu’en France hexagonale. Dans l’objectif de mettre fin à la pauvreté à Mayotte, l’État s’engage à : « – aligner immédiatement le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) et les prestations sociales sur l’Hexagone ; « – bloquer à la baisse les prix de l’eau, de l’alimentation, de l’énergie et des télécommunications ; « – renforcer l’encadrement des marges de la grande distribution ; « – renforcer les moyens des Observatoires des prix, des marges et des revenus ; « – mettre en place un chèque alimentaire mensuel pour aider les ménages les plus modestes ; « – intégrer Mayotte dans la liste des territoires pouvant avoir recours au dispositif expérimental d’encadrement des loyers actuellement en vigueur en zone tendue. »
🖋️n°CL150 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Après l’alinéa 192, insérer l’alinéa suivant : « En préalable à toute action immobilière, l’État dotera la commission d’urgence foncière des moyens nécessaires à l’accomplissement rapide de sa mission. »
🖋️n°CL147 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Après l’alinéa 203, insérer les huit alinéas suivants : « Afin de garantir un logement digne pour toutes et tous, l’État s’engage notamment : « – à garantir le relogement durable de toutes les personnes présentes à Mayotte ou, si les personnes l’acceptent, sur le reste du territoire national, qu’elles y soient de manière régulière ou non, et de ne procéder à aucune expulsion sans solution de relogement ; « – à mettre en oeuvre un plan pluriannuel d’investissement et de développement d’un service public du logement ; « – à organiser un véritable plan logement en outre-mer à la hauteur des besoins ; « – à s’assurer que les dérogations exceptionnelles aux règles de l’urbanisme ne reposent que sur l’objectif de construire des logements dignes aux mahorais et, de ce fait, interdire toute construction ne pouvant garantir la sécurité des personnes et la préservation de l’environnement ; « – à prendre en compte les besoins de confort thermique en milieu tropical dans les opérations de reconstruction et les intégrer dans les nouvelles normes de construction ; « – à favoriser l’accès au logement social et lutter contre les pénuries, via une application rigoureuse de la loi « Droit au logement opposable ; « – à intégrer Mayotte dans la liste des territoires pouvant avoir recours au dispositif expérimental d’encadrement des loyers actuellement en vigueur en zone tendue. »
🖋️n°CL216 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 206 par la phrase suivante : « La sortie du tout-enfouissement doit poursuivre un objectif de réduction de 0 % de déchets traités par enfouissement à Mayotte à l’horizon 2031. »
🖋️n°CL326 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Après l’alinéa 212, insérer les deux alinéas suivants : « Le ramassage et la valorisation des déchets seront renforcés et encadrés par des mesures réglementaires pour assurer un service public fiable, même en période de crise, et répondre aux enjeux sanitaires et écologiques du territoire. « Une analyse environnementale sera systématiquement menée préalablement au choix des sites d’entreposage des déchets afin d’éviter les installations en bordure d’écosystèmes sensibles. »
🖋️n°CL356 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 213, insérer l’alinéa suivant : « À titre dérogatoire compte tenu du nombre d’habitants concernés, et pour une durée de 5 ans, le Gouvernement s’engage à prévoir, dans le cadre des lois de finances, que le syndicat mixte de collecte et traitement des déchets ménagers de Mayotte est éligible à la dotation d’équipement des territoires ruraux ; il s’engage à rendre également éligible le syndicat mixte à la dotation de soutien à l’investissement local ainsi qu’au fonds vert. »
🖋️n°CL222 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 213, insérer l’alinéa suivant : « À titre dérogatoire compte tenu du nombre d’habitants concernés, et pour une durée de 5 ans, le Gouvernement s’engage à prévoir, dans le cadre des lois de finances, que le syndicat mixte de collecte et traitement des déchets ménagers de Mayotte est éligible à la dotation d’équipement des territoires ruraux ; il s’engage à rendre également éligible le syndicat mixte à la dotation de soutien à l’investissement local ainsi qu’au fonds vert. »
🖋️n°CL229 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter la seconde phrase de l’alinéa 217 par les mots : « , du conseil scientifique du patrimoine naturel de Mayotte ainsi que des naturalistes et gestionnaires d’aires protégées ».
🖋️n°CL141 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Après l’alinéa 218, insérer les quatre alinéas suivants : « Conscient du rôle du réchauffement climatique dans la multiplication des catastrophes naturelles et de la nécessité de faire de Mayotte un territoire à l’avant-garde de la bifurcation écologique, l’État s’engage à :  « – reconstruire Mayotte en préservant l’environnement, en intégrant la gestion parcellaire des eaux de pluie aux nouvelles règles techniques auxquelles sont soumises les nouvelles constructions et travaux, mais aussi en garantissant que les mesures relatives aux constructions contribuent systématiquement à prévenir le ruissellement et ses effets sur les constructions ; « – ne pas reconstruire contre l’environnement en établissant un plan de reforestation de l’archipel et de renaturation des mangroves, en mettant en œuvre un plan de sensibilisation aux risques naturels pour maintenir durablement une culture du risque et favoriser la résilience du territoire. En outre, l’État s’engage à initier une grande campagne de régénération de la cocoteraie et des arbres fruitiers ; « – sur le plan énergétique, l’État fixe un objectif de 100 % d’énergies renouvelables et l’autonomie énergétique en développant des solutions innovantes et en développant les filières de formations correspondantes. En ce sens, l’État prévoit un investissement pluriannuel de 300 millions d’euros en faveur de l’autonomie énergétique et du passage à 100 % d’énergies renouvelables dans les Outre-mer. »
🖋️n°CL84 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 230, substituer aux mots : « l’extension du service militaire adapté (SMA), avec » les mots :  « le renforcement et la généralisation à terme du service militaire adapté (SMA), avec l’extension du dispositif et ».
🖋️n°CL71 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Compléter l’alinéa 238 par la phrase suivante : « À titre d’exemple, le projet de casernement de la police à Mamouzou sera mené à bien au plus vite. »
🖋️n°CL233 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 247 par la phrase suivante : « S’agissant du projet de piste longue à Mayotte, l’État reprendra sans délai la concertation préalable menée par la commission nationale du débat public et constituera un comité de suivi du projet ; ».
🖋️n°CL327 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Après l’alinéa 254, insérer l’alinéa suivant :  « L’État met en place à Mayotte une stratégie de soutien au micro-crédit avec en particulier des actions de reconnaissance et d’appui aux systèmes communautaires d’épargne et de financement informel, inspirés des pratiques traditionnelles locales, les shikowas. »
🖋️n°CL310 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 260, insérer l’alinéa suivant : « ○ la mise en place d’un réseau de transport scolaire structurant l’ensemble de l’île de Mayotte autour des cinq secteurs géographiques suivants : Petite Terre, Grande Terre, Nord, Centre et Sud. »
🖋️n°CL140 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Après l’alinéa 273, insérer les cinq alinéas suivants : « Avec 11 579 € en 2022 contre 38 775 € en moyenne nationale, Mayotte connaît le PIB par habitant le plus bas de France. 55 % des emplois se concentrent dans le secteur tertiaire non marchand (secteur public principalement), 29 % dans le tertiaire marchand, 9 % dans la construction, 5 % dans l’industrie, 2 % dans l’agriculture. Suite au rapport d’information du 15 janvier 2025 sur l’avenir institutionnel des Outre-mer, réalisé par la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale, et appuyé sur le rapport de la Cour des comptes de juin 2022, constatant que « l’économie [de Mayotte] ne produit quasiment aucune valeur ajoutée », l’État français prend l’engagement de relancer l’activité économique de l’archipel, au service des Mahorais. En ce sens, l’État s’engage à : « – réserver une part minimale de 50 % des marchés publics passés dans le cadre de la reconstruction de Mayotte aux entreprises locales, en particulier les TPE et PME, et, pour les entreprises non-locales, favoriser celles qui s’engagent à recruter des Mahorais pour la durée des travaux ; « – permettre, dans le cas de difficultés durables pour les TPE et PME, l’abandon partiel des créances de cotisations et contributions sociales et patronales dues au titre des rémunérations versées pendant la période comprise entre le 14 décembre 2024 et le 31 décembre 2025, sous certaines conditions et dans la limite de 50 % de celles-ci ; « – instaurer un bouclier douanier via une taxe kilométrique en faveur des productions locales à faible empreinte écologique ; « – créer des lycées professionnels maritimes et des formations supérieures pour en faire des territoires pilotes de l’économie de la mer. »
🖋️n°CL307 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 274, insérer les trois alinéas suivants : « Afin d’assurer la régularité, la sécurité et la résilience du service public de transport maritime entre Petite-Terre et Grande-Terre, indispensable à la vie quotidienne des Mahorais, l’État finance, au cours de l’année 2026, l’acquisition d’une barge supplémentaire conforme aux normes internationales de sécurité en vigueur. Ce financement inclut les dépenses de mise en exploitation et d’adaptation technique du service. « Dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, un plan de sécurisation et de mise en conformité de l’ensemble de la flotte opérée par le service des transports maritimes de Mayotte est élaboré conjointement par l’État et le Conseil départemental. Il prévoit notamment les mesures relatives à la certification ISM (International Safety Management), à la formation des équipages, au recrutement des cadres techniques nécessaires à l’exploitation et à l’organisation optimale des flux passagers et véhicules. « En parallèle, l’État engage, avec les collectivités territoriales concernées, une étude de faisabilité d’un réseau de navettes maritimes internes à Grande-Terre, visant à désenclaver les zones périphériques de l’île et à soulager la pression exercée sur les infrastructures routières. Cette étude identifie les points de desserte pertinents et les conditions techniques, économiques et environnementales de leur mise en service. Elle est rendue publique et transmise au Parlement dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi. »
🖋️n°CL309 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Après l’alinéa 275, insérer 3 nouveaux alinéas ainsi rédigés :  « Le Gouvernement est chargé de conduire, en concertation avec les collectivités territoriales de Mayotte, les autorités portuaires, les acteurs économiques et les services de l’État, une étude préalable visant à définir les conditions techniques, juridiques et financières permettant d’engager la procédure de classement du port de Longoni en grand port maritime. Cette étude, qui prendra en compte les besoins de développement économique, logistique, environnemental et social du territoire, devra être remise au Parlement dans un délai de dix-huit mois à compter de la promulgation de la présente loi. Sur la base des conclusions de cette étude, le Gouvernement présentera un rapport annuel d’avancement au Parlement, détaillant les actions entreprises pour la mise en œuvre de ce projet et les perspectives de développement du port de Longoni. »
🖋️n°CL85 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 277 par la phrase suivante : « Dans ce cadre, l’État s’engage à faire de Mayotte la base arrière du projet gazier du canal du Mozambique, porté par TotalEnergies et d’autres entreprises gazières et pétrolières. »
🖋️n°CL369 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 279, supprimer le mot : « internationale ».
🖋️n°CL73 Tombé
Nadège Abomangoli
05/06/2025
À l’alinéa 22, substituer à l’année :  « 2031 » la date :  « décembre 2025 ». 
🖋️n°CL332 Tombé
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 132, insérer les trois alinéas suivants :  « Un plan de rénovation et de redimensionnement des infrastructures de distribution d’eau potable sera mis en œuvre afin de garantir les principes de continuité, d’égalité et d’adaptabilité du service public. « Le stockage et la récupération des eaux de pluies seront facilités et encouragés pour les ménages.  « En particulier, seront encouragées les solutions et sources alternatives d’accès à l’eau (multiplication des bornes fontaines, stockage et récupération des eaux de pluie, distribution de contenants propres, accompagnement à l’utilisation des eaux de surface) dans les zones où le service public d’eau n’est pas suffisant ou efficient. »
🖋️n°CL325 Tombé
Charles Fournier
05/06/2025
Après l’alinéa 132, insérer les trois alinéas suivants :  « Un plan de rénovation et de redimensionnement des infrastructures de distribution d’eau potable sera mis en œuvre afin de garantir les principes de continuité, d’égalité et d’adaptabilité du service public. « Le stockage et la récupération des eaux de pluies seront facilités et encouragés pour les ménages.  « En particulier, seront encouragées les solutions et sources alternatives d’accès à l’eau (multiplication des bornes fontaines, stockage et récupération des eaux de pluie, distribution de contenants propres, accompagnement à l’utilisation des eaux de surface) dans les zones où le service public d’eau n’est pas suffisant ou efficient. »
🖋️n°CL370 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
Supprimer la dernière phrase de l’alinéa 189. 
🖋️n°CL364 Tombé
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À la dernière phrase de l’alinéa 189, substituer aux mots : « n’appelle pas d’ » les mots : « appelle un ».
Article 1
🖋️n°CL390 Adopté
Philippe Vigier
09/06/2025
I. – Un comité de suivi placé auprès du Premier ministre est chargé de veiller au suivi de la mise en œuvre et à l’évaluation de la loi n°       du       de programmation pour la refondation de Mayotte, et d’en rendre compte au Parlement. Le comité est présidé par une personnalité désignée par le Premier ministre. Il est composé : 1° De trois membres de l’Assemblée nationale et de trois membres du Sénat ; 2° De deux membres de la Cour des comptes, désignés par cette cour ; 3° De trois représentants de l’État, désignés au sein des administrations compétentes ; 4° De six représentants des élus locaux du Département-Région de Mayotte. Les membres du comité exercent leurs fonctions à titre gratuit. Les documents communiqués par le Gouvernement au comité de suivi sont transmis, pour information, aux commissions des Lois de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce comité remet un rapport public intermédiaire évaluant l’impact de la reconstruction et de la refondation de Mayotte, et la réalisation des investissements, avant le 1er juillet 2028. Ce rapport pourra donner lieu à un débat au Parlement. II. – Le comité de suivi est institué au plus tard trois mois après la promulgation de la présente loi.
🖋️n°CL182 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
I. – À compter de la promulgation de la présente loi et pour une durée de dix ans, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État intitulé « Dotation de rattrapage pour le Département-Région de Mayotte » visant à assurer la reconstruction et la refondation de Mayotte. Le montant de cette dotation est fixé chaque année en loi de finances initiale. II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Article 1 bis
🖋️n°CL1 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL219 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL223 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 1, substituer à la date :  « 31 décembre 2030 » la date :  « 14 décembre 2025 ». 
🖋️n°CL239 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 1, substituer à l’année :  « 2030 » l’année :  « 2027 ».
Article 2
🖋️n°CL414 Adopté
Philippe Gosselin
09/06/2025
À l’alinéa 7, substituer aux mots :  « les mots : “371‑2 du code civil,” » les mots :  « la première occurrence du mot : « enfant » ».
🖋️n°CL132 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 8, insérer les deux alinéas suivants : « c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :  « « La preuve de la contribution effective ne peut être apportée que par des justificatifs nominatifs ; » ».
🖋️n°CL415 Adopté
Philippe Gosselin
09/06/2025
I. – Rédiger ainsi l’alinéa 11 : « 4° Après le 10°, il est inséré un 10° bis ainsi rédigé : ». II. – En conséquence, au début de l’alinéa 12, substituer à la mention : « 16° » la mention : « 10° bis ».
🖋️n°CL196 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter cet article par les deux alinéas suivants :  « 5° Il est ajouté un 16° ainsi rédigé :  « « 16° Le 1° A de l’article L. 441‑7 est abrogé. » »
🖋️n°CL412 Adopté
Philippe Gosselin
09/06/2025
L’article L. 441‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est abrogé à compter du 1er janvier 2030.
🖋️n°CL245 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : « Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi modifié : « 1° La section 1 du chapitre Ier du titre II du livre IV est complétée par une sous-section 4 ainsi rédigée : « Sous-section 4 :Régularisation pour motif professionnel « Art. L. 421‑4‑1. – L’étranger pouvant justifier d’un contrat de travail à durée indéterminé signé depuis au moins six mois se voit délivrer de plein droit un titre de séjour pluriannuel portant la mention« salarié ». L’étranger pouvant justifier d’un contrat à durée déterminée signé depuis au moins six mois, en contrat d’intérim sur la même durée ou pouvant justifier d’une activité professionnelle qu’il exerce depuis au moins six mois se voit délivrer de plein droit un titre de séjour temporaire d’une durée d’un an portant la mention« travailleur temporaire ». « La délivrance de ces cartes entraine celle de l’autorisation de travail mentionnée à l’article L. 5221‑2 du code du travail. « Les dispositions de l’article L. 412‑1 du présent code ne sont pas applicables pour la délivrance de cette carte. « Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État. » ; « 2° Au deuxième alinéa de l’article L. 436‑4, après le mot :« articles », est insérée la référence :« L. 421‑4‑1, ». »
🖋️n°CL130 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Sous réserve des engagements internationaux de la France ou du livre II du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, et pour une durée de cinq ans à compter de la promulgation de la présente loi, aucun document de séjour ne peut être délivré à un étranger à Mayotte.
🖋️n°CL131 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Sous réserve des engagements internationaux de la France ou du livre II du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, et pour une durée de cinq ans à compter de la promulgation de la présente loi, aucun des titres de séjour pour motif professionnel mentionnés aux articles L. 421‑1 à L. 421‑35 et des titres de séjour pour motif d’études mentionnés aux articles L. 422‑1 à L. 422‑14 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ne peut être délivré à un étranger à Mayotte.
🖋️n°CL2 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL86 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL166 Rejeté
Émeline K/Bidi
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL242 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL3 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer les alinéas 2 à 4.
🖋️n°CL155 Non soutenu
Arnaud Bonnet
05/06/2025
Supprimer les alinéas 2 et 3. 
🖋️n°CL87 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 4.
🖋️n°CL108 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :  « 1° bis Au 2°, les mots : « et le niveau relatif à la connaissance de la langue française mentionné à l’article L. 413‑7 » sont supprimés ; »
🖋️n°CL7 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :  « 1° bis (nouveau) Le 8° est abrogé ; »
🖋️n°CL105 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :  « 1° bis Le 6° est abrogé ; ». 
🖋️n°CL8 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Rédiger ainsi l’alinéa 4 :  « 2° Le 8° bis est abrogé ; ».
🖋️n°CL4 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Supprimer les alinéas 5 à 8. 
🖋️n°CL9 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Substituer aux alinéas 5 à 8 l’alinéa suivant :  « 2° bis Le 8° ter est supprimé ; ».
🖋️n°CL5 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer les alinéas 9 et 10. 
🖋️n°CL89 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer les alinéas 9 et 10. 
🖋️n°CL240 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer les alinéas 9 et 10. 
🖋️n°CL10 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Après l’alinéa 10, insérer l’alinéa suivant :  « 3° bis (nouveau) Le 10° est abrogé ; ». 
🖋️n°CL107 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
I. – Après l’alinéa 10, insérer les deux alinéas suivants :  « 3° bis Au 12°, les mots : « et L. 434‑8 » sont supprimés ;  « 3° ter Le 14° est abrogé ; ». II. – En conséquence, compléter cet article par les trois alinéas suivants : « 5° Il est ajouté un 17° ainsi rédigé : « « 17° Le chapitre IV du titre III n’est pas applicable. » « II. – L’article L. 441‑9 est abrogé. »
🖋️n°CL11 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Après l’alinéa 10, insérer l’alinéa suivant :  « 3° bis (nouveau) Le 15° est abrogé ; ». 
🖋️n°CL6 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer les alinéas 11 et 12. 
🖋️n°CL88 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer les alinéas 11 et 12. 
🖋️n°CL241 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer les alinéas 11 et 12. 
🖋️n°CL263 Rejeté
Olivier Marleix
05/06/2025
À l’alinéa 12, substituer au mot :  « sept » le mot :  « dix ».
🖋️n°CL194 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter cet article par les deux alinéas suivants :  « 5° Il est inséré un 10° bis ainsi rédigé : « « 10° bis La section 8 du chapitre III du titre II du livre IV ne s’applique pas à Mayotte. » »
🖋️n°CL192 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter cet article par les trois alinéas suivants :  « 5° Il est inséré un 13° bis ainsi rédigé : « « 13° bis L’article L. 434‑6 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complété par un 4° ainsi rédigé : « « « 4° Un membre de la famille qui, de manière explicite et avérée, rejette l’appartenance de Mayotte à la République française et en a fait acte. » » »
🖋️n°CL187 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter cet article par les deux alinéas suivants : « 5° Il est inséré un 13° bis ainsi rédigé :  « 13° bis Au 1° de l’article L. 434‑7, après le mot : « ressources », sont insérés les mots : « d’origine licite et acquises conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, ». »
🖋️n°CL264 Rejeté
Olivier Marleix
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « II. – Toute demande de délivrance d’une carte de séjour temporaire à Mayotte, en application des articles L. 423‑23 ou L. 412‑2, est subordonnée à la réussite d’un test de compréhension de la langue française au niveau A2 et à une attestation de suivi d’un module de sensibilisation aux valeurs républicaines, délivré par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) ou par un organisme agréé. »
🖋️n°CL206 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant : 1° bis Le 1° est complété par les mots : « ainsi qu’un volet sur l’appartenance de Mayotte à la République française, sur son intégrité territoriale et sur ses frontières. »
🖋️n°CL104 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
La section 4 du chapitre III du titre II du livre IV du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complétée par un article L. 423‑13‑1 ainsi rédigé :  «  Art. L. 423‑13‑1. – Un enfant né à Mayotte, pour lequel l’article 2493 du code civil est applicable, se voit délivrer automatiquement, à l’âge de dix-huit ans, un titre de séjour pluriannuel portant la mention « vie privée familiale – jeune né en France ». »
🖋️n°CL12 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
L’article L. 441‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est abrogé.
🖋️n°CL106 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
L’article L. 441‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est abrogé.
🖋️n°CL273 Rejeté
Olivier Marleix
05/06/2025
L’article L. 441‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Le représentant de l’État à Mayotte ne peut délivrer, sauf circonstances exceptionnelles, de titre de séjour à Mayotte pour les étrangers entrés sur le territoire de Mayotte en infraction avec le droit d’entrée et de séjour sur le territoire de Mayotte. »
🖋️n°CL99 Irrecevable
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport présentant les conséquences des réformes de l’accès à la nationalité française à Mayotte sur les droits de l’enfant. 
🖋️n°CL319 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
Après l’article 2, insérer un article additionnel ainsi rédigé : Le livre VI du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complété par un article L. 621-4 ainsi rédigé : « Art. L. 621-4. – À Mayotte, le fait, pour tout étranger, de se maintenir sur le territoire sans être muni d’un titre de séjour en cours de validité ou d’un document l’autorisant à y demeurer est puni de trois mois d’emprisonnement, d’une amende de 3 750 euros et, sauf décision contraire motivée du juge, d’une interdiction de retour sur le territoire français pour une durée de deux ans. Les dispositions du présent article sont applicables sans préjudice des mesures d’éloignement prévues aux titres IV et V du présent code. »
Article 2 bis
🖋️n°CL313 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – Substituer au mot :  « les » les mots :  « l’effectivité des ».  II. – En conséquence, compléter par les mots :  « , incluant une analyse de leurs effets, de leur mise en œuvre et des perspectives d’évolution. »
🖋️n°CL14 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Compléter par les mots :  « , ainsi que leurs effets sur les flux migratoires et sur les conditions de vie des personnes migrantes. »
Article 2 ter
🖋️n°CL416 Adopté
Philippe Gosselin
09/06/2025
I. – À l’alinéa 1, substituer à la référence :  « 12° » la référence :  « 13° ». II. – En conséquence, au même alinéa, substituer à la référence :  « 12° bis » la référence :  « 13° bis ». III. – En conséquence, au début de l’alinéa 2, substituer à la mention :  « 12° bis » la mention :  « 13° bis ».
🖋️n°CL16 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL90 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL167 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL237 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
Article 3
🖋️n°CL19 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL91 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL168 Rejeté
Émeline K/Bidi
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL238 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL92 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Àl’alinéa 2, après le mot :  « reçue »,  insérer les mots :  « , sauf cas de force majeure ». 
Article 4
🖋️n°CL20 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL93 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL169 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL109 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
I. – À la première phrase de l’alinéa 2, substituer au mot :  « deux » le mot : « quatre ».  II. – En conséquence, à la seconde phrase du même alinéa, substituer au mot :  « trois » le mot :  « six ».
🖋️n°CL268 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « Tout acte de reconnaissance d’un enfant devant un officier d’état civil à Mayotte donne lieu à l’enregistrement des empreintes digitales du déclarant. Ces données sont conservées pendant une durée de cinq ans dans un fichier spécifique à la lutte contre la fraude à la filiation, accessible uniquement aux agents habilités des services de l’état civil, du parquet, de la préfecture et des services de police judiciaire. »
Article 5
🖋️n°CL21 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL94 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL170 Rejeté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL243 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL352 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, après la référence :  « L. 823‑11, » insérer les mots :  « le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « sept » et ».
🖋️n°CL112 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 2 par les mots :  « et le mot : « titre » est remplacé par le mot : « document » ; ».
🖋️n°CL111 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
Après l’alinéa 2, insérer les trois alinéas suivants :  « 1° bis L’article L. 823‑11 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :  « « Par dérogation aux articles 131‑30 et 131‑30‑2 du code pénal, la peine d’interdiction du territoire français est prononcée, à titre définitif ou pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable du délit prévu aux alinéas précédents. « « Toutefois, à titre exceptionnel, la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer l’interdiction du territoire français lorsque la décision aurait des conséquences manifestement disproportionnées sur la situation personnelle et familiale de l’étranger. » »
🖋️n°CL113 Irrecevable
Yoann Gillet
05/06/2025
« Article 5 bis « Le titre Ier du Livre V du code civil est ainsi modifié : « 1° À l’article 2492, après le mot : « Mayotte », la fin de l’article est ainsi rédigée : « , à l’exception des articles 19-1, 19-3, 19-4, 20-5, 21-7 à 21-12, 21-13-1, 21-13-2. » ; « 2° Les articles 2493, 2494 et 2495 sont abrogés. »
🖋️n°CL114 Irrecevable
Yoann Gillet
05/06/2025
« Article 5 bis  « Le titre Ier du Livre V du code civil est ainsi modifié : « 1° À la fin du premier alinéa de l’article 2493 du code civil, les mots : « d’un an », sont remplacés par les mots : « de deux ans » ; « 2° Au premier alinéa de l’article 2495, les mots : « d’un an », sont remplacés par les mots : « de deux ans ».»
🖋️n°CL133 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’article L. 831‑10 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, il est inséré un article L. 831‑11 ainsi rédigé : « Art. L. 831‑11. – Est puni de 3 750 euros d’amende le fait pour tout étranger âgé de plus de dix-huit ans de séjourner à Mayotte au-delà de la durée autorisée par son visa ou en méconnaissance de l’article L. 411‑1. « L’étranger condamné en application du présent article encourt la peine complémentaire de trois ans d’interdiction du territoire français. « Pour l’application du présent article, l’action publique ne peut être mise en mouvement que lorsque les faits ont été constatés lors d’une procédure de retenue aux fins de vérification du droit à la circulation ou de séjour dans les conditions prévues aux articles L. 813‑1 à L. 813‑4. »
Article 6
🖋️n°CL24 Adopté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Le 4° de l’article L. 761‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est abrogé.
🖋️n°CL189 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL127 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À la deuxième phrase de l’alinéa 2, substituer au mot : « également » le mot : « alternativement ».
🖋️n°CL207 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Le deuxième alinéa de l'article 6 est ainsi modifié : "Les mots ", dans des circonstances exceptionnelles," sont supprimés. 
🖋️n°CL23 Irrecevable
Nadège Abomangoli
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , dans des circonstances exceptionnelles, ». 
🖋️n°CL244 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , dans des circonstances exceptionnelles, ». 
🖋️n°CL134 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
L’article L. 515‑13 du code monétaire et financier est complété par un alinéa ainsi rédigé : « IV. – Aux fins de prévenir la commission d’actes d’ingérence au sens du 1 bis de l’article L. 562‑1, les concours financiers de l’Agence française de développement peuvent être suspendus par décision conjointe du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé de l’économie et des finances ».
Article 7
🖋️n°CL26 Adopté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL95 Adopté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL171 Adopté
Émeline K/Bidi
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL246 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL163 Non soutenu
Guillaume Gouffier Valente
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL272 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
« Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende le fait d’héberger sciemment un étranger en situation irrégulière à Mayotte, sans avoir procédé à son signalement à l’administration compétente dès la connaissance de cette situation. »
🖋️n°CL28 Tombé
Aurélien Taché
05/06/2025
I. – Supprimer les alinéas 1 à 7. II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 10. 
🖋️n°CL115 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 3, substituer aux mots :  « quarante-huit » les mots :  « quatre-vingt-seize ».
🖋️n°CL271 Tombé
Olivier Marleix
05/06/2025
À l’alinéa 3, après le mot :  « heures »,  insérer les mots :  « , éventuellement prorogeable pour vingt-quatre heures supplémentaires en cas de tentative avérée d’obstruction à l’organisation de l’éloignement ».
🖋️n°CL101 Tombé
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :  « Ces lieux spécifiquement adaptés à la prise en charge des besoins de l’unité familiale sont une solution transitoire avant l’interdiction définitive de l’enfermement administratif des enfants au 1er janvier 2027. »
🖋️n°CL373 Tombé
Béatrice Bellay
05/06/2025
Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :  « Ces lieux spécifiquement adaptés à la prise en charge des besoins de l’unité familiale sont une solution transitoire avant l’interdiction définitive de l’enfermement administratif des enfants au 1er janvier 2027. »
🖋️n°CL100 Tombé
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :  « L’ouverture de ces unités ne sera effective qu’après la publication dudit décret précisant les garanties. »
🖋️n°CL372 Tombé
Béatrice Bellay
05/06/2025
Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :  « L’ouverture de ces unités ne sera effective qu’après la publication dudit décret précisant les garanties. »
🖋️n°CL36 Tombé
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 5.
🖋️n°CL417 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
À l’alinéa 5, substituer aux mots : « un nouveau délai » les mots : « une nouvelle durée ».
🖋️n°CL37 Tombé
Nadège Abomangoli
05/06/2025
À la seconde phrase de l’alinéa 6, substituer aux mots :  « quarante-huit » les mots :  « vingt-quatre ». 
🖋️n°CL102 Tombé
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Compléter l’alinéa 6 par les deux phrases suivantes :  « La saisine du juge judiciaire suspend la décision d’obligation de quitter le territoire français jusqu’à la délivrance de l’ordonnance. Le magistrat du siège du tribunal judiciaire statue, par ordonnance, dans les quarante-huit heures suivant la saisine. »
🖋️n°CL374 Tombé
Béatrice Bellay
05/06/2025
Compléter l’alinéa 6 par les deux phrases suivantes :  « La saisine du juge judiciaire suspend la décision d’obligation de quitter le territoire français jusqu’à la délivrance de l’ordonnance. Le magistrat du siège du tribunal judiciaire statue, par ordonnance, dans les quarante-huit heures suivant la saisine. »
🖋️n°CL31 Tombé
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer les alinéas 8 et 9. 
🖋️n°CL33 Tombé
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Supprimer la seconde phrase de l’alinéa 9.
🖋️n°CL35 Tombé
Sandrine Nosbé
05/06/2025
À la fin de l’alinéa 10, substituer à l’année :  « 2028 » l’année :  « 2100 ». 
Article 8
🖋️n°CL38 Adopté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL96 Adopté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL172 Adopté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL248 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL411 Rejeté
Philippe Gosselin
09/06/2025
Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi modifié :  1° La section 4 du chapitre Ier du titre V du livre VI est ainsi modifiée : a) L’article L. 651‑7 est ainsi rédigé : « 1° Les articles L. 631‑2 et L. 631‑3 ne sont pas applicables à Mayotte ; « 2° Le 2° de l’article L. 632‑1 n’est pas applicable à Mayotte. » ; b) L’article L. 651‑7‑1 est abrogé ; 2° L’article L. 761‑8 est complété par un 9° ainsi rédigé : « 9° Au deuxième alinéa de l’article L. 743‑22, les trois occurrences du mot : « grave » sont supprimées. »
🖋️n°CL123 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
L’article L. 651‑7‑1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi rédigé : « Art. L. 651‑7-1. – Dans le Département de Mayotte, par dérogation à l’article L. 631‑1, l’autorité administrative est tenue d’expulser tout étranger dont la présence constitue une menace grave pour l’ordre public, sauf lorsqu’il s’agit d’un mineur.  « La menace grave pour l’ordre public est notamment constituée lorsque l’étranger a fait l’objet d’une condamnation définitive pour un crime ou un délit puni d’une peine d’au moins trois ans d’emprisonnement.  « Par dérogation au premier alinéa, en cas de comportements de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’État, ou liés à des activités à caractère terroriste, l’autorité administrative est tenue d’expulser tout étranger mineur de plus de seize ans. « En conséquence, les articles L. 631‑2, L. 631‑3 et L. 631‑4 ne sont pas applicables. »
🖋️n°CL198 Irrecevable
Yoann Gillet
05/06/2025
L’article L831-2 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est ainsi modifié : 1° Le quatrième alinéa est ainsi rédigé : « Est puni d'un an d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende, le fait pour un étranger de pénétrer ou de séjourner en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte ou à Saint-Pierre-et-Miquelon sans se conformer aux dispositions des articles L. 311-1 et L. 411-1 du présent code ou de s'y maintenir au-delà de la durée autorisée par son visa. » 2° Le cinquième alinéa est ainsi rédigé : « L'étranger condamné en application du présent article fait l'objet d'une peine complémentaire d'interdiction du territoire français soit à titre définitif soit pour une durée de dix ans au plus, sauf décision spécialement motivée. »
🖋️n°CL247 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : La section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre IV du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complétée par un article L. 441‑10 ainsi rédigé : « L. 441‑10. – À Mayotte, l’étranger pouvant justifier d’un contrat de travail à durée indéterminé signé depuis au moins six mois se voit délivrer de plein droit un titre de séjour pluriannuel portant la mention« salarié ». L’étranger pouvant justifier d’un contrat à durée déterminée signé depuis au moins six mois, en contrat d’intérim sur la même durée ou pouvant justifier d’une activité professionnelle qu’il exerce depuis au moins six mois se voit délivrer de plein droit un titre de séjour temporaire d’une durée d’un an portant la mention« travailleur temporaire ». « La délivrance de ces cartes entraine celle de l’autorisation de travail mentionnée à l’article L. 5221‑2 du code du travail. « Les dispositions de l’article L. 412‑1 du présent code ne sont pas applicables pour la délivrance de cette carte. « Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État. » ; « 2° Au deuxième alinéa de l’article L. 436‑4, après le mot :« articles », est insérée la référence :« L. 421‑4‑1, ». »
🖋️n°CL116 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, substituer aux mots :  « peut, par décision motivée, être » le mot :  « est ».
🖋️n°CL118 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer les mots :  « capable de discernement ».
🖋️n°CL117 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer le mot :  « directement ».
🖋️n°CL119 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
Supprimer les alinéas 3 à 5.
🖋️n°CL120 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
Supprimer l'alinéa 3.
🖋️n°CL121 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
Supprimer l'alinéa 4.
🖋️n°CL122 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
Supprimer l'alinéa 5.
Article 8 bis
🖋️n°CL39 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL97 Rejeté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL173 Rejeté
Émeline K/Bidi
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL278 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
Avant l’article 11, il est inséré un article ainsi rédigé : « Tout étranger qui sollicite la délivrance d’un visa donnant accès à Mayotte, s’engage sur l’honneur, lors du dépôt de sa demande de visa, à respecter l’intégrité territoriale de la République.» Aucun visa n’est délivré à un étranger qui refuse de s’engager à respecter l’intégrité territoriale de la République. Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État. »
Article 9
🖋️n°CL40 Adopté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL98 Adopté
Léa Balage El Mariky
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL174 Adopté
Elsa Faucillon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL274 Tombé
Olivier Marleix
05/06/2025
Compléter l’alinéa 3 par la phrase suivante :  « Les opérateurs de transfert de fonds exerçant à Mayotte transmettent mensuellement à TRACFIN un relevé nominatif des opérations de transfert d’espèces à destination de l’étranger supérieures à 200 euros. Ce relevé comporte : l’identité du donneur d’ordre, le montant, la date, la fréquence et le pays de destination. »
🖋️n°CL72 Tombé
Anchya Bamana
05/06/2025
I. – À l’alinéa 6, substituer au mot :  « six mois » le mot :  « un an ».  II. – En conséquence, au même alinéa, substituer au montant :  « 7 500 euros » le montant :  « 15 000 euros ».
🖋️n°CL275 Tombé
Olivier Marleix
05/06/2025
Après l’alinéa 6, insérer l’alinéa suivant : « L’étranger condamné en application du premier alinéa du présent article au titre de l’organisation de transferts de fonds visant à faire échec à la vigilance prévue à l’article L. 561‑10‑5 se voit également interdire d’exercer, directement ou indirectement, toute activité commerciale pendant cinq ans à compter de la date de la condamnation. »
Article 10
🖋️n°CE91 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant : « 1° bis Au dernier alinéa du même I, les mots : « ou au livre foncier » sont supprimés ».
🖋️n°CE92 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 6, substituer aux mots : « son annexe »  les mots : « ses annexes ».
🖋️n°CE94 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
I. – À la seconde phrase de l’alinéa 6, substituer aux mots : « est non occupant » les mots : « n’occupe pas le local ou l’installation ». II. – En conséquence, procéder à la même substitution au début de la seconde phrase de l’alinéa 9.
🖋️n°CE93 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
Au début de la première phrase de l’alinéa 9, substituer aux mots : « En cas d’occupation du local ou de l’installation » les mots : « Si le local ou l’installation est occupé ».  
🖋️n°CL470 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant : « 1° bis Au dernier alinéa du même I, les mots : « ou au livre foncier » sont supprimés ».
🖋️n°CL471 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 6, substituer aux mots : « son annexe »  les mots : « ses annexes ».
🖋️n°CL473 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
I. – À la seconde phrase de l’alinéa 6, substituer aux mots : « est non occupant » les mots : « n’occupe pas le local ou l’installation ». II. – En conséquence, procéder à la même substitution au début de la seconde phrase de l’alinéa 9.
🖋️n°CL472 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Au début de la première phrase de l’alinéa 9, substituer aux mots : « En cas d’occupation du local ou de l’installation » les mots : « Si le local ou l’installation est occupé ».  
🖋️n°CE13 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE52 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE85 Non soutenu
Guillaume Gouffier Valente
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE1 Rejeté
Yoann Gillet
04/06/2025
À la première phrase de l'alinéa 4, supprimer le mot :  « graves ».
🖋️n°CE16 Rejeté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 4, après le mot :  « publiques, »,  insérer les mots :  « ou que la personne à l’origine de l’édifice ne peut justifier d’une situation de présence régulière sur le territoire français, »
🖋️n°CE17 Rejeté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :  « Lorsque la personne à l’origine de l’édifice ne peut justifier d’une présence régulière sur le territoire français, l’acte de démolition peut se faire sans délai, dans des conditions fixées par décret. ».
🖋️n°CE71 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
À l’alinéa 5, après le mot :  « urgence », insérer les mots :  « , adaptée aux besoins et à la situation familiale des personnes expulsées, conformément à l’avis du Conseil d’État, » 
🖋️n°CE15 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
I. – À la deuxième phrase de l’alinéa 6, substituer aux mots :  « quinze jours » les mots :  « un mois » II. – En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 9, procéder à la même substitution.
🖋️n°CE18 Rejeté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
Compléter l’alinéa 9 par la phrase suivante :  « Lorsque les occupants ne peuvent justifier d’une présence régulière sur le territoire français, l’acte d’évacuation peut intervenir sans délai, dans des conditions fixées par décret. »
🖋️n°CE19 Rejeté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
Compléter l’alinéa 9 par la phrase suivante :  « Lorsque les occupants ne peuvent justifier d'une présence régulière sur le territoire français, l’acte d’évacuation peut intervenir sous vingt-quatre heures, dans des conditions fixées par décret. »
🖋️n°CE95 Rejeté
Frantz Gumbs
10/06/2025
À l’alinéa 11, substituer aux mots : « de l’article L. 521‑2 » les mots : « des articles L. 521‑1 à L. 521‑3 ».
🖋️n°CE14 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Supprimer l'alinéa 12.
🖋️n°CE42 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer l'alinéa 12.
🖋️n°CE2 Rejeté
Yoann Gillet
04/06/2025
L’accès aux logements sociaux financés ou construits dans le cadre des politiques publiques de reconstruction ou de résorption de l’habitat informel à Mayotte est réservé, en priorité, aux citoyens français ainsi qu’aux étrangers en situation régulière depuis plus de cinq années sur le territoire national.
🖋️n°CE44 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – Afin de soutenir et d’accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre d’opérations prioritaires de résorption de l’habitat insalubre à Mayotte, qualifiées d’intérêt public majeur, le représentant de l’État dans le département peut, par arrêté motivé, accorder des dérogations temporaires et proportionnées aux règles d’urbanisme et d’environnement applicables. II. – Ces opérations sont inscrites dans un cadre d’urgence à caractère civil élargi à l’ensemble du territoire mahorais, conformément aux dispositions du code de l’urbanisme, afin de faciliter la conduite des projets d’aménagement et de renouvellement urbain indispensables à la lutte contre l’habitat indigne. III. – Dès la phase initiale des projets, le préfet organise la concertation et la coordination entre l’ensemble des acteurs concernés, notamment l’autorité environnementale, l’Agence régionale de santé et la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, en vue d’anticiper les besoins, d’harmoniser les procédures et d’éviter un alourdissement des délais d’instruction. IV. – Les dérogations prévues peuvent notamment permettre, dans le cadre défini par l’arrêté préfectoral : 1° l’éligibilité des projets à une procédure d’instruction adaptée relative à l’autorisation environnementale ; 2° la mise en compatibilité d’office des documents d’urbanisme, sur le modèle de la déclaration de projet ; 3° la déclaration d’utilité publique des projets nécessaires à la résorption de l’habitat insalubre. V. – L’arrêté préfectoral fixe le périmètre, la nature, la durée des dérogations ainsi que les conditions d’accompagnement et de suivi garantissant la protection de la santé publique, de la sécurité et de l’environnement, tout en assurant la cohérence avec les objectifs d’intérêt général du projet. VI. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application de cet article, les critères d’évaluation des demandes et les garanties liées à la mise en œuvre des dérogations. »
🖋️n°CE72 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
L’État se fixe pour objectif d’identifier le poids et les caractéristiques du secteur informel mahorais afin de valoriser les initiatives innovantes et pérennes, accompagner la formalisation des activités concernées et lever les freins à cette formalisation.
🖋️n°CE43 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
 I. – Pour une durée de trois ans à compter d’une date fixée par décret et au plus tard le 1er janvier 2026, une expérimentation est conduite à Mayotte afin de lutter contre l’habitat indigne et insalubre par la création de parcs de logements temporaires tremplin. Cette expérimentation vise à accueillir temporairement des ménages en situation de grande précarité dans des logements gérés par des opérateurs sociaux ou des bailleurs qualifiés, en facilitant leur accès progressif à un logement social pérenne. II. – Au plus tard douze mois avant le terme de l’expérimentation, un comité en réalise l’évaluation afin de déterminer les suites qu’il convient de lui donner. Ce comité comprend notamment des représentants du ministre chargé du logement, du ministre chargé des outre-mer, des collectivités territoriales concernées, des bailleurs sociaux, ainsi que des personnalités qualifiées dans le domaine de la lutte contre l’habitat indigne. Sa composition est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé des outre mer et du ministre chargé du logement. Ce comité ne perçoit pas de financement public. III. – L’évaluation conduite par le comité mentionné au II s’attache notamment à apprécier l’efficacité du dispositif de logement tremplin pour améliorer les conditions de vie des ménages, à évaluer la capacité des opérateurs sociaux à assurer la gestion, l’orientation et le suivi des publics relogés en lien avec les contingents réservataires, à analyser les effets de l’ouverture progressive des droits sociaux, notamment l’accès aux aides personnalisées au logement, pour améliorer la solvabilité des ménages et favoriser leur glissement vers le logement social pérenne, ainsi qu’à examiner la pertinence des critères de priorisation, notamment en faveur des personnes étrangères en situation régulière résidant depuis plus de dix ans sur le territoire. IV. – Les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation prévue au I sont définies par décret. La liste des communes de Mayotte participant à l’expérimentation est fixée par arrêté du ministre chargé du logement. 
🖋️n°CE61 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
I. – À titre expérimental et pour une durée de cinq ans, un dispositif d’auto-construction encadrée destiné à accompagner les personnes ou familles en situation de précarité résidentielle ou vivant en habitat informel dans des démarches de reconstruction ou d’édification de logements respectant des normes de sécurité, d’hygiène et de salubrité, adaptées aux spécificités locales et climatiques, est mis en place à Mayotte. II. – Ce dispositif comporte notamment : 1° La mise à disposition à prix régulé de matériaux de construction de première nécessité, via un réseau de fournisseurs agréés ou un dispositif de bonification des achats ; 2° Un accompagnement technique, administratif et juridique par des opérateurs agréés (associations, collectivités, bailleurs sociaux, architectes humanitaires, etc.) dans la conception, le montage et la sécurisation du projet de construction ; 3° L’insertion des bénéficiaires dans des actions de formation aux techniques de construction adaptées (résilience cyclonique, matériaux biosourcés, etc.) ; 4° La reconnaissance de ces opérations comme répondant aux objectifs de l’article L. 301‑1 du code de la construction et de l’habitation ; 5° L’instruction spécifique de ces projets au sein des programmes d’habitat indigne, des opérations d’aménagement ou des dispositifs de résorption de l’habitat informel à Mayotte. III – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article, en particulier les critères d’éligibilité des bénéficiaires, des territoires concernés et des opérateurs habilités. IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CL250 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : « I. – Pour une durée de trois ans à compter d’une date fixée par décret et au plus tard le 1er janvier 2026, une expérimentation est conduite à Mayotte afin de lutter contre l’habitat indigne et insalubre par la création de parcs de logements temporaires tremplin. Cette expérimentation vise à accueillir temporairement des ménages en situation de grande précarité dans des logements gérés par des opérateurs sociaux ou des bailleurs qualifiés, en facilitant leur accès progressif à un logement social pérenne. II. – Au plus tard douze mois avant le terme de l’expérimentation, un comité en réalise l’évaluation afin de déterminer les suites qu’il convient de lui donner. Ce comité comprend notamment des représentants du ministre chargé du logement, du ministre chargé des outre-mer, des collectivités territoriales concernées, des bailleurs sociaux, ainsi que des personnalités qualifiées dans le domaine de la lutte contre l’habitat indigne. Sa composition est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé des outre mer et du ministre chargé du logement. Ce comité ne perçoit pas de financement public. III. – L’évaluation conduite par le comité mentionné au II s’attache notamment à apprécier l’efficacité du dispositif de logement tremplin pour améliorer les conditions de vie des ménages, à évaluer la capacité des opérateurs sociaux à assurer la gestion, l’orientation et le suivi des publics relogés en lien avec les contingents réservataires, à analyser les effets de l’ouverture progressive des droits sociaux, notamment l’accès aux aides personnalisées au logement, pour améliorer la solvabilité des ménages et favoriser leur glissement vers le logement social pérenne, ainsi qu’à examiner la pertinence des critères de priorisation, notamment en faveur des personnes étrangères en situation régulière résidant depuis plus de dix ans sur le territoire. IV. – Les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation prévue au I sont définies par décret. La liste des communes de Mayotte participant à l’expérimentation est fixée par arrêté du ministre chargé du logement. »
🖋️n°CL251 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :  « I. – Afin de soutenir et d’accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre d’opérations prioritaires de résorption de l’habitat insalubre à Mayotte, qualifiées d’intérêt public majeur, le représentant de l’État dans le département peut, par arrêté motivé, accorder des dérogations temporaires et proportionnées aux règles d’urbanisme et d’environnement applicables. II. – Ces opérations sont inscrites dans un cadre d’urgence à caractère civil élargi à l’ensemble du territoire mahorais, conformément aux dispositions du code de l’urbanisme, afin de faciliter la conduite des projets d’aménagement et de renouvellement urbain indispensables à la lutte contre l’habitat indigne. III. – Dès la phase initiale des projets, le préfet organise la concertation et la coordination entre l’ensemble des acteurs concernés, notamment l’autorité environnementale, l’Agence régionale de santé et la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, en vue d’anticiper les besoins, d’harmoniser les procédures et d’éviter un alourdissement des délais d’instruction. IV. – Les dérogations prévues peuvent notamment permettre, dans le cadre défini par l’arrêté préfectoral : 1° l’éligibilité des projets à une procédure d’instruction adaptée relative à l’autorisation environnementale ; 2° la mise en compatibilité d’office des documents d’urbanisme, sur le modèle de la déclaration de projet ; 3° la déclaration d’utilité publique des projets nécessaires à la résorption de l’habitat insalubre. V. – L’arrêté préfectoral fixe le périmètre, la nature, la durée des dérogations ainsi que les conditions d’accompagnement et de suivi garantissant la protection de la santé publique, de la sécurité et de l’environnement, tout en assurant la cohérence avec les objectifs d’intérêt général du projet. VI. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application de cet article, les critères d’évaluation des demandes et les garanties liées à la mise en œuvre des dérogations. »
🖋️n°CL252 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : « I. – Afin de faciliter la mise en œuvre des politiques de régularisation foncière et de maîtrise de l’urbanisation dans le département de Mayotte, l’État peut, à titre expérimental et pour une durée de cinq ans, mettre en œuvre, dans le respect des compétences respectives des collectivités territoriales, une coordination renforcée des services de l’État et des établissements publics compétents, en lien avec les collectivités territoriales intéressées. II. – Cette coordination vise à : 1° Identifier les modalités de simplification des procédures administratives applicables à la régularisation foncière, dans le respect des droits des tiers ; 2° Définir un cadre juridique permettant, le cas échéant, l’adaptation des règles du code de l’urbanisme et du code de la propriété des personnes publiques à la situation particulière du territoire, notamment en matière d’indivision et de domanialité ; 3° Encourager, par des mesures d’accompagnement réglementaires, l’accès à la propriété formelle et la sécurisation des occupations du foncier public ou privé irrégulièrement occupé. III. – Un rapport d’évaluation de cette expérimentation est transmis au Parlement au plus tard six mois avant son terme. »
🖋️n°CL165 Irrecevable
Guillaume Gouffier Valente
05/06/2025
🖋️n°CL376 Irrecevable
Béatrice Bellay
05/06/2025
A l’alinéa 4, après les mots « le représentant de l'État dans le département peut, » ajouter les mots suivants :  « après un rapport de diagnostic des possibilités techniques et des mesures correctives permettant de remédier, même temporairement, à la situation d'insalubrité et de sécuriser les conditions de vie, » 
🖋️n°CL375 Irrecevable
Béatrice Bellay
05/06/2025
A l’alinéa 5, ajouter après les mots « une proposition de relogement ou d’hébergement d’urgence » les mots suivants :   « , adaptée aux besoins et à la situation familiale des personnes expulsées, conformément à l’avis du Conseil d’État, » 
🖋️n°CL377 Irrecevable
Béatrice Bellay
05/06/2025
A l’alinéa 5, ajouter une deuxième phrase rédigée ainsi :   « Le rapport précise la nature de l’insalubrité constatée et prévoit des préconisations techniques et des mesures correctives permettant de remédier, même temporairement, à la situation d'insalubrité et de sécuriser les conditions de vie. » 
Article 11
🖋️n°CL44 Adopté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL47 Adopté
Sandra Regol
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL177 Adopté
Émeline K/Bidi
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL51 Irrecevable
Sandra Regol
05/06/2025
I. – À l’alinéa 23, remplacer les mots : « chambre d’appel de la cour d’appel de Saint-Denis de la Réunion à » par les mots :  « cour d’appel de ». II. – En conséquence, à l’alinéa 25, remplacer les mots :  « de la chambre de » par le mot :  « à ». III. – En conséquence, aux alinéas 26, 27 et 29, procéder à la même modification. 
🖋️n°CL281 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
Article additionnel après l’article 11 « Dans les communes de Mayotte, le représentant de l’État peut, par arrêté motivé, interdire la circulation des mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte entre 22h et 6h du matin. Cette mesure peut être prononcée pour une durée maximale de six mois, renouvelable. Les contrevenants sont reconduits à leur domicile ou remis à l’Aide Sociale à l’Enfance. Les parents peuvent être sanctionnés par une amende forfaitaire de 135 €. »
🖋️n°CL413 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
Après l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :  « 1° A Le chapitre IV du titre Ier du livre II est complété par un article L. 214‑5 ainsi rédigé : « « Art. L. 214‑5. – À Mayotte, dans la zone contiguë définie à l’article 10 de l’ordonnance n° 2016‑1687 du 8 décembre 2016, les personnels de la police nationale ou les militaires de la gendarmerie nationale peuvent exercer les contrôles nécessaires en vue de prévenir et réprimer le trafic d’armes, la commission d’infractions aux lois et règlements douaniers, fiscaux, sanitaires ou d’immigration sur le territoire terrestre, dans les eaux intérieures ou dans la mer territoriale. » »
🖋️n°CL48 Tombé
Sandra Regol
05/06/2025
À l’alinéa 6, après le mot :  « Mayotte, », insérer les mots :  « à titre expérimental et pour une durée de trois ans, ».
🖋️n°CL126 Tombé
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 6, supprimer le mot : « graves ». 
🖋️n°CL395 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
I. – À l’alinéa 6, après les mots : « A à D », insérer les mots : « définis à l’article L. 311‑2 ». II. – En conséquence, à la fin du même alinéa, supprimer les mots : « , tels que définis à l’article L. 311‑2. ». 
🖋️n°CL397 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
Après le mot : « journalistes »,  rédiger ainsi la fin de l'alinéa 7 : « ni leur domicile ».
🖋️n°CL49 Tombé
Sandra Regol
05/06/2025
À l’alinéa 9, après le mot :  « mentionne », insérer les mots :  « les armes et objets pouvant faire l’objet d’une saisie, ».
🖋️n°CL398 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
À la dernière phrase de l’alinéa 18, substituer aux mots :  « les lieux concernés » les mots : « ces lieux ».
🖋️n°CL399 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 19, substituer aux mots : « leur qualité et leur » les mots : « dont il précise la qualité et le ».
🖋️n°CL46 Tombé
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer les alinéas 30 à 44.
🖋️n°CL57 Tombé
Nadège Abomangoli
05/06/2025
I. – À l’alinéa 30, après le mot : « personne », insérer le mot : « majeure ». II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 32.
🖋️n°CL58 Tombé
Sandrine Nosbé
05/06/2025
À l’alinéa 30, substituer au mot : « information » le mot : « accord ».
🖋️n°CL54 Tombé
Sandra Regol
05/06/2025
À la fin de la seconde phrase de l’alinéa 32, substituer aux mots : « , sauf impossibilité dûment justifiée » les mots :  « ou de l’adulte approprié mentionné au dernier alinéa de l’article L. 311‑1 du code de la justice pénale des mineurs désigné par le juge des libertés et de la détention ».
🖋️n°CL401 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
À l’alinéa 40, supprimer les mots : « , au plus tard, ».
🖋️n°CL50 Tombé
Sandra Regol
05/06/2025
I. – À l’alinéa 45, après le mot :  « éléments »,  insérer les mots :  « ou des objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique ». II. – Au début de l’alinéa 46, ajouter les mots :  « Lorsque la saisie porte sur une arme, des munitions ou un de ses éléments, ». III. – En conséquence, au même alinéa, après la référence :  « L. 342‑2 », insérer les mots : « ou son avocat ». IV. – En conséquence, compléter le même alinéa par les mots :  « qui ne peut intervenir avant les délais prévus à l’article L. 342‑4 ». V. – En conséquence, après l’alinéa 47, insérer l’alinéa suivant :  « Lorsque la saisie porte sur des objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique, le représentant de l’État dans le département peut, dès la fin des délais prévus à l’article L. 342‑4, demander au juge de libertés et de la détention d’autoriser par ordonnance la saisie définitive ou la destruction des objets. La personne mentionnée au premier alinéa de l’article L. 342‑2 ou son avocat peuvent présenter des observations. L’ordonnance est susceptible de recours dans les conditions prévues à l’article L. 342‑4. Le recours est suspensif.  « En l’absence de saisie définitive dans un délai de trois mois à compter des délais prévus à l’article L. 342‑4, l’arme, les munitions et leurs éléments ou les objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique saisis sont restitués à leur propriétaire. » VI. – En conséquence, après le mot :  « destruction », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 48 :  « est autorisée dans les conditions prévues au quatrième alinéa. »
🖋️n°CL52 Tombé
Sandra Regol
05/06/2025
I. – À l’alinéa 45, après le mot :  « éléments »,  insérer les mots :  « ainsi que les objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique ». II. – En conséquence, après l’alinéa 47, insérer l’alinéa suivant : « La destruction des armes, des munitions et de leurs éléments ainsi que des objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique ne peut intervenir moins de quinze jours après leur saisie. »
🖋️n°CL402 Tombé
Philippe Gosselin
09/06/2025
I. – À l’alinéa 49, après le mot : « aux », insérer les mots : « personnes dont les armes ont été ». II. – En conséquence, au même alinéa, supprimer le mot : « réalisées ».
Article 12
🖋️n°CL403 Adopté
Philippe Gosselin
09/06/2025
I. – À l’alinéa 4, après les mots : « A à D », insérer les mots : « définis à l’article L. 311‑2 ». II. – En conséquence, à la fin du même alinéa, supprimer les mots : « tels que définis à l’article L. 311‑2. ». 
🖋️n°CL55 Adopté
Sandra Regol
05/06/2025
Après le mot :  « encourues », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 6 :  « en application de l’article L. 317‑6 en cas de non respect des mesures prises en application du présent article. »
🖋️n°CL59 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL56 Rejeté
Sandra Regol
05/06/2025
Le chapitre II du titre IV du livre III du code de la sécurité intérieure est complété par une section 4 ainsi rédigée :  « Section 4 : Contrôle des armes « Art. L. 342‑10. – À Mayotte, par dérogation à l’article L. 311‑2, les armes de catégorie D dont la liste est précisée par décret sont également soumises à déclaration pour la détention et l’acquisition. « La déclaration est établie par l’armurier ou par leur détenteur dans des conditions définies par décret en Conseil d’État.  « Art L. 342‑11. – À Mayotte, sont interdites d’acquisition et de détention d’armes, de munition et de leurs éléments de catégorie D :  « 1° Les personnes dont le bulletin n°2 du casier judiciaire comporte une mention de condamnation pour l’une des infractions suivantes :  « – meurtre, assasinat ou empoisonnement prévus aux articles 221‑1 et suivants du code pénal ; « – tortures et actes de barbarie prévus aux articles 222‑1 et suivants du même code ; « – violences volontaires prévues aux articles 222‑7 et suivants du même code ; « – réduction en servitude prévue à l’article 222‑14‑2 du même code ; « – embuscade prévue à l’article 222‑15‑1 du même code ; « – menaces d’atteinte aux personnes prévues aux articles 222‑17 à 222‑18‑3 du même code ; « – viol et aggressions sexuelles prévus aux articles 222‑22 à 222‑31 du même code ; « – enregistrement et diffusion d’images de violence prévus à l’article 222‑33‑3 du même code ; « – trafic de stupéfiants prévu aux articles 222‑34 à 222‑43‑1 du même code ; « – infractions relatives aux armes prévues aux articles 222‑52 à 222‑67 du même code ; « – enlèvement et séquestration prévus aux articles 224‑1 à 224‑5‑2 du même code ; « – détournement d’aéronef, de navire ou de tout autre moyen de transport prévu aux articles 224‑6 à 224‑8‑1 du même code ; « – infractions relatives à la traite des êtres humains et à la dissimulation forcée du visage d’autrui prévues aux articles 225‑4‑1 à 225‑4‑10 du même code ; « – proxénétisme et infractions qui en résultent prévus aux articles 225‑5 à 225‑12 du même code ; « – recours à la prostitution de mineurs ou de personnes particulièrement vulnérables prévu aux articles 225‑12‑1 à 225‑12‑4 du même code ; « – atteintes aux mineurs et à la famille prévues aux articles 227‑1 à 227‑28‑3 du même code ; « – vols prévus aux articles 311‑4 à 311‑11 du même code ; « – extorsion prévue aux articles 312‑1 à 312‑9 du même code ; « – demande de fonds sous contrainte prévue à l’article 312‑12‑1 du même code ; « – actes de terrorisme prévus aux articles 421‑1 à 421‑6 du même code ; « – participation à un attroupement en étant porteur d’une arme ou provocation directe à un attroupement armé prévues aux articles 431‑5 et 431‑6 du même code ; « – participation à une manifestation ou à une réunion publique en étant porteur d’une arme prévue à l’article 431‑10 du même code ; « – participation à un groupe de combat interdit prévu aux articles 431‑13 à 431‑21 du même code ; « – intrusion dans un établissement d’enseignement scolaire par une personne porteuse d’une arme prévue aux articles 43‑24 et 431‑25 du même code ;  « – rébellion armée et rébellion armée en réunion prévues à l’article 433‑8 du même code ; « – association de malfaiteurs prévue à l’article 450‑1 du même code ; « – fabrication ou commerce de matériel de guerre,  « – fabrication ou commerce de matériels de guerre, armes, munitions et de leurs éléments sans autorisation, infraction prévue aux articles L. 2339‑2, L. 2339‑3 et L. 2339‑4 du code de la défense ainsi qu’aux articles L. 317‑1‑1, L. 317‑2 et L. 317‑3‑1 du présent code ; « – acquisition, cession ou détention sans déclaration d’armes ou d’éléments d’armes de catégorie C ou de leurs munitions prévues à l’article L. 317‑4‑1 ; « – détention d’un dépôt d’armes ou de munitions de catégorie C ou de certaines armes de catégorie D prévue à l’article L. 317‑7 ; « – acquisition ou détention d’armes, de munitions et de leurs éléments en violation d’une interdiction prévue à l’article L. 317‑5 du présent code ; « – obstacle à la saisie d’armes, de munitions et de leurs éléments prévu à l’article L. 317‑6 du présent code ; « – port, transport et expéditions d’armes, de munitions ou de leurs éléments des catégories C ou D sans motif légitime prévus aux articles L. 317‑8 et L. 317‑9 du présent code ; « – le délit prévu à l’article L. 317‑10‑1 ; « – importation sans autorisation des matériels de guerre, armes, munitions et de leurs éléments des catégories A, B, C ou d’armes, de munitions et de leurs éléments de catégorie D énumérées par un décret en Conseil d’État prévue à la section 5 du chapitre IX du titre III du livre III de la deuxième partie du code de la défense ; « – fabrication, vente, exportation, sans autorisation, d’un engin ou produit explosif ou incendiaire, port ou transport d’artifices non détonants prévus aux articles L. 2353‑4 à L. 2353‑13 du même code ; « 2° Les personnes condamnées à une peine d’interdiction de détenir ou de porter un matériel de guerre, une arme, des munitions et leurs éléments soumis à autorisation ou à déclaration ou condamnées à la confiscation de matériels de guerre, d’armes, de munitions et de leurs éléments dont elles sont propriétaires ou dont elles ont la libre disposition, ou faisant l’objet d’une telle interdiction dans le cadre d’un contrôle judiciaire, d’une assignation à résidence avec surveillance électronique ou de toute autre décision prononcée par l’autorité judiciaire. « Art. L. 342‑12. – À Mayotte, l’autorité administrative peut interdire l’acquisition et la détention des armes, munitions et de leurs éléments de catégorie D aux personnes dont le comportement laisse craindre une utilisation dangereuse pour elle-même ou pour autrui. »
Article 13
🖋️n°CL53 Rejeté
Sandra Regol
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL60 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL62 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 2, substituer aux mots : « qu’il s’agisse ou non de » les mots : « à l’exception des ».
🖋️n°CL61 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant : « La visite ne peut être commencée avant 6 heures ni après 21 heures. »
Article 14
🖋️n°CL418 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
Compléter cet article par un IV ainsi rédigé : « IV. – La dotation forfaitaire prévue au III de l’article 156 de la loi n° 2002‑276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité est versée aux communes préalablement aux enquêtes de recensement prévues au I du présent article. »
🖋️n°CL135 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
I. – Au début, ajouter l’alinéa suivant :  « I A. – Par dérogation au III de l’article 156 de la loi n° 2002‑276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, à Mayotte, les enquêtes de recensement sont préparées et réalisées par l’État. » II. – En conséquence, compléter cet article par les deux alinéas suivants : « II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. « III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
🖋️n°CL253 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 2 par les mots : « afin d’assurer une représentativité statistique de la population la plus fidèle possible ».
🖋️n°CL254 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – L’Institut national de la statistique et des études économiques établit, en lien avec les collectivités territoriales de Mayotte, un protocole spécifique d’enquête afin de garantir la qualité, la sécurité et la fiabilité des opérations de recensement. »
🖋️n°CL255 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – Dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les conséquences financières et réglementaires du report des opérations de recensement à Mayotte, notamment en matière de dotations de l’État. »
Article 15
🖋️n°CL455 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
À compter du 1er janvier 2026, le montant du salaire minimum interprofessionnel de croissance net à Mayotte est relevé pour atteindre 87,5 % de sa valeur applicable en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
🖋️n°CL451 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
À l’alinéa 1, après le mot : « mois », insérer les mots : « à compter de la promulgation de la présente loi ».
🖋️n°CL212 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , à l’exception de l’aide médicale de l’État, »
🖋️n°CL25 Adopté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , à l’exception de l’aide médicale de l’État, »
🖋️n°CL176 Adopté
Elsa Faucillon
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , à l’exception de l’aide médicale de l’État, »
🖋️n°CL225 Adopté
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , à l’exception de l’aide médicale de l’État, »
🖋️n°CL257 Adopté
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, supprimer les mots :  « , à l’exception de l’aide médicale de l’État, »
🖋️n°CL468 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
10/06/2025
I. – Après l’alinéa 6, insérer un alinéa ainsi rédigé : « 6° Aux conditions dans lesquelles les exonérations définies à l’article L. 752‑3‑2 du code de la sécurité sociale sont rendues applicables à Mayotte à partir du 1er janvier 2026 et l’article 244 quater du code général des impôts abrogé. » II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant : « II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
🖋️n°CL452 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
Compléter cet article par les trois alinéas suivants : « À partir de 2026 et jusqu’en 2036, le Gouvernement remet chaque année au Parlement un rapport sur les disparités entre les montants de prestations sociales versées à Mayotte et ceux versés dans l’Hexagone et dans les autres départements d’outre-mer. « Ce rapport présente notamment les ordonnances prises en application du premier alinéa du présent article au cours de l’année écoulée, les autres mesures à caractère législatif ou réglementaire applicables à Mayotte prises dans les matières mentionnées aux deuxième à sixième alinéas, et les compare avec le calendrier proposé dans le rapport prévu à l’article 36 de la loi n°2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte.  « Dans des conditions détermines par décret, deux parlementaires sont associés aux travaux visant à rendre applicable à Mayotte, sous réserve d’adaptations tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières du territoire, la législation en vigueur en métropole dans les matières énumérées aux mêmes deuxième à sixième alinéas. »
🖋️n°CL226 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
I. – L’article L. 542-5 du code de l’action sociale et des familles est abrogé. II. – L’article L. 6416-5 du code de la santé publique est ainsi modifié : 1° Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Les dispositions du titre V du livre II du code de l’action sociale et des familles, relatives à l’aide médicale de l’État, sont applicables à Mayotte. » ; 2° Le quatrième alinéa est complété par les mots : « sauf si celles-ci bénéficient des dispositions du titre V du livre II du code de l’action sociale et des familles relatives à l’aide médicale de l’État » ; 3° À la dernière phrase du dernier alinéa, après le mot : « ci-dessus », sont insérés les mots : « , ainsi que les bénéficiaires des dispositions du titre V du livre II du code de l’action sociale et des familles relatives à l’aide médicale de l’État, ». III - Ces dispositions sont appliquées au plus tard le 1er janvier 2031.
🖋️n°CL227 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
I. – L’article L. 542-5 du code de l’action sociale et des familles est abrogé. II. – L’article L. 6416-5 du code de la santé publique est ainsi modifié : 1° Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Les dispositions du titre V du livre II du code de l’action sociale et des familles, relatives à l’aide médicale de l’État, sont applicables à Mayotte. » ; 2° Le quatrième alinéa est complété par les mots : « sauf si celles-ci bénéficient des dispositions du titre V du livre II du code de l’action sociale et des familles relatives à l’aide médicale de l’État » ; 3° À la dernière phrase du dernier alinéa, après le mot : « ci-dessus », sont insérés les mots : « , ainsi que les bénéficiaires des dispositions du titre V du livre II du code de l’action sociale et des familles relatives à l’aide médicale de l’État, ». III - Ces dispositions sont appliquées au plus tard le 1er janvier 2036.
🖋️n°CL292 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – En vue de favoriser l’harmonisation progressive des règles applicables à Mayotte avec la législation en vigueur dans le domaine social, une conférence territoriale est organisée par le représentant de l’État à Mayotte, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. II. – Cette conférence a pour objet d’établir un diagnostic partagé et de formuler des propositions d’évolution réglementaire ou organisationnelle relatives à l’application à Mayotte des dispositions législatives et réglementaires suivantes : 1° Celles relatives aux prestations de sécurité sociale, à l’exception de celles concernant l’aide médicale de l’État, à l’aide sociale et à la prise en charge des frais de santé ; 2° Celles relatives aux cotisations, contributions et impositions affectées au financement des régimes de sécurité sociale ; 3° Celles relatives à l’organisation et à la gestion des régimes de sécurité sociale ; 4° Celles relatives à l’offre de soins ; 5° Celles relatives aux contrôles, à la lutte contre la fraude, aux échanges d’informations et aux contentieux dans le champ de la sécurité sociale et de l’aide sociale. III. – La conférence se réunit au moins une fois tous les trois mois afin de suivre l’état d’avancement des travaux, de veiller au respect du calendrier établi et, le cas échéant, de proposer les ajustements nécessaires à sa mise en œuvre. IV. – Les comptes rendus des travaux de la conférence sont transmis régulièrement au Parlement. V. – Un rapport final issu des travaux de la conférence est transmis par le représentant de l’État au Premier ministre et au Parlement dans un délai maximal de douze mois à compter de l’installation de la conférence.
🖋️n°CL294 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Le représentant de l’État à Mayotte réunit régulièrement une conférence territoriale visant à favoriser l’harmonisation progressive des règles sociales applicables à Mayotte avec celles en vigueur sur le territoire métropolitain.
🖋️n°CL293 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Le représentant de l’État à Mayotte peut réunir régulièrement une conférence territoriale visant à favoriser l’harmonisation progressive des règles sociales applicables à Mayotte avec celles en vigueur sur le territoire métropolitain.
🖋️n°CL258 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Rédiger ainsi cet article : « La Nation se fixe pour objectif de rapprocher, à terme, les règles applicables à Mayotte en matière de prestations de sécurité sociale, d’aide sociale, de prise en charge des frais de santé, d’organisation de l’offre de soins, ainsi que de contrôle et de contentieux, de celles en vigueur dans les autres départements. « Cet objectif s’inscrit dans le respect des principes de solidarité, d’égalité devant la loi et d’universalité de la protection sociale, en tenant compte des spécificités liées aux conditions d’organisation locale des services. »
🖋️n°CL259 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Rédiger ainsi cet article : « La Nation affirme son attachement au principe d’égalité devant la loi et à l’universalité de la protection sociale sur l’ensemble du territoire national. « Elle reconnaît l’importance de poursuivre, dans le respect des spécificités locales de Mayotte, un rapprochement progressif et adapté des règles applicables en matière de prestations de sécurité sociale, d’aide sociale, de prise en charge des frais de santé, d’organisation de l’offre de soins, ainsi que de contrôle et de contentieux, avec celles en vigueur dans les autres départements. »
🖋️n°CL209 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Le premier alinéa de l'article 15 est ainsi modifié :  "Après le mot "Mayotte" insérer les mots "au plus tard le 1er janvier 2031 et"
🖋️n°CL256 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 1, supprimer les mots : « , sous réserve d’adaptations tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières du territoire, ».
🖋️n°CL314 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Ajouter un alinéa ainsi rédigé : " 1° bis À l’alignement des prestations sociales non contributives versées à Mayotte sur celles applicables dans l’hexagone au plus tard le 1ᵉʳ janvier 2027.
🖋️n°CL217 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Compléter l’alinéa 3 par les mots : « , ainsi qu’aux dispositifs fiscaux contribuant à l’amélioration de la compétitivité et de l’emploi ; ».
🖋️n°CL282 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
Après l’alinéa 6 de l’article 15, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Ces ordonnances assurent l’égalité sociale réelle avec les dispositifs de droit commun et ne sont adaptés en termes de niveau de prestation et de droits sociaux que pour les ressortissants étrangers. »
🖋️n°CL228 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
Après la dernière phrase de l’alinéa 7, insérer les mots:  “Ces dispositions ne sauraient conduire à reporter l'alignement avec la métropole des prestations servies à Mayotte au-delà de 2031".
🖋️n°CL379 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
Après la dernière phrase de l’alinéa 7, insérer les mots:  “Ces dispositions ne sauraient conduire à reporter l'alignement avec la métropole des prestations servies à Mayotte au-delà de 2036".
🖋️n°CL29 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « La Nation se fixe comme objectif l’égalité des droits à Mayotte pour 2026. »
Article 16
🖋️n°CL420 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
À l’alinéa 2, substituer aux mots : « , à l’expiration d’un délai de deux ans à compter de » les mots : « deux ans après ».
🖋️n°CL421 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
Compléter cet article par un II ainsi rédigé : « II. – Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en oeuvre de l’article 23‑7 de l’ordonnance n° 2002‑411 du 27 mars 2002. »
🖋️n°CL295 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, substituer aux mots : « à une date fixée par décret et, au plus tard, à l’expiration d’un délai de deux ans à compter de » les mots : « six mois après ».
🖋️n°CL296 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Au deuxième alinéa, substituer aux mots : « à une date fixée par décret et, au plus tard, à l’expiration d’un délai de deux ans à compter de », les mots : « un an après »
🖋️n°CL136 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À l’alinéa 2, substituer aux mots :  « deux ans »,  les mots :  « un an »   II. – Compléter cet article par les deux alinéas suivants : « II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. « III. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
Article 17
🖋️n°CL457 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
I. – Supprimer l’alinéa 2. II. – En conséquence, rédiger ainsi les alinéas 3 et 4 : « 2° Le troisième alinéa est ainsi rédigé : « « Dans les communes d’une population inférieure à 15 000 habitants, il ne peut être délivré qu’une licence par tranche entière de 7 000 habitants recensés dans le territoire de santé auquel appartient la commune après consultation pour avis du conseil central de la section E de l’Ordre national des pharmaciens. Un décret détermine les territoires de santé. » » III. – En conséquence, supprimer les alinéas 5 et 8.
🖋️n°CL450 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
L’agence régionale de santé de Mayotte élabore, d’ici à la fin de l’année 2026, en complément du schéma régional de santé, un schéma organisant l’offre de médicaments et les circuits de distribution afin de placer les pharmacies d’officine au centre du dispositif et de réduire la part des médicaments distribués au sein des centres médicaux de référence et du centre hospitalier.
🖋️n°CL298 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – Afin d’assurer une organisation cohérente, efficace et pérenne de l’offre de soins sur le territoire de Mayotte, une stratégie territoriale globale est instituée, ayant pour objet de renforcer le rôle central de l’hôpital de Mamoudzou et d’appuyer le maillage territorial des services de santé. II. – Cette stratégie prévoit notamment les mesures suivantes : 1° Le renforcement des capacités techniques, humaines et logistiques de l’hôpital de Mamoudzou, notamment en dotant ses laboratoires des moyens nécessaires pour garantir la qualité, la fiabilité et la rapidité des analyses médicales ; 2° L’amélioration de la gestion et de la coordination des évacuations sanitaires, par le développement de moyens de transport médicalisés adaptés et par la mise en place d’un dispositif facilitant la prise en charge rapide et sécurisée des patients nécessitant un transfert vers des établissements spécialisés ; 3° La réouverture et le développement des maternités locales et des centres de santé périphériques afin d’assurer un maillage territorial cohérent et adapté aux besoins démographiques et culturels, garantissant l’accès aux soins de proximité dans le respect des normes sanitaires en vigueur ; 4° Le développement des capacités de l’établissement français du sang sur le territoire, garantissant une autonomie locale suffisante pour l’approvisionnement en produits sanguins sûrs et adaptés aux besoins de la population ; 5° La mise en place d’une coordination renforcée entre les établissements de santé publics et privés, les professionnels de santé libéraux et les acteurs sociaux, afin d’assurer une offre territoriale intégrée et un parcours de soins fluide et sécurisé pour tous les usagers. III. – Un comité de pilotage, composé notamment de représentants de l’État, de l’agence régionale de santé, des établissements hospitaliers, des professionnels de santé et des collectivités territoriales, est institué pour suivre la mise en œuvre de cette stratégie, en évaluer les résultats et proposer les adaptations nécessaires.
🖋️n°CL299 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – Afin d’assurer, le cas échéant, une organisation cohérente, efficace et pérenne de l’offre de soins sur le territoire de Mayotte, il pourrait être institué une stratégie territoriale globale ayant pour objet de renforcer le rôle central de l’hôpital de Mamoudzou et d’appuyer le maillage territorial des services de santé. II. – Cette stratégie pourrait prévoir notamment les mesures suivantes : 1° Le renforcement, selon les besoins identifiés, des capacités techniques, humaines et logistiques de l’hôpital de Mamoudzou, notamment en dotant ses laboratoires des moyens nécessaires pour garantir, autant que possible, la qualité, la fiabilité et la rapidité des analyses médicales ; 2° L’amélioration, dans la mesure des moyens disponibles, de la gestion et de la coordination des évacuations sanitaires, par le développement de moyens de transport médicalisés adaptés et par la mise en place éventuelle d’un dispositif facilitant la prise en charge rapide et sécurisée des patients nécessitant un transfert vers des établissements spécialisés ; 3° La réouverture et le développement, lorsque cela s’avère pertinent, des maternités locales et des centres de santé périphériques afin d’assurer un maillage territorial cohérent et adapté aux besoins démographiques et culturels, garantissant ainsi un accès aux soins de proximité conforme aux normes sanitaires en vigueur ; 4° Le développement, en fonction des priorités et des ressources, des capacités de l’établissement français du sang sur le territoire, en vue de garantir une autonomie locale suffisante pour l’approvisionnement en produits sanguins sûrs et adaptés aux besoins de la population ; 5° La mise en place, autant que de besoin, d’une coordination renforcée entre les établissements de santé publics et privés, les professionnels de santé libéraux et les acteurs sociaux, afin d’assurer une offre territoriale intégrée et un parcours de soins fluide et sécurisé pour tous les usagers. III. – Un comité de pilotage pourrait être institué, composé notamment de représentants de l’État, de l’agence régionale de santé, des établissements hospitaliers, des professionnels de santé et des collectivités territoriales, chargé de suivre la mise en œuvre de cette stratégie, d’en évaluer les résultats et de proposer les adaptations nécessaires.
🖋️n°CL300 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Afin d’assurer, le cas échéant, une organisation cohérente, efficace et pérenne de l’offre de soins sur le territoire de Mayotte, le représentant de l’État sur le territoire peut établir une stratégie territoriale globale visant à renforcer le rôle central de l’hôpital de Mamoudzou et à appuyer le maillage territorial des services de santé.
🖋️n°CL235 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
I – À l’alinéa 4, substituer au nombre :  « 7 000 » le nombre :  « 2 500 » II – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 5.
🖋️n°CL32 Tombé
Sandrine Nosbé
05/06/2025
I – À l’alinéa 4, substituer au nombre : « 7 000 »  le nombre : « 3 500 ». II – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 5.
🖋️n°CL236 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
I – À l’alinéa 4, substituer au nombre : « 7 000 »  le nombre : « 3 500 ». II – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 5.
🖋️n°CL260 Tombé
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – Compléter l’alinéa 4 par les mots : « ou, à défaut, et en vue d’assurer une desserte satisfaisante de la population, dans l’intercommunalité concernée ». II. – En conséquence, au début de l’alinéa 5, supprimer les mots : « Par dérogation, lorsque le dernier recensement publié au Journal officiel est antérieur de plus de cinq ans à la demande, ».
🖋️n°CL34 Tombé
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
À la fin de l’alinéa 5, supprimer les mots : « après avis conforme du conseil central de la section E de l’Ordre national des pharmaciens ».
Article 18
🖋️n°CL423 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
Rédiger ainsi cet article :  « Le chapitre unique du titre III du livre préliminaire de la quatrième partie du code de la santé publique est ainsi modifié : « 1° La seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 4031‑1 est remplacée par une phrase ainsi rédigée : « « Une union régionale interprofessionnelle des professionnels de santé de Mayotte rassemble les représentants des différentes catégories de professionnels de santé exerçant à titre libéral. » ;  « 2° L’article L. 4031‑7 est ainsi rédigé : « « Au moins un représentant de chaque profession de santé siège au sein de l’union régionale interprofessionnelle des professionnels de santé de Mayotte. Les règles de désignation et de fonctionnement de l’union sont définies par décret en Conseil d’État. » »
🖋️n°CL312 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
L’État porte l’engagement d’un renforcement de l’offre de soins à Mayotte à travers la construction d’un second site hospitalier. Un plan d’investissement et un calendrier des travaux pour la construction du second site hospitalier seront élaborés avant le 31 décembre 2025.
🖋️n°CL261 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 2, substituer aux mots : « les unions régionales de professionnels de santé de Mayotte » ls mots : « l’union régionale de professionnels de santé de Mayotte, au sein de collèges représentant les différentes professions, ».
Article 19
🖋️n°CE37 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Rédiger ainsi cet article :  « À Mayotte et pour une durée de dix ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, la procédure prévue aux articles L. 522‑1 à L. 522‑4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique peut être appliquée, dans les conditions prévues aux mêmes articles L. 522‑1 à L. 522‑4, en vue de la prise de possession immédiate, par le bénéficiaire de la déclaration d’utilité publique, de tous les terrains bâtis ou non bâtis dont l’acquisition est nécessaire à la réalisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires »
🖋️n°CL474 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Rédiger ainsi cet article :  « À Mayotte et pour une durée de dix ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, la procédure prévue aux articles L. 522‑1 à L. 522‑4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique peut être appliquée, dans les conditions prévues aux mêmes articles L. 522‑1 à L. 522‑4, en vue de la prise de possession immédiate, par le bénéficiaire de la déclaration d’utilité publique, de tous les terrains bâtis ou non bâtis dont l’acquisition est nécessaire à la réalisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires »
🖋️n°CE4 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE36 Rejeté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE39 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE26 Irrecevable
Aurélie Trouvé
05/06/2025
À l’article 19, après le troisième alinéa, insérer un alinéa ainsi rédigé : « Toute opération d'acquisition foncière ou de prise de possession anticipée mentionnée au présent article, lorsque celle-ci concerne des terrains à usage agricole ou susceptibles d'un tel usage, doit être précédée d'un diagnostic agricole permettant d'identifier l'existence et l'étendue des activités de production vivrière ou agricole locale. Ce diagnostic devra proposer, dans la mesure du possible, des solutions de relocalisation ou de compensation foncière pour maintenir ces activités sur le territoire de Mayotte. »
🖋️n°CE28 Irrecevable
Aurélie Trouvé
05/06/2025
À l’article 19, à la fin de l'alinéa 3, insérer la phrase suivante : « Ces projets d'aménagement d'envergure, notamment ceux concernant des infrastructures de transport ou des équipements publics, doivent intégrer, dès leur conception, un plan de compensation agricole prévoyant la constitution de réserves foncières agricoles équivalentes aux surfaces consommées par l'aménagement, à proximité géographique des terrains impactés, et destinées à la production vivrière et agricole locale. »
🖋️n°CE50 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le comité de pilotage local du projet de piste longue à Mayotte, coprésidé par le préfet de Mayotte et le président du conseil départemental, est réuni. À l’issue de cette réunion, un rapport est établi par le comité de pilotage et remis au Parlement. Ce rapport présente l’état d’avancement du projet de desserte aérienne de Mayotte, les différentes options étudiées, notamment le prolongement de la piste de l’aéroport Marcel-Henry à Pamandzi et la création d’un nouvel aéroport à Bouyouni, ainsi que leurs impacts techniques, environnementaux, agricoles et fonciers. Ce rapport est rendu public. 
🖋️n°CE49 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le comité de pilotage local du projet de piste longue à Mayotte remet au Parlement un rapport sur l’état d’avancement du projet de desserte aérienne de Mayotte, les différentes options étudiées, notamment le prolongement de la piste de l’aéroport Marcel-Henry à Pamandzi et la création d’un nouvel aéroport à Bouyouni, ainsi que leurs impacts techniques, environnementaux, agricoles et fonciers. 
🖋️n°CE5 Irrecevable
Aurélien Taché
05/06/2025
Au I de l’article 140 de la loi n° 2018‑1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, après la date : « 1986 », sont insérés les mots : « et à Mayotte » »
🖋️n°CL304 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :  « Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le comité de pilotage local du projet de piste longue à Mayotte remet au Parlement un rapport sur l’état d’avancement du projet de desserte aérienne de Mayotte, les différentes options étudiées, notamment le prolongement de la piste de l’aéroport Marcel-Henry à Pamandzi et la création d’un nouvel aéroport à Bouyouni, ainsi que leurs impacts techniques, environnementaux, agricoles et fonciers. »
🖋️n°CE11 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Dans le cadre des opérations de construction mentionnées aux articles 19 et 21 de la loi n°       du       , l’ensemble des personnes morales en charge de la mise en place et de l’entretien du réseau électrique présente, d’ici le 31 décembre 2026, un programme d’enfouissement de tout le réseau électrique aérien de Mayotte.
🖋️n°CL305 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : « Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le comité de pilotage local du projet de piste longue à Mayotte, coprésidé par le préfet de Mayotte et le président du conseil départemental, est réuni. À l’issue de cette réunion, un rapport est établi par le comité de pilotage et remis au Parlement. Ce rapport présente l’état d’avancement du projet de desserte aérienne de Mayotte, les différentes options étudiées, notamment le prolongement de la piste de l’aéroport Marcel-Henry à Pamandzi et la création d’un nouvel aéroport à Bouyouni, ainsi que leurs impacts techniques, environnementaux, agricoles et fonciers. Ce rapport est rendu public. »
🖋️n°CE101 Tombé
Frantz Gumbs
10/06/2025
À l’alinéa 1, substituer aux mots : « l’entrée en vigueur », les mots : « la promulgation ».
🖋️n°CE40 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
Rédiger ainsi l'alinéa 3 :  « À la réalisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires, des ouvrages et installations des réseaux publics d’eau et d’assainissement, des ouvrages et installations de production et de distribution d’électricité, des constructions, ouvrages et installations de retenues collinaires, des constructions, ouvrages et installations de transports collectifs en site propre, des établissements scolaires publics ainsi que des établissements publics de santé et médico-sociaux. »
🖋️n°CE78 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l'alinéa 3, après le mot :  « réalisation », insérer les mots : « des constructions, ouvrages et installations de transports collectifs en site propre, ».
🖋️n°CE48 Tombé
Philippe Naillet
05/06/2025
À l’alinéa 3, supprimer les mots :  « et aéroportuaires ».
🖋️n°CE79 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 3, après le mot : « assainissement, », insérer les mots : « des constructions, ouvrages et installations de retenues collinaires, ».
🖋️n°CE75 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 3, supprimer les mots : « des constructions, ouvrages et installations à l’usage des forces de sécurité intérieure, »
🖋️n°CE77 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 3, après le mot :  « électricité, », insérer les mots : « des établissements scolaires, ».
🖋️n°CE74 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 3, supprimer les mots : « , des établissements pénitentiaires »
🖋️n°CE76 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
À l’alinéa 3, après la seconde occurrence du mot : « établissements », insérer les mots : « publics ».
🖋️n°CE90 Tombé
Philippe Gosselin
05/06/2025
Compléter l’alinéa 3 par les mots :  « et des infrastructures universitaires ».
🖋️n°CE27 Tombé
Aurélie Trouvé
05/06/2025
Compléter cet article par l'alinéa suivant :  « Toute expropriation ou prise de possession anticipée est interdite sur les terrains identifiés par le diagnostic agricole mentionné ci-dessus comme essentiels à la production alimentaire locale et vivrière, sauf en cas d'impératif majeur de sécurité publique dûment motivé et après avis conforme du conseil départemental de Mayotte. »
🖋️n°CE46 Tombé
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « II. – Lorsque les circonstances le permettent, une procédure de médiation foncière est engagée préalablement à la mise en œuvre de la procédure prévue au présent I. »
🖋️n°CE47 Tombé
Philippe Naillet
05/06/2025
Compléter cet article par l'alinéa suivant II. – Un rapport d’évaluation de la mise en œuvre du présent article est remis par le Gouvernement au Parlement au plus tard cinq ans après son entrée en vigueur. Ce rapport détaille notamment le nombre de procédures engagées, les délais observés, les conséquences sur les personnes concernées et les éventuels troubles à l’ordre public constatés.
Article 19 bis
🖋️n°CE103 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CL489 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE3 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE51 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE81 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE29 Rejeté
Aurélie Trouvé
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « Les procédures accélérées de déclaration d’utilité publique pour la construction de la piste longue de l’aéroport de Mayotte ne peuvent conduire à l’expropriation de terrains identifiés comme essentiels à la production alimentaire locale et vivrière, sauf en cas d’impératif majeur de sécurité publique dûment motivé et après avis conforme du conseil départemental de Mayotte. »
🖋️n°CE30 Irrecevable
Aurélie Trouvé
05/06/2025
À l’article 19 bis, insérer un alinéa ainsi rédigé : « Dès sa conception, ce projet devra intégrer un plan de compensation agricole prévoyant la constitution de réserves foncières agricoles équivalentes aux surfaces consommées par l'aménagement, à proximité géographique des terrains impactés, et destinées à la production vivrière et agricole locale. »
Article 19 ter
🖋️n°CE104 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE98 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
I. – À la deuxième phrase de l’alinéa 2, substituer aux mots : « ses objectifs et ses caractéristiques principales, son coût estimatif », les mots : « les objectifs et caractéristiques principales du projet, son coût estimé ». II. – À la troisième phrase du même alinéa, substituer aux mots : « son coût estimatif, l’identification des impacts significatifs », les mots : « son coût estimé, l'identification des principaux effets ».
🖋️n°CE99 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
I. – À la première phrase de l’alinéa 3, substituer aux mots : « Le dossier destiné au public est mis à sa disposition », par les mots : « Le dossier est mis à la disposition du public ». II. – À la deuxième phrase du même alinéa, substituer au mot : « adresser », le mot : « présenter ».
🖋️n°CL490 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE6 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE41 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE82 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CE89 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
Compléter l’alinéa 2 par la phrase suivante : « Ce dossier comporte également une analyse spécifique des incidences du projet sur la ressource en eau et l’activité agricole, ainsi qu’une évaluation de sa résilience face aux aléas sismiques. »
Article 20
🖋️n°CE35 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Après l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :  « Le présent I n’est pas applicable aux situations de possession de logements insalubres tels que définis aux articles L. 1331‑22 et L. 1331‑23 du code de la santé publique ni à celle d’habitats indignes et informels tels que définis par l’article 1‑1 de la loi n° 90 449 du 31 mai 1990 »
🖋️n°CL475 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Après l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :  « Le présent I n’est pas applicable aux situations de possession de logements insalubres tels que définis aux articles L. 1331‑22 et L. 1331‑23 du code de la santé publique ni à celle d’habitats indignes et informels tels que définis par l’article 1‑1 de la loi n° 90 449 du 31 mai 1990 »
🖋️n°CL283 Irrecevable
Olivier Marleix
05/06/2025
Avant l’article 20, est inséré un article ainsi rédigé : « Le gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présence loi, un rapport sur les adaptations législatives et réglementaires temporaires concernant l’allègement et la simplification des procédures des études environnementales qui favoriseraient la bonne mise en œuvre des infrastructures d’intérêt général à Mayotte. »
🖋️n°CE45 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – Afin de faciliter la mise en œuvre des politiques de régularisation foncière et de maîtrise de l’urbanisation dans le département de Mayotte, l’État peut, à titre expérimental et pour une durée de cinq ans, mettre en œuvre, dans le respect des compétences respectives des collectivités territoriales, une coordination renforcée des services de l’État et des établissements publics compétents, en lien avec les collectivités territoriales intéressées. II. – Cette coordination vise à : 1° Identifier les modalités de simplification des procédures administratives applicables à la régularisation foncière, dans le respect des droits des tiers ; 2° Définir un cadre juridique permettant, le cas échéant, l’adaptation des règles du code de l’urbanisme et du code de la propriété des personnes publiques à la situation particulière du territoire, notamment en matière d’indivision et de domanialité ; 3° Encourager, par des mesures d’accompagnement réglementaires, l’accès à la propriété formelle et la sécurisation des occupations du foncier public ou privé irrégulièrement occupé. III. – Un rapport d’évaluation de cette expérimentation est transmis au Parlement au plus tard six mois avant son terme.
🖋️n°CE80 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
Avant le 31 décembre 2027, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la situation réelle de la maîtrise foncière par les pouvoirs publics dans l’archipel de Mayotte. Ce rapport comporte notamment un plan cadastral actualisé de l’île, un état des lieux des zones à caractère naturel exceptionnel ou classées, des zones humides et des zones d’exposition aux phénomènes naturels prévisibles, ainsi que les pistes envisagées par le Gouvernement pour améliorer la situation de l’archipel dans l’ensemble de ces domaines.
Article 21
🖋️n°CE25 Adopté
Aurélie Trouvé
05/06/2025
À l’alinéa 4, après le mot :  « réalisation »,  insérer les mots :  « d’établissements d’accueil du jeune enfant, »
🖋️n°CE8 Adopté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
À l’alinéa 4, après les mots :  « enseignement public, », insérer les mots :  « de sites de restauration scolaire, ».
🖋️n°CE96 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
À l’alinéa 4, substituer à l’année : « 2030 » l’année : « 2031 ».
🖋️n°CE55 Adopté
Charles Fournier
05/06/2025
À l’alinéa 5, substituer aux mots :  « ou un artisan » les mots :  « , un artisan ou une entreprise de l’économie sociale et solidaire »
🖋️n°CE56 Adopté
Charles Fournier
05/06/2025
À la première phrase du I de l’article 20 de la loi n°2025-176 du 24 février 2025, après le mot : « l’économie, » sont insérés les mots : « aux entreprises de l’économie sociale et solidaire ».
🖋️n°CL478 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
À l’alinéa 4, après les mots :  « enseignement public, », insérer les mots :  « de sites de restauration scolaire, ».
🖋️n°CL479 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
À l’alinéa 4, après le mot :  « réalisation »,  insérer les mots :  « d’établissements d’accueil du jeune enfant, »
🖋️n°CL480 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
À l’alinéa 4, substituer à l’année : « 2030 » l’année : « 2031 ».
🖋️n°CL481 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
À l’alinéa 5, substituer aux mots :  « ou un artisan » les mots :  « , un artisan ou une entreprise de l’économie sociale et solidaire »
🖋️n°CL482 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
À la première phrase du I de l’article 20 de la loi n°2025-176 du 24 février 2025, après le mot : « l’économie, » sont insérés les mots : « aux entreprises de l’économie sociale et solidaire ».
🖋️n°CE54 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Après le mot :  « habitation », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 4 :  « , de constructions affectées à l’enseignement supérieur public ainsi que celles relatives à la rénovation des plateaux techniques et espaces professionnels des structures de l’enseignement professionnel ».
🖋️n°CE53 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :  « Ces marchés publics de conception-réalisation doivent être assortis de clauses environnementales au sens de l’article 35 de la loi n° 2021‑1104 du 22 août 2021 ».
🖋️n°CE7 Rejeté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Compléter l'alinéa 4 par la phrase suivante : « Ces marchés doivent respecter les normes énergétiques, d’isolation et de protection face aux risques naturels, notamment les normes parasismiques, paracycloniques, anti-inondations et anti-incendies ».
🖋️n°CE10 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
I – À l’alinéa 5, après le mot :  « artisan »,  insérer les mots :  « dont le siège social était établi dans le département de Mayotte au 13 décembre 2024 » II – En conséquence, au même alinéa, après le mot : « artisans »,  insérer les mots :  « dont le siège est situé à Mayotte »
🖋️n°CE20 Rejeté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
À l’alinéa 5, après les mots :  « artisans »,  insérer le mot :  « français ».
🖋️n°CE21 Rejeté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
À l’alinéa 5, après le mot :  « artisans », insérer le mot :  « français, ou à défaut européens si les capacités du tissu économique local ne permettent pas de répondre au marché, ».
🖋️n°CE24 Rejeté
Aurélie Trouvé
05/06/2025
À l’alinéa 5, substituer au taux :  « 30 % »  le taux :  « 50 % ».
🖋️n°CE9 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Après l’alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :  « La Nation se fixe pour objectif d’augmenter la capacité d’accueil des établissements et le taux de scolarisation antérieurs au cyclone Chido »
🖋️n°CE31 Rejeté
Aurélie Trouvé
05/06/2025
Après l’alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :  « Les cahiers des charges des marchés publics pour la construction ou la rénovation d’établissements scolaires incluent un objectif d’approvisionnement en circuits courts pour les futures cantines, favorisant l’achat de produits agricoles locaux et issus de la production vivrière de Mayotte. »
🖋️n°CE57 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
I. – À Mayotte, à titre expérimental et jusqu’au 31 décembre 2030, il est institué un dispositif d’accompagnement des entreprises de l’économie sociale et solidaire pour leur permettre de répondre aux marchés publics de travaux, de fourniture, de services mentionnés à l’article 20 de la loi n°2025‑176 du 24 février 2025 et aux marchés de conception-réalisation mentionnés à l’article 21 de la présente loi. Ce dispositif peut inclure des actions de sensibilisation, des formations à la commande publique, une assistance au montage des dossiers de candidature, ainsi qu’un appui au suivi de l’exécution des marchés. Il est mis en œuvre par l’établissement public maître d’ouvrage, en lien avec les chambres consulaires, les réseaux de l’économie sociale et solidaire et les collectivités territoriales. II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CE60 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Les marchés publics passés dans le cadre de la reconstruction de Mayotte peuvent faire l’objet d’une clause spécifique pouvant surpondérer le score des entreprises non-locales qui s’engagent à recruter la main d’œuvre mahoraise pour la durée des travaux. 
Article 21 bis
🖋️n°CE23 Adopté
Hervé de Lépinau
05/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité et les modalités de lancement d’un appel à projets innovants spécifique à Mayotte, visant à développer des solutions de construction adaptées aux particularités géographiques, climatiques, sanitaires et géologiques de l’île, et proposant des pistes d'évolution du référentiel de construction à Mayotte pour répondre à ces particularités
🖋️n°CL483 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité et les modalités de lancement d’un appel à projets innovants spécifique à Mayotte, visant à développer des solutions de construction adaptées aux particularités géographiques, climatiques, sanitaires et géologiques de l’île, et proposant des pistes d'évolution du référentiel de construction à Mayotte pour répondre à ces particularités
🖋️n°CE59 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter l’alinéa 1 par la phrase suivante : « Ces constructions temporaires devront être conçues et réalisées dans le respect des principes de réduction de l’impact environnemental, notamment par la limitation de l’artificialisation des sols, privilégiant l’utilisation de sites déjà urbanisés ou dégradés, le recours prioritaire à des matériaux durables, recyclables ou réutilisables, et la mise en œuvre de dispositifs facilitant la démontabilité, le recyclage ou la réutilisation des matériaux en fin d’usage ».
🖋️n°CE12 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Après l’alinéa 1, insérer les deux alinéas suivants : « Le I de l’article 17 de la loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte est ainsi modifié : « À la première phrase du premier alinéa, les mots : « sans publicité mais avec mise en concurrence préalable » sont remplacés par les mots : « avec mise en concurrence préalable de sept jours ». »
🖋️n°CE58 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « Il est également applicable, dans la limite du même seuil, aux marchés ayant pour objet la création ou l’aménagement d’hébergements temporaires à destination des élèves et étudiants suivant une formation professionnelle ou supérieure, afin de faciliter leur accès effectif à un lieu d’apprentissage situé hors de leur bassin de vie habituel. Ces hébergements peuvent être implantés à proximité immédiate des lycées professionnels, centres de formation d’apprentis ou établissements d’enseignement supérieur concernés. »
Article 22
🖋️n°CF8 Adopté
Charles de Courson
06/06/2025
I. – Compléter l’alinéa 3 par les mots :  « ou d’une activité de pêche maritime ou d’aquaculture au sens de l’article 911‑1 du code rural et de la pêche maritime ». II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
🖋️n°CF10 Adopté
Charles de Courson
06/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – Au plus tard le 1er juin 2030, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les dispositifs fiscaux prévus au présent article et précisant notamment les principales caractéristiques de leurs bénéficiaires ainsi que l’évaluation de leur efficacité et de leur coût. »
🖋️n°CF9 Adopté
Charles de Courson
06/06/2025
I. – À la fin de l’article 28 de la loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2030 ». II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CL486 Adopté
Charles de Courson
11/06/2025
I. – Compléter l’alinéa 3 par les mots :  « ou d’une activité de pêche maritime ou d’aquaculture au sens de l’article L. 911‑1 du code rural et de la pêche maritime ». II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – La perte de recettes pour l’État résultant de la mention au 2° du I de l’article 44 quaterdecies du code général des impôts des activités de pêche maritime ou d’aquaculture est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
🖋️n°CL487 Adopté
Charles de Courson
11/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – Au plus tard le 1er juin 2030, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les dispositifs fiscaux prévus au présent article et précisant notamment les principales caractéristiques de leurs bénéficiaires ainsi que l’évaluation de leur efficacité et de leur coût. »
🖋️n°CL488 Adopté
Charles de Courson
11/06/2025
I. – À la fin de l’article 28 de la loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2030 ». II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CF2 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Supprimer cet article.
🖋️n°CF3 Rejeté
Sandrine Nosbé
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 5.
🖋️n°CF12 Rejeté
Steevy Gustave
06/06/2025
I. – Compléter l’alinéa 5 par la phrase suivante : « Les entreprises ou groupes d’entreprises concernées par l’abattement ne peuvent dépasser au titre du dernier exercice comptable clos et sur une base annuelle, deux des trois seuils suivants : un bilan de 20 000 000 euros, un montant net du chiffre d’affaires de 40 000 000 euros et un nombre moyen de salariés employés au cours de l’exercice de 250. ». II. – En conséquence, procéder au même ajout à la fin de l’alinéa 6.
🖋️n°CF4 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Supprimer l’alinéa 6.
🖋️n°CF11 Rejeté
Steevy Gustave
06/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – L’État met en place une stratégie de soutien et de suivi à l’accès aux dispositifs fiscaux et sociaux généraux et spécifiques à Mayotte, dont ceux mis en place par le présent article. Il assure avec ses services nationaux et locaux un suivi particulier à la mise en œuvre de ces outils, et associe l’ensemble des parties prenantes à la poursuite d’objectifs sociaux et environnementaux en rapport avec l’importance des moyens publics recouvrant les dépenses fiscales et sociales concernées. Le Conseil économique, social et environnemental de Mayotte est obligatoirement consulté sur la mise en place de cette stratégie et sur les textes d’application du présent article et son suivi dans des conditions fixées par arrêté du ministre en charge des Outre-mer. »
🖋️n°CF5 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conséquences du rattrapage social et des mesures de mises en œuvre du salaire minimum interprofessionnel de croissance sur la compétitivité des entreprises mahoraises.
Article 23
🖋️n°CE100 Adopté
Frantz Gumbs
10/06/2025
Supprimer le mot : « étant ».
🖋️n°CL484 Adopté
Frantz Gumbs
11/06/2025
Supprimer le mot : « étant ».
🖋️n°CE86 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À l’alinéa 1, supprimer les mots :  « et jusqu’au 1er janvier 2030 ».
🖋️n°CE88 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À l’alinéa 1, substituer à l’année :  « 2030 », l’année :  « 2045 ».
🖋️n°CE22 Irrecevable
Hervé de Lépinau
05/06/2025
À l’alinéa 1, substituer à l’année :  « 2030 », l’année :  « 2035 ».
🖋️n°CE87 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
À l’alinéa 1, substituer à l’année :  « 2030 », l’année :  « 2035 ».
🖋️n°CE62 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant :  « Dans ce cadre, les contrats de ville, mentionnés à l’article 6 de la loi n°2014‑173, conclus à Mayotte intègrent un axe prioritaire de développement de l’économie sociale et solidaire visant à soutenir la création et le développement de secteurs d’activités concourant à la transition écologique, notamment dans les domaines de l’agriculture durable et de la pêche, de la gestion des déchets, des énergies renouvelables, du tourisme durable, et de l’économie circulaire. Ces actions sont accompagnées de dispositifs de formation professionnelle et d’insertion adaptés aux spécificités sociales et économiques du territoire, avec pour objectif le renforcement de l’emploi local. Les aides de l’État prévues par ces contrats de ville peuvent être mobilisées en priorité pour financer ces projets. »
🖋️n°CE63 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « Dans ce cadre, les contrats de ville, mentionnés à l’article 6 de la loi n°2014‑173, conclus à Mayotte intègrent un axe prioritaire de développement de l’économie sociale et solidaire visant à soutenir la création et le développement de secteurs d’activités concourant à la transition écologique, notamment dans les domaines de l’agriculture durable et de la pêche, de la gestion des déchets, des énergies renouvelables, du tourisme durable, et de l’économie circulaire. »
🖋️n°CE64 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « Conformément à l’article 6 de la loi n° 2014‑173 du 21 février 2014, les contrats de ville conclus à Mayotte prévoient des modalités renforcées d’association des habitants à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des actions conduites dans le cadre de la politique de la ville. À ce titre, peuvent être institués, selon les besoins et les contextes locaux, des conseils de quartier, des kiosques citoyens, des budgets participatifs ou tout autre dispositif participatif adapté au territoire. L’État peut, dans ce cadre, mobiliser des moyens financiers et techniques pour accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de ces dispositifs. »
🖋️n°CE65 Rejeté
Charles Fournier
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « Conformément à l’article 6 de la loi n° 2014‑173 du 21 février 2014, les contrats de ville conclus à Mayotte prévoient des modalités renforcées d’association des habitants à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des actions conduites dans le cadre de la politique de la ville. À ce titre, peuvent être institués, selon les besoins et les contextes locaux, des conseils de quartier, des kiosques citoyens, des budgets participatifs ou tout autre dispositif participatif adapté au territoire. »
🖋️n°CE84 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
Après l’article L. 2224‑7‑1‑2 du code des collectivités territoriales, il est inséré un article rédigé :  « Art. L. 2224‑7‑1‑3. – À Mayotte, dans chaque commune et dans chaque quartier de plus de 500 habitants, des bornes-fontaines monétiques sont installées par le syndicat « Les Eaux de Mayotte » »
🖋️n°CE73 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
Dans un délai d’un an après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport présentant le bilan du Plan de développement France-Comores (PDFC) lancé en 2019. Ce bilan mentionne les évolutions et impacts dérivant de ce plan sur les aspects de l’éducation, de la santé, de l’emploi et de l’insertion professionnelle. Il fournit un bilan de l'accompagnement des entrepreneurs, issus des diasporas comoriennes, porteurs de projets d’investissement.
Article 24
🖋️n°CE83 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
Dans un délai d’un an après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la gestion des déchets à Mayotte et les conséquences du Cyclone dans ce domaine, incluant un plan complet de traitement, de revalorisation et de réemploi des déchets à Mayotte.
🖋️n°CE66 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
I. – Il est créé, à Mayotte, un dispositif de reconnaissance et d’appui aux systèmes communautaires d’épargne et de financement informel, inspirés des pratiques traditionnelles locales, notamment les shikowas. Ce dispositif vise à sécuriser et accompagner les groupements d’épargne informels sans remettre en cause leur fonctionnement interne ni leur autonomie. L’État et les collectivités territoriales peuvent apporter un soutien financier, logistique, technique ou juridique aux groupes reconnus comme relevant de ce dispositif, selon des critères fixés par décret. Un programme spécifique de formation, de mise en réseau et de protection juridique de ces pratiques est mis en œuvre, en collaboration avec usagers de ces outils de financement.   Les structures bénéficiant de ce dispositif peuvent bénéficier d’un accompagnement par les chambres de l’économie sociale et solidaire, les centres communaux d’action sociale (CCAS), ou tout acteur associatif agréé. II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CE68 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
Il est créé, à Mayotte, un dispositif de reconnaissance et d’appui aux systèmes communautaires d’épargne et de financement informel, inspirés des pratiques traditionnelles locales, notamment les shikowas. Les groupements concernés doivent respecter les conditions prévues à l’article L. 518‑2 du code monétaire et financier, en particulier le caractère limité à un cercle de membres et l’absence de caractère habituel ou spéculatif dans la collecte de fonds. L’État peut, dans ce cadre, soutenir techniquement ou matériellement ces initiatives en partenariat avec des structures de l’économie sociale et solidaire, des collectivités territoriales ou des associations agréées. Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’identification, d’accompagnement, de sécurisation juridique et de valorisation de ces systèmes.
🖋️n°CE67 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
L’État met en place à Mayotte, une stratégie de soutien au microcrédit avec en particulier des actions de reconnaissance et d’appui aux systèmes communautaires d’épargne et de financement informel, inspirés des pratiques traditionnelles locales des shikowas.
🖋️n°CE69 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
L’État se fixe pour objectif de créer un plan de développement du micro-crédit personnel et professionnel à Mayotte adapté aux réalités socio-économiques locales pour soutenir la relance des activités économiques dans le cadre de la reconstruction du tissu économique local après le cyclone Chido.
🖋️n°CE70 Irrecevable
Charles Fournier
05/06/2025
I. – Il est créé à Mayotte un Comité de planification pour le renouveau économique de Mayotte, instance de coordination et de concertation permanente réunissant les représentants des filières économiques stratégiques du territoire et les représentants des salariés, les collectivités territoriales, les chambres consulaires, les représentants des acteurs de l’économie sociale et solidaire, ainsi que les services de l’État, dans lequel ses membres siègent à titre bénévole. Ce comité a pour mission de : – Identifier les priorités de développement économique durable du territoire ; – Contribuer à la structuration des filières existantes et à l’émergence de nouvelles filières à fort potentiel local (agriculture, forêt, pêche, artisanat, économie circulaire, tourisme, numérique, ESS, énergies marines renouvelables etc.) sur l’ensemble de la chaîne de valeur ; – Proposer des feuilles de route pluriannuelles et des projets concertés d’investissement, d’innovation et de formation, en élaborant notamment une offre de formation professionnelle adaptée aux besoins des filières localement – Suivre l’exécution des engagements publics et privés pris dans le cadre de ces projets. – De favoriser les stratégies collectives de mutualisation de moyens (logistique, achat de matériel, ressources humaines, locaux partagés...) II. – Ce comité fonctionne « selon des modalités analogues à celles des comités stratégiques de filière mentionnés à l’article L. 2331‑1 du code de commerce, adaptées aux réalités territoriales de Mayotte. III. – Les modalités d’application du présent article sont définies par un décret en Conseil d’État. IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Article 25
🖋️n°CL365 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
Après l’article 25 intégrer un article ainsi formulé : Le II de l’article L275-1 du code forestier est complété et désormais ainsi rédigé : « Pour son application à Mayotte, l'article L. 211-1 est ainsi rédigé : Art. L. 211-1. – I. – Relèvent du régime forestier et sont administrés conformément aux dispositions du présent livre : 1° Les bois et forêts et les biens agroforestiers qui appartiennent à l'Etat ou sur lesquels l'Etat a des droits de propriété indivis ;  2° Les bois et forêts et les biens agroforestiers, appartenant aux personnes morales de droit public, ou aux personnes que celles-ci contrôlent directement ou indirectement, et notamment au Département de Mayotte ou aux communes, ainsi qu'aux établissements d'utilité publique, sociétés mutualistes et caisses d'épargne, ou sur lesquels ces collectivités et autres personnes morales ont des droits de propriété indivis ; 3° Les îlots entourant les îles principales et appartenant à l'Etat ou à l'une des personnes mentionnées au 2° ; 4° Les bois et forêts faisant partie du domaine public maritime de l’Etat. II. – Cessent de relever du régime forestier les bois et forêts et les biens agroforestiers de l'Etat mis à disposition d'une administration de l'Etat ou d'un établissement public national pour l'exercice de leurs missions, à l’exception des terrains couverts de végétation ligneuse communément désignés sous le nom de mangroves. »
🖋️n°CL221 Irrecevable
Estelle Youssouffa
05/06/2025
I. Compléter l’article L. 5312‑1 du code des transports par l’alinéa suivant : « Par dérogation au premier alinéa, à Mayotte, l’État peut créer par décret en Conseil d’État, un établissement public de l’État appelé « grand port maritime de Mayotte » sans que la condition d’importance particulière ne soit remplie ». II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. II. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Article 26
🖋️n°CF1 Irrecevable
Yoann Gillet
03/06/2025
A l’alinéa 2, après le mot : « élèves » sont insérés les mots : « de nationalité française ».
🖋️n°CL124 Rejeté
Yoann Gillet
05/06/2025
À l’alinéa 2, après le mot : « élèves »,  insérer les mots : « de nationalité française ».
🖋️n°CL184 Irrecevable
Pouria Amirshahi
05/06/2025
I. Après l'alinéa 2, insérer l’alinéa suivant :   « Cette aide peut, pour les étudiants ou élèves bénéficiaires ayant leur résidence habituelle à Mayotte, inclure une participation aux frais de logement lorsque ces frais constituent un obstacle significatif à la poursuite des études dans une collectivité d’accueil.   Les modalités de cette prise en charge sont définies par décret. » II. – Compléter cet article par les alinéas suivants : « II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. » « III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
🖋️n°CL341 Irrecevable
Dominique Voynet
05/06/2025
L’article L. 4132-12 du code de la défense est ainsi modifié : Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :  « À Mayotte, peuvent également demander à servir afin de recevoir une formation professionnelle les étrangers en situation régulière. »
Article 27
🖋️n°CL286 Irrecevable
Philippe Naillet
05/06/2025
Au premier alinéa, après les mots : "prévu à l’article L. 551-1 du code de l’éducation." ajouter les mots : "et à la dotation des établissements scolaires en matériels scolaires nécessaires au bon déroulement de la scolarité et de l'accueil des élèves dans les établissements."
🖋️n°CL22 Irrecevable
Nadège Abomangoli
05/06/2025
I - A l'alinéa 2, après le mot "scolarisés" insérer les mots "et non scolarisés" II - En conséquence, à la fin de l'alinéa 3, insérer les mots "et par enfant non scolarisé"
🖋️n°CL183 Irrecevable
Pouria Amirshahi
05/06/2025
I. À l'alinéa 2, après les mots : « en fonction du nombre d’élèves éligibles scolarisés dans la commune », insérer les mots :   «, majorés en fonction du nombre d’élèves allophones scolarisés dans la commune, » II. – Compléter cet article par les alinéas suivants : « II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. » « III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
🖋️n°CL180 Irrecevable
Pouria Amirshahi
05/06/2025
I. A titre expérimental et pour une durée de cinq ans, le département de Mayotte institue un comité départemental pour la protection de l'enfance, coprésidé par le président du conseil départemental et par le représentant de l'État dans le département.   II. Le comité mentionné au I est composé de représentants :   1° Des services du département chargés de la protection de l'enfance, de la protection maternelle et infantile et du handicap ;   2° Des services de l'État, dont ceux de la protection judiciaire de la jeunesse, de l'éducation nationale et de l'agence régionale de santé ;   3° Du procureur de la République et du président du tribunal judiciaire ;   4° Des organismes débiteurs des prestations familiales ;   5° Des professionnels de la protection de l'enfance et des gestionnaires des établissements et services de l'aide sociale à l'enfance.   III. - Le comité mentionné au I assure la coordination des politiques publiques mises en œuvre dans le département en matière de protection de l'enfance. Il peut décider d'engager des actions communes de prévention en faveur de la protection de l'enfance. Il se réunit au moins une fois par an.   Il peut se réunir, le cas échéant en formation restreinte, pour coordonner les actions menées pour la prise en charge d'un mineur ou d'un majeur âgé de moins de vingt et un ans, lorsqu'elle se caractérise par une particulière complexité, ou pour apporter une réponse coordonnée à un dysfonctionnement grave intervenu dans la prise en charge d'un mineur ou d'un majeur âgé de moins de vingt et un ans au titre de la protection de l'enfance.   IV. - Les modalités d'application du présent article sont déterminées par décret.   V. - Au plus tard six mois avant la fin de l'expérimentation, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation de l'expérimentation afin de déterminer les conditions de son éventuelle pérennisation. » VI. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. VII. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CL185 Irrecevable
Pouria Amirshahi
05/06/2025
I. Après l'article L.161-5 du code de l'éducation est inséré un article L.161-6 ainsi rédigé : "A Mayotte, l’ensemble des établissements scolaires proposent un service de restauration. A titre expérimental, pendant une durée de cinq ans, l’offre de restauration est gratuite pour les enfants qui sont scolarisés dans ces établissements." II. La charge pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CL179 Irrecevable
Pouria Amirshahi
05/06/2025
I. – Un observatoire de la parentalité est mis en place à Mayotte au plus tard un an après la promulgation de la présente loi.   Cet observatoire a notamment pour mission d’associer l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs pertinents à des réflexions sur l’évolution de la parentalité avec le développement d’un accompagnement ou de ressources adéquates.   Les modalités d'application du présent article sont déterminées par décret. II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
🖋️n°CL380 Irrecevable
Béatrice Bellay
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : « Un observatoire de la parentalité peut être mis en place à Mayotte. Cet observatoire aurait notamment pour mission d’associer l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs pertinents à des réflexions sur l’évolution de la parentalité avec le développement d’un accompagnement ou de ressources adéquates. Les modalités d’organisation de cet observatoire et ses missions seraient précisées par voie réglementaire. »
🖋️n°CL381 Irrecevable
Béatrice Bellay
05/06/2025
Insérer un article additionnel ainsi rédigé : « Un observatoire de la parentalité est mis en place à Mayotte au plus tard un an après la promulgation de la présente loi.  Cet observatoire a notamment pour mission d’associer l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs pertinents à des réflexions sur l’évolution de la parentalité avec le développement d’un accompagnement ou de ressources adéquates. Les modalités d’organisation de cet observatoire et ses missions sont précisées par voie réglementaire. »
Article 28
🖋️n°CL458 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
10/06/2025
Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant : « Le fonctionnaire hospitalier peut bénéficier de la priorité de mutation définie au présent article dans des conditions déterminées par décret. »
🖋️n°CL153 Rejeté
Anchya Bamana
05/06/2025
Compléter l’alinéa 2 par la phrase suivante : « Le fonctionnaire de l’État originaire de Mayotte et affecté dans un emploi d’une administration de l’État ou d’un établissement mentionné à l’article L. 3 qui justifie d’une durée minimum de services accomplis de trois années dans cet emploi bénéficie d’une priorité de mutation dans tout emploi vacant correspondant à son grade au sein du département ministériel dont il relève ou d’un établissement public sous tutelle situé à Mayotte. »
Article 30
🖋️n°CL431 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Compléter l’alinéa 37 par les mots :  « et le mot : « saisis » est remplacé par le mot : « saisies ».
🖋️n°CL432 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Substituer à l’alinéa 41 les quinze alinéas suivants : « 28° L’article L. 4433‑17 est ainsi modifié : « a) Le premier alinéa est ainsi modifié : « – à la première phrase, les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de la Réunion et le Département-Région de Mayotte » et le mot : « associées » est remplacé par le mot : « associés » ; « – à la seconde phrase, le mot : « Elles » est remplacé par le mot : « Ils » et le mot : « consultées » est remplacé par le mot : « consultés » ; « b) Au troisième alinéa, les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de la Réunion et le Département-Région de Mayotte » ; « 28° bis La première phrase de l’article L. 4433‑19 est ainsi modifiée :  « a) Les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de la Réunion et le Département-Région de Mayotte » ; « b) Le mot : « elles » est remplacé par le mot : « ils » ; « 28° ter Le premier alinéa de l’article L. 4433‑20 est ainsi modifié : « a) Les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de la Réunion et le Département-Région de Mayotte » ; « b) Le mot : « consultées » est remplacé par le mot : « consultés » ; « 28°  quater Aux articles L. 4433‑21 et L. 4433‑23, les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de la Réunion et le Département-Région de Mayotte » ; « 28° quinquies L’article L. 4433‑22 est ainsi modifié : « a) Les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de la Réunion et le Département-Région de Mayotte » ; « b) Le mot : « elles » est remplacé par le mot : « ils » ; »
🖋️n°CL433 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À l’alinéa 67, substituer à la référence :  « , L. 3334‑16‑1, » le mot : « à ».
🖋️n°CL491 Adopté
Estelle Youssouffa
12/06/2025
Après l’alinéa 79, insérer l’alinéa suivant : « Le conseil scientifique du patrimoine naturel de Mayotte est associé à l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable mentionné au premier alinéa. »
🖋️n°CL467 Adopté
Estelle Youssouffa
10/06/2025
I. – Compléter l’alinéa 87 par les mots : « et du conseil cadial ». II. – Après l’alinéa 127, insérer les dix-huit alinéas suivants : « Section 4 « Le conseil cadial « Sous-section 1 « Dispositions générales « Art. L. 7321‑13. –  L’assemblée de Mayotte est assistée d’un conseil cadial. Celui-ci ne dispose d’aucun moyen de fonctionnement et ses membres ne sont pas rémunérés au titre de leur fonction de membre du conseil. « Sous-section 2 « Organisation et composition « Art. L. 7321‑14. – Le conseil cadial est présidé par le grand Cadi. Chaque commune de Mayotte désigne un cadi, membre du conseil cadial, pour une durée de six ans. « Sous-section 3 « Compétences « Art. L. 7321‑15. – Tout projet ou proposition de délibération de l’assemblée de Mayotte emportant des conséquences sur les traditions mahoraises ou relatif à la médiation sociale est soumis à l’avis préalable du conseil cadial. « Le conseil cadial délibère sur le projet ou la proposition dans un délai d’un mois à compter de sa saisine. S’il ne s’est pas prononcé dans ce délai, son avis est réputé avoir été donné. « Il est saisi, selon les cas, par l’assemblée de Mayotte ou son président, par le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte, ou par le représentant de l’État à Mayotte. « Art. L. 7321‑16. – Le conseil cadial peut être saisi par l’assemblée de Mayotte ou son président, par le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation, ainsi que par le représentant de l’État dans la collectivité territoriale, de toute question. « Art. L. 7321‑17. – Le conseil cadial peut également se saisir de tout projet ou proposition de délibération de la collectivité territoriale de Mayotte intéressant directement les traditions mahoraises ou la médiation sociale. « Le résultat de l’autosaisine est consigné par procès-verbal. Il est transmis à la délibération de l’assemblée de Mayotte. « Le conseil cadial peut désigner l’un de ses membres pour exposer devant l’assemblée de Mayotte le résultat de l’autosaisine. « La délibération finale de l’assemblée de Mayotte est notifiée au conseil cadial. « III. – En conséquence, à fin de l’alinéa 128, substituer au nombre : « 4 » le nombre : « 5 ». IV. – En conséquence, au début de l’alinéa 130, substituer à la mention : « Art. L. 7321‑13 » la mention : « Art. L. 7321‑18 ».
🖋️n°CL436 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
I. – À l’alinéa 108, substituer aux mots : « chacun de ces conseils consultatifs » les mots : « ce conseil consultatif ». II. – En conséquence, au même alinéa, substituer au mot : « leurs » le mot : « ses ».
🖋️n°CL437 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
I. – À l’alinéa 110, substituer aux mots :  « du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte » les mots : « de ce conseil ». II. – En conséquence, au même alinéa, substituer au mot : « personnels » le mot : « agents ».
🖋️n°CL438 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 114, supprimer les mots :  « pour les conseillers à l’assemblée de Mayotte ».
🖋️n°CL439 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À l’alinéa 115, substituer au mot :  « leur » le mot :  « le ».
🖋️n°CL440 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À l’alinéa 120, substituer aux mots : « de deux fois » les mots : « du double de ».
🖋️n°CL441 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Après l’alinéa 131, insérer les quatre alinéas suivants : « Section 5 « Le conseil territorial de promotion de la santé « Art. L. 7321‑14. – Dans le Département-Région de Mayotte, il est institué un centre territorial de promotion de la santé dont la mission est de veiller à ce que les réformes du système de santé et de soins s’orientent vers les besoins spécifiques de la collectivité. « Il est composé, d’une part, de professionnels de santé, de représentants de la sécurité sociale et de l’administration, ainsi que des divers organismes impliqués dans le maintien et la promotion de la santé à l’échelon local, choisis selon une procédure et des modalités arrêtées par l’assemblée de Mayotte, et, d’autre part, pour moitié au moins, de conseillers de l’assemblée de Mayotte. »
🖋️n°CL442 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
I. – À l’alinéa 143, substituer à la première occurrence du mot : « des » les mots : « de l’ ». II. – En conséquence, au même alinéa, substituer aux mots : « à celui-ci » les mots : « au Premier ministre ». III. – En conséquence, à l’alinéa 145, substituer au mot : « les » les mots : « un délai de ». IV. – En conséquence, compléter le même alinéa par les deux phrases suivantes : « Un rapport annuel indique les suites qui ont été données à ces propositions. Ce rapport est rendu public. »
🖋️n°CL443 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À l’alinéa 149, substituer aux mots : « ou sociale » les mots : « sociale, d’environnement, de culture ou d’éducation ».
🖋️n°CL444 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Après l’alinéa 151, insérer l’alinéa suivant : « Art. L. 7334‑1 A. – Le présent chapitre ne s’applique pas aux engagements internationaux ou aux accords avec les États qui ne reconnaissent pas l’appartenance du Département-Région de Mayotte à la République. »
🖋️n°CL445 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 153, supprimer les mots : « qui concernent la collectivité ».
🖋️n°CL446 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la première phrase de l’alinéa 153, substituer aux mots : « les soins du » le mot : « le ».
🖋️n°CL447 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À l’alinéa 156, substituer au mot : « à » les mots : « au cours de ».
🖋️n°CL448 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Compléter l’alinéa 158 par la phrase suivante : « Il est associé ou participe, au sein de la délégation française, à la négociation des projets d’accords mentionnés au premier alinéa de l’article L. 7334‑3. »
🖋️n°CL435 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À l’alinéa 182, après le mot : « parlementaires », insérer les mots : « élus sur le territoire ».
🖋️n°CL493 Adopté
Estelle Youssouffa
12/06/2025
I. – À l’alinéa 188, substituer à la référence : « L. 1424‑13 » la référence : « L. 1424‑12 ». II. – En conséquence, au même alinéa, supprimer les mots :  « L. 1424‑46 et 1424‑48 à ». III. – En conséquence, supprimer les alinéas 190 à 192, 196 et 212 à 231.
🖋️n°CL63 Adopté
Aurélien Taché
05/06/2025
Compléter cet article par l’alinéa suivant : « IV. – Dans un délai de trois mois à compter la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à évaluer les ressources allouées à la collectivité territoriale de Mayotte et notamment les financements de l’État au regard des besoins. Ce rapport comporte une étude comparative avec les autres collectivités régies par l’article 73 de la Constitution. »
Article 31
🖋️n°CL424 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
I. – À l’alinéa 13, substituer au nombre : « treize » le nombre : « cinq ». II. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 14 :
SectionComposition de la section
Section de MamoudzouCommunes de Mamoudzou et Dembeni
Section du Grand NordCommunes de Koungou, Bandraboua, M’Tzamboro et Acoua
Section du Centre-OuestCommunes de Tsingoni, Sada, Ouangani, Chiconi et M’Tsangamouji
Section du SudCommunes de Bandrele, Chirongui,, Boueni et Kani Keli
Section de Petite-TerreCommunes de Dzaoudzi et Pamandzi
          III. – En conséquence, à la dernière phrase de l’alinéa 15, substituer aux première et dernière occurrences du nombre : « deux » le nombre : « cinq ». IV. – En conséquence, à la deuxième phrase de l’alinéa 17, substituer au nombre : « treize » le nombre : « cinq ».
🖋️n°CL425 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
I. – Après les mots : « nombre de », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 18 : « dix sièges. Ces sièges sont répartis entre chaque section en fonction de leur population respective, à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. En cas d’égalité de moyenne, le dernier siège est attribué à la section dont la population est la plus importante ; en cas de nouvelle égalité, il est attribué à la section dont la population a le plus augmenté depuis le recensement précédent. Chaque section se voit attribuer au moins un siège ; si nécessaire, les derniers des sièges répartis selon la méthode précédemment décrite sont réattribués de sorte qu’au moins un siège est attribué dans chaque section. » II. – En conséquence, après les mots : « nombre de », rédiger ainsi la fin de la première phrase de l’alinéa 21 : « dix sièges. » III. – En conséquence, après la même phrase du même alinéa, insérer la phrase suivante : « Ces sièges sont répartis entre chaque section dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent article. » IV. – En conséquence, après l’alinéa 23, insérer l’alinéa suivant : « L’arrêté du représentant de l’État à Mayotte prévu à l’article L. 558‑9‑3 répartit les sièges attribués au titre de la prime majoritaire entre chaque section en fonction du dernier chiffre authentifié de leur population, dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent article. »
🖋️n°CL426 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Après l’alinéa 23, insérer l’alinéa suivant : « S’il est constaté que l’écart entre la population telle qu’elle a été officiellement recensée et le nombre d’inscrits sur les listes électorales dépasse 60 % au 15 janvier de l’année du renouvellement, la répartition des sièges entre les sections composant l’assemblée et la répartition des sièges attribués à la liste qui a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour ou qui est arrivée en tête au deuxième tour sont réalisées en fonction du nombre d’inscrits sur les listes électorales. En cas d’égalité de moyenne, le dernier siège est attribué à la section au sein de laquelle le nombre d’inscrits est le plus important ; en cas de nouvelle égalité, il est attribué à la section dont le nombre d’inscrits a le plus augmenté en valeur absolue depuis les dernières élections. »
🖋️n°CL427 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la fin de l’alinéa 31, substituer aux mots : « de Martinique ou de Mayotte » les mots : « à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte ».
🖋️n°CL428 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la fin de l’alinéa 32, substituer aux mots : « de Martinique ou de Mayotte » les mots : « à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte ».
🖋️n°CL429 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la fin de l’alinéa 33, substituer aux mots : « de Martinique ou de Mayotte » les mots : « à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte ».
🖋️n°CL430 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
À la fin de l’alinéa 37, substituer aux mots : « de Martinique ou de Mayotte » les mots : « à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte ».
🖋️n°CL311 Rejeté
Philippe Naillet
05/06/2025
I. – À la fin de l’alinéa 13, supprimer les mots : « , composée de treize sections dont la délimitation est fixée conformément au tableau ci-après : ». II. – En conséquence, supprimer les alinéas 14 à 16. III. – En conséquence, à l’alinéa 17, substituer aux deux dernières phrases la phrase suivante : « Chaque liste comprend un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, et au plus deux candidats supplémentaires. » IV. – En conséquence, après les mots : « nombre de », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 18 : « sièges égal à 25 % du nombre total de sièges à pourvoir, arrondi le cas échéant à l’entier supérieur. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés sur l’ensemble de la circonscription à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. » V. – En conséquence, supprimer l’alinéa 19. VI. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 21 : « Il est attribué à la liste qui a obtenu le plus de voix à ce second tour un nombre de sièges égal à 25 % du nombre total des sièges à pourvoir, arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur. En cas d’égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au second tour sur l’ensemble de la circonscription, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. VII. – En conséquence, supprimer les alinéas 22 et 23. 
🖋️n°CL361 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
I. – À la fin de l’alinéa 13, supprimer les mots : « , composée de treize sections dont la délimitation est fixée conformément au tableau ci-après : ». II. – En conséquence, supprimer les alinéas 14 à 16. III. – En conséquence, à l’alinéa 17, substituer aux deux dernières phrases la phrase suivante : « Chaque liste comprend un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, et au plus deux candidats supplémentaires. » IV. – En conséquence, après les mots : « nombre de », rédiger ainsi la fin de l’alinéa 18 : « sièges égal à 25 % du nombre total de sièges à pourvoir, arrondi le cas échéant à l’entier supérieur. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés sur l’ensemble de la circonscription à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. » V. – En conséquence, supprimer l’alinéa 19. VI. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 21 : « Il est attribué à la liste qui a obtenu le plus de voix à ce second tour un nombre de sièges égal à 25 % du nombre total des sièges à pourvoir, arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur. En cas d’égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au second tour sur l’ensemble de la circonscription, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. VII. – En conséquence, supprimer les alinéas 22 et 23. 
🖋️n°CL360 Tombé
Dominique Voynet
05/06/2025
I. – À l’alinéa 13, substituer au mot : « treize » le mot : « cinq ». II. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 14 : « 
SectionComposition de la section
Section de MamoudzouCommunes de Mamoudzou et Dembeni
Section du Grand NordCommunes de Koungou, Bandraboua, M’Tzamboro et Acoua
Section du Centre-OuestCommunes de Tsingoni, Sada, Ouangani, Chiconi et M’Tsangamouji
Section du SudCommunes de Bandrele, Chirongui, Boueni et Kani Keli
Section de Petite-TerreCommunes de Dzaoudzi et Pamandzi
 » III. – En conséquence, à la dernière phrase de l’alinéa 15, substituer aux première et dernière occurrences du mot : « deux » le mot : « cinq ». IV. – En conséquence, à la deuxième phrase de l’alinéa 17, substituer au mot : « treize » le mot : « cinq ». V. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 18 : « Au premier tour de scrutin, il est attribué à la liste qui a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés dans la circonscription un nombre de sièges égal à 25 % du nombre total de sièges à pourvoir, arrondi le cas échéant à l’entier supérieur. Ces sièges sont répartis entre chaque section en fonction de leur population respective, à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. En cas d’égalité de moyenne, le dernier siège est attribué à la section dont la population est la plus importante ; en cas de nouvelle égalité, il est attribué à la section dont la population a le plus augmenté depuis le recensement précédent. Chaque section se voit attribuer au moins cinq sièges ; si nécessaire, les derniers des sièges répartis selon la méthode précédemment décrite sont réattribués de sorte qu’au moins cinq sièges soient attribués dans chaque section. » VI. – En conséquence, après les mots : « nombre de », rédiger ainsi la fin de la première phrase de l’alinéa 21 : « sièges égal à 25 % du nombre total de sièges à pourvoir. » VII. – En conséquence, après la même phrase du même alinéa, insérer la phrase suivante : « Ces sièges sont répartis entre chaque section dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent article. » VIII. – En conséquence, après l’alinéa 23, insérer l’alinéa suivant : « L’arrêté du représentant de l’État à Mayotte prévu à l’article L. 558‑9‑3 répartit les sièges attribués au titre de la prime majoritaire entre chaque section en fonction du dernier chiffre authentifié de leur population, dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent article. »
Article 34
🖋️n°CL456 Adopté
Estelle Youssouffa
09/06/2025
Supprimer les alinéas 14 à 16.
🖋️n°CL27 Adopté
Jean-Hugues Ratenon
05/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité d’étendre l’aide médicale d’État à Mayotte.
🖋️n°CL285 Adopté
Dominique Voynet
05/06/2025
Dans un délai d’un an après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport détaillant l’état du budget du centre hospitalier de Mayotte (CHM). Ce rapport contient les données sur le financement du centre hospitalier, de ses dispensaires et émet des propositions d’amélioration ainsi que des perspectives d’évolution de ce financement. 
🖋️n°CL329 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
05/06/2025
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport procédant à un état des lieux des transferts de compétences départementales et régionales au Département-Région de Mayotte.
🖋️n°CL181 Adopté
Estelle Youssouffa
05/06/2025
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport recensant et faisant l’évaluation des plans stratégiques existants applicables à Mayotte.
🖋️n°CL419 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les entreprises à Mayotte. Ce rapport précise notamment leur nombre, leur répartition par taille et par secteur et leur situation financière.
🖋️n°CL422 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
09/06/2025
Dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités d’un retour à la norme concernant le circuit de distribution des médicaments à Mayotte afin notamment de sécuriser les circuits d’approvisionnement et de renforcer le rôle des pharmacies d’officine.
🖋️n°CL459 Adopté
Agnès Firmin Le Bodo
10/06/2025
Dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport qui chiffre le nombre de logements nécessaires pour que l’intégralité des fonctionnaires des trois fonctions publiques affectés sur un emploi sur le territoire de Mayotte puisse être logé et établit une stratégie pour garantir une offre de logements proportionnée à cette demande.
🖋️n°CL18 Rejeté
Aurélien Taché
05/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l'offre de filières de second cycle de l'enseignement secondaire à Mayotte et formulant des recommandations pour ouvrir des options rares à Mayotte.
🖋️n°CL30 Rejeté
Nadège Abomangoli
05/06/2025
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les aides concernées par cet alignement.
Chapitre Ier
🖋️n°CL224 Rejeté
Dominique Voynet
05/06/2025
À l'intitulé du chapitre, substituer au mot : « Mahorais »  le mot : « habitants de Mayotte ».

– 1 –

TITRE IER

OBJECTIFS DE L’ACTION DE L’ÉTAT POUR MAYOTTE

Article 1

Le rapport annexé à la présente loi est approuvé.

Article 1 bis (nouveau)

Jusqu’au 31 décembre 2030, le représentant de l’État à Mayotte dirige l’action de l’ensemble des services et des établissements publics de l’État ayant un champ d’action territorial à Mayotte, qui sont placés pour emploi sous son autorité, à l’exclusion de l’établissement public chargé de coordonner les travaux de reconstruction de Mayotte mentionné à l’article 1er de la loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte.

Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du présent article.

TITRE II

LUTTER CONTRE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
ET L’HABITAT ILLÉGAL

Chapitre Ier

Durcir les conditions d’accès au séjour
en les adaptant à la situation particulière de Mayotte

Article 2

L’article L. 441‑7 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi modifié :

1° Après le premier alinéa, il est inséré un 1° AA ainsi rédigé :

« 1° AA Au 2° de l’article L. 412‑2, les références : “L. 423‑7,” et “L. 423‑23,” sont supprimées ; »

2° Le 8° bis est complété par les mots : « et, à la fin, les mots : “, sans que soit opposable la condition prévue à l’article L. 412‑1” sont supprimés » ;

2° bis (nouveau) Le 8° ter est ainsi rédigé :

« 8° ter L’article L. 423‑8 est ainsi modifié :

« a) Au premier alinéa, après les mots : “371‑2 du code civil,”, sont insérés les mots : “depuis la naissance de celui‑ci ou depuis au moins trois ans” ;

« b) Le second alinéa est supprimé ; »

3° Après le 8° ter, il est inséré un 8° quater ainsi rédigé :

« 8° quater Au premier alinéa de l’article L. 423‑10, les mots : “en France et titulaire depuis au moins trois années” sont remplacés par les mots : “régulièrement et de manière ininterrompue en France depuis au moins cinq années et titulaire” ; »

4° Il est ajouté un 16° ainsi rédigé :

« 16° Au premier alinéa de l’article L. 423‑23, après le mot : “étranger”, sont insérés les mots : “résidant habituellement depuis au moins sept ans à Mayotte,” et, à la fin, les mots : “, sans que soit opposable la condition prévue à l’article L. 412‑1” sont supprimés. »

Article 2 bis (nouveau)

Dans un délai de trois ans à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les dispositions dérogatoires en matière d’immigration et de nationalité applicables à Mayotte.

Article 2 ter (nouveau)

Après le 12° de l’article L. 441‑7 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, il est inséré un 12° bis ainsi rédigé :

« 12° bis Pour l’application du 2° de l’article L. 434‑7, ne peut être considéré comme normal un logement édifié ou occupé sans droit ni titre ou relevant de l’habitat informel ; ».

Chapitre II

Améliorer les dispositifs de lutte contre les reconnaissances frauduleuses de paternité et de maternité

Article 3

Le titre Ier du livre V du code civil est complété par un article 2496 ainsi rétabli :

« Art. 2496. – Lorsqu’elle est faite à Mayotte par acte reçu par l’officier de l’état civil, la reconnaissance de paternité ou de maternité régie par les articles 316 à 316‑5 est reçue par l’officier de l’état civil de la commune de Mamoudzou, sauf si elle est simultanée à la déclaration de naissance prévue à l’article 55.

« Lors de l’établissement de l’acte de reconnaissance d’un enfant né à Mayotte, l’auteur de la reconnaissance est informé des obligations découlant des articles 371‑1 et 371‑2 du présent code, de l’article 227‑17 du code pénal et de l’article L. 823‑11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. »

Article 4

Le titre Ier du livre V du code civil est complété par un article 2497 ainsi rétabli :

« Art. 2497. – Lorsque l’enfant est né à Mayotte, la durée du sursis à l’enregistrement de la reconnaissance prévue à la première phrase du troisième alinéa de l’article 316‑1 ne peut excéder deux mois, renouvelable une fois par décision spécialement motivée. La durée du sursis prévue à la deuxième phrase du même troisième alinéa est portée à trois mois, renouvelable une fois par décision spécialement motivée, lorsque l’enquête est menée, en totalité ou en partie, à l’étranger par l’autorité diplomatique ou consulaire. »

Article 5

Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 823‑11, le montant : « 15 000 euros » est remplacé par le montant : « 75 000 euros » ;

2° La dernière ligne du tableau du second alinéa des articles L. 832‑1 et L. 833‑1 est remplacée par trois lignes ainsi rédigées :

« 

L. 8201 à L. 82310

L. 82311

La loi n°     du     

L. 82312 à L. 82412

 » ;

3° La dernière ligne du tableau du second alinéa des articles L. 834‑1, L. 835‑1 et L. 836‑1 est remplacée par trois lignes ainsi rédigées :

« 

L. 8225 à L. 82310

L. 82311

La loi n°     du     

L. 82312 à L. 82412

 »

Chapitre III

Mieux lutter contre l’immigration irrégulière et faciliter l’éloignement

Article 6

Le second alinéa du 3° de l’article L. 761‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi rédigé :

« À Mayotte, l’étranger peut, dans des circonstances exceptionnelles, bénéficier d’une aide au retour. Il peut également, sous réserve de l’existence d’un projet économique viable, bénéficier d’une aide à la réinsertion économique ou, s’il est accompagné d’un ou de plusieurs enfants mineurs, de mesures d’accompagnement. Les conditions d’attribution de ces aides sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’immigration et du ministre chargé des outre‑mer, après avis du conseil d’administration de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. »

Article 7

I. – Après le 5° de l’article L. 761‑8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, il est inséré un 5° bis ainsi rédigé :

« 5° bis L’article L. 741‑5 est complété par cinq alinéas ainsi rédigés :

« “Lorsqu’il ne présente pas de garanties de représentation effectives propres à prévenir un risque de soustraction à l’exécution de la décision d’éloignement et qu’aucune autre mesure n’apparaît suffisante à garantir efficacement l’exécution effective de cette décision, l’étranger accompagné d’un mineur qui se trouve dans l’un des cas prévus à l’article L. 731‑1 peut, pour le temps strictement nécessaire à l’organisation de l’éloignement et qui ne peut excéder quarante‑huit heures, être placé dans des lieux spécialement adaptés à la prise en charge des besoins de l’unité familiale.

« “Les caractéristiques de ces lieux, indépendants des lieux de rétention et qui garantissent aux membres de la famille une intimité adéquate, dans des conditions qui tiennent compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, sont définies par décret en Conseil d’État.

« “En cas d’impossibilité matérielle de procéder à l’éloignement pour une raison étrangère à l’administration, l’autorité administrative peut proroger ce placement pour un nouveau délai de vingt‑quatre heures.

« “L’étranger qui fait l’objet d’une décision de placement ou de prorogation de placement en application des deuxième et quatrième alinéas du présent article peut la contester devant le magistrat du siège du tribunal judiciaire dans un délai de quarante‑huit heures. Le magistrat du siège du tribunal judiciaire statue, par ordonnance, dans les quarante‑huit heures suivant sa saisine.

« “Sous réserve de ces adaptations, les chapitres Ier à IV du titre IV du livre VII sont applicables.” ; ».

bis (nouveau). – Le III de l’article 86 de la loi n° 2024‑42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration est ainsi rédigé :

« III. – Le 1° de l’article 40 s’applique à Mayotte à compter du 1er janvier 2027. Le 3° du même article 40 s’applique à Mayotte à compter du 1er juillet 2028. »

II. – Le I entre en vigueur le 1er juillet 2028.

Article 8

La section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre IV du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complétée par un article L. 441‑10 ainsi rédigé :

« Art. L. 44110. – À Mayotte, un document de séjour peut, par une décision motivée, être retiré à tout étranger majeur exerçant l’autorité parentale sur un étranger mineur capable de discernement dont le comportement constitue une menace pour l’ordre public, lorsque la soustraction, par l’étranger majeur, à ses obligations légales, compromet la santé, la sécurité, la moralité et l’éducation de l’étranger mineur et contribue directement à ce que son comportement constitue une telle menace.

« La décision de retrait ne peut intervenir qu’au plus tôt un mois et au plus tard six mois après qu’un avertissement a été adressé à l’étranger majeur, par courrier ou au cours d’un entretien, si les conditions prévues au premier alinéa sont toujours réunies. L’intéressé est mis à même de présenter ses observations avant l’édiction de la décision de retrait dans les conditions prévues à l’article L. 122‑1 du code des relations entre le public et l’administration.

« Par dérogation au premier alinéa du présent article, une carte de résident ou une carte de résident permanent ne peut être retirée, dans les conditions prévues au même premier alinéa et au deuxième alinéa, que lorsque le comportement de l’étranger mineur constitue une menace grave pour l’ordre public. En cas de retrait, l’article L. 611‑1 du présent code n’est pas applicable. Lorsque l’étranger ne peut faire l’objet d’une décision d’expulsion en application des articles L. 631‑2 ou L. 631‑3, en cas de retrait d’une carte de résident, une autorisation provisoire de séjour lui est délivrée de droit, et en cas de retrait d’une carte de résident permanent, une carte de séjour temporaire lui est délivrée de droit.

« La décision de retrait ne peut être prise si l’étranger est titulaire d’un document de séjour délivré en application du 6° de l’article L. 411‑1 ou des articles L. 424‑1, L. 424‑9 ou L. 424‑13. »

Article 8 bis (nouveau)

La section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre IV du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complétée par un article L. 441‑11 ainsi rédigé :

« Art. L. 44111. – Le représentant de l’État à Mayotte informe sans délai les organismes mentionnés à l’article L. 114‑10‑1‑1 du code de la sécurité sociale ainsi que l’organisme mentionné à l’article L. 5312‑1 du code du travail lorsqu’il prend une décision de refus de séjour, de retrait d’un titre ou d’un document de séjour ou d’expulsion. »

Article 9

I. – Le code monétaire et financier est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 561‑10‑4, il est inséré un article L. 561‑10‑5 ainsi rédigé :

« Art. L. 561105. – À Mayotte, avant de procéder à une opération de transmission de fonds mentionnée au 6° du II de l’article L. 314‑1 à partir d’un versement d’espèces, les personnes énumérées aux 1° à 1° quater de l’article L. 561‑2 vérifient, à titre de mesure de vigilance complémentaire, la régularité du séjour de leur client non ressortissant de l’Union européenne. Cette vérification s’effectue par la présentation de l’original de tout document de séjour.

« L’absence de justification de la régularité du séjour dans les conditions prévues au premier alinéa du présent article fait obstacle à l’opération de transmission de fonds. » ;

 (nouveau) Le chapitre IV du titre VII du livre V est complété par un article L. 574‑7 ainsi rédigé :

« Art. L. 5747. – Est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende le fait de faire procéder ou de participer, pour le compte d’un étranger en situation irrégulière, à une opération de transmission de fonds mentionnée au 6° du II de l’article L. 314‑1 à partir d’un versement d’espèces aux fins de faire échec à l’exécution de la mesure de vigilance prévue à l’article L. 561‑10‑5.

« L’étranger condamné en application du premier alinéa du présent article encourt l’interdiction du territoire français pour une durée de dix ans au plus. »

II. – Le I est applicable à compter du premier jour du deuxième mois suivant celui de la publication de la présente loi.

Chapitre IV

Renforcer la lutte contre l’habitat informel

Article 10

I. – La loi n° 2011‑725 du 23 juin 2011 portant dispositions particulières relatives aux quartiers d’habitat informel et à la lutte contre l’habitat indigne dans les départements et régions d’outre‑mer est ainsi modifiée :

1° Au début du premier alinéa du I de l’article 11‑1, les mots : « À Mayotte et en Guyane » sont remplacés par les mots : « En Guyane » ;

2° Après le même article 11‑1, il est inséré un article 11‑2 ainsi rédigé :

« Art. 112. – I. – À Mayotte, lorsque des locaux ou installations édifiés sans droit ni titre constituant un habitat informel, au sens du deuxième alinéa de l’article 1‑1 de la loi n° 90‑449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, forment un ensemble homogène sur un ou plusieurs terrains d’assiette et présentent des risques graves pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques, le représentant de l’État dans le département peut, par arrêté, ordonner aux occupants de ces locaux et installations d’évacuer les lieux et aux propriétaires de procéder à leur démolition à l’issue de l’évacuation. L’arrêté prescrit toutes mesures nécessaires pour empêcher l’accès et l’usage de cet ensemble de locaux et installations au fur et à mesure de leur évacuation.

« Un rapport motivé établi par les services chargés de l’hygiène et de la sécurité placés sous l’autorité du représentant de l’État dans le département et une proposition de relogement ou d’hébergement d’urgence sont annexés à l’arrêté mentionné au premier alinéa du présent I.

« Le même arrêté précise le délai accordé pour évacuer et démolir les locaux et installations mentionnés au même premier alinéa. Ce délai ne peut être inférieur à quinze jours à compter de la notification de l’arrêté et de son annexe aux occupants et aux propriétaires. Lorsque le propriétaire est non occupant, le délai accordé pour procéder à la démolition est allongé de huit jours à compter de l’évacuation volontaire des lieux.

« À défaut de pouvoir identifier les propriétaires, notamment en l’absence de mention au livre foncier, la notification les concernant est valablement effectuée par affichage à la mairie de la commune et sur la façade des locaux et installations concernés.

« II. – Lorsqu’il est constaté, par procès‑verbal dressé par une personne mentionnée au premier alinéa de l’article L. 480‑1 du code de l’urbanisme, qu’un local ou une installation a été construit depuis moins de sept jours sans droit ni titre dans un secteur d’habitat informel, au sens du deuxième alinéa de l’article 1‑1 de la loi n° 90‑449 du 31 mai 1990 précitée, le représentant de l’État dans le département peut, par arrêté, ordonner au propriétaire de procéder à la démolition dans un délai de vingt‑quatre heures à compter de la notification de l’acte.

« En cas d’occupation du local ou de l’installation, le représentant de l’État dans le département ordonne aux occupants d’évacuer les lieux dans un délai qui ne peut être inférieur à quinze jours à compter de la notification de l’arrêté. Lorsque le propriétaire est non occupant, le délai accordé pour procéder à la démolition est allongé de vingt‑quatre heures à compter de l’évacuation volontaire des lieux.

« À défaut de pouvoir identifier les propriétaires, notamment en l’absence de mention au livre foncier, la notification les concernant est valablement effectuée par affichage à la mairie de la commune et sur la façade des locaux et installations concernés.

« III. – L’obligation d’évacuer les lieux et l’obligation de les démolir résultant des arrêtés mentionnés aux I et II ne peuvent faire l’objet d’une exécution d’office ni avant l’expiration des délais accordés pour y procéder volontairement, ni avant que le tribunal administratif ait statué, s’il a été saisi par le propriétaire ou l’occupant concerné, dans les délais d’exécution volontaire, d’un recours dirigé contre ces décisions sur le fondement de l’article L. 521‑2 du code de justice administrative. L’État supporte les frais liés à l’exécution d’office des mesures prescrites. »

II (nouveau). – Jusqu’au 13 décembre 2034, le représentant de l’État à Mayotte peut, de manière motivée, compte tenu des circonstances locales et notamment de l’état du parc de logement et d’hébergement ainsi que des possibilités de relogement, déroger à l’obligation d’annexer une proposition de relogement ou d’hébergement d’urgence à l’arrêté prévu au I de l’article 11‑2 de la loi n° 2011‑725 du 23 juin 2011 portant dispositions particulières relatives aux quartiers d’habitat informel et à la lutte contre l’habitat indigne dans les départements et régions d’outre‑mer.

TITRE III

PROTÉGER LES MAHORAIS

Chapitre Ier

Renforcer le contrôle des armes

Article 11

Le chapitre II du titre IV du livre III du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :

1° Au début, est ajoutée une section 1 intitulée : « Dispositions générales » et comprenant l’article L. 342‑1 ;

2° Est ajoutée une section 2 ainsi rédigée :

« Section 2

« Visites et saisies

« Art. L. 3422. – À Mayotte, si les circonstances font craindre des troubles graves à l’ordre public résultant de violences commises sous la menace ou avec usage d’une arme, le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Mamoudzou, saisi d’une demande motivée du représentant de l’État dans le département, peut, par une ordonnance écrite et motivée et après avis du procureur de la République, autoriser la visite de tout lieu lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser qu’il est fréquenté par une personne susceptible de participer à ces troubles, aux seules fins de procéder à la saisie, en vue de leur destruction, d’armes, de munitions ou de leurs éléments relevant des catégories A à D ainsi que des objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique, tels que définis à l’article L. 311‑2.

« Ces opérations ne peuvent concerner les lieux affectés à l’exercice d’un mandat parlementaire ou à l’activité professionnelle des avocats, des magistrats ou des journalistes et les domiciles des personnes concernées.

« Lorsque la visite vise un lieu enclavé, inaccessible depuis la voie publique, du fait de la présence de locaux ou installations édifiés sans droit ni titre à usage professionnel ou constituant un habitat informel au sens du deuxième alinéa de l’article 1‑1 de la loi n° 90‑449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, l’ordonnance peut autoriser les agents chargés des opérations à traverser ces locaux ou installations aux seules fins de rejoindre le lieu visé par l’ordonnance.

« L’ordonnance mentionne l’adresse ou l’identification par tous moyens des lieux dans lesquels les opérations de visite et de saisie peuvent être effectuées, le cas échéant, les locaux mentionnés au troisième alinéa du présent article dont la traversée est strictement nécessaire pour rejoindre les lieux à visiter, le service et la qualité des agents habilités à procéder à la visite et à la saisie autorisées, le nom et la qualité du chef de service qui nomme l’officier de police judiciaire territorialement compétent présent sur les lieux, chargé d’assister à ces opérations et de tenir informé le juge des libertés et de la détention de leur déroulement.

« L’ordonnance précise en outre la faculté pour l’occupant des lieux ou son représentant de faire appel à un conseil de son choix, sans que l’exercice de cette faculté n’entraîne la suspension des opérations autorisées sur le fondement du premier alinéa.

« L’ordonnance est communiquée au procureur de la République.

« Art. L. 3423. – L’ordonnance est exécutoire au seul vu de la minute. Elle est notifiée sur place au moment de la visite à l’occupant des lieux ou à son représentant, qui en reçoit copie intégrale contre récépissé ou émargement au procès‑verbal de visite. En l’absence de l’occupant des lieux ou de son représentant, l’ordonnance est notifiée après les opérations, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. La notification est réputée faite à la date de réception figurant sur l’avis. À défaut de réception, il est procédé à la signification de l’ordonnance par acte de commissaire de justice.

« L’acte de notification comporte mention des voies et délais de recours contre l’ordonnance ayant autorisé la visite et contre le déroulement des opérations de visite et de saisie.

« La visite est effectuée en présence de l’occupant des lieux ou de son représentant, qui peut se faire assister d’un conseil de son choix. En l’absence de l’occupant des lieux, les agents chargés de la visite ne peuvent procéder à celle‑ci qu’en présence de deux témoins qui ne sont pas placés sous leur autorité.

« La visite ne peut être commencée avant 6 heures ni après 21 heures, sauf autorisation expresse, écrite et motivée accordée par le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire, fondée sur l’urgence ou les nécessités de l’opération.

« Elle s’effectue sous l’autorité et le contrôle du juge des libertés et de la détention qui l’a autorisée. À cette fin, ce dernier donne toutes instructions aux agents qui participent à l’opération. Il peut, s’il l’estime utile, se rendre dans les locaux pendant l’opération et, à tout moment, sur saisine de l’occupant des lieux ou de son représentant, ou de son propre chef, en décider la suspension ou l’arrêt.

« Lorsqu’une infraction est constatée, l’officier de police judiciaire en dresse procès‑verbal, procède à toute saisie utile et en informe sans délai le procureur de la République.

« Un procès‑verbal relatant les modalités et le déroulement de l’opération et consignant les constatations effectuées est dressé sur‑le‑champ par les agents qui ont procédé à la visite. Il indique, en outre, les motifs de la saisie et dresse l’inventaire des armes, munitions ainsi que de leurs éléments saisis. Lorsque les agents ont été autorisés, en application du troisième alinéa de l’article L. 342‑2, à traverser les locaux et installations qu’il mentionne, les lieux concernés figurent dans ce procès‑verbal.

« Le procès‑verbal est signé par ces agents et par l’officier de police judiciaire territorialement compétent présent sur les lieux, leur qualité et leur service ou unité d’affectation, ainsi que par l’occupant des lieux ou, le cas échéant, son représentant ou les témoins. En cas de refus de signer, mention en est faite au procès‑verbal.

« L’original du procès‑verbal est, dès qu’il a été établi, adressé au juge qui a autorisé la visite et la saisie. Une copie de ce même document est remise à l’occupant des lieux ou à son représentant.

« Le procès‑verbal mentionne le délai et les voies de recours.

« Si, à l’occasion de la visite, les agents qui y procèdent découvrent des éléments révélant l’existence d’autres lieux répondant aux conditions mentionnées au premier alinéa de l’article L. 342‑2, ils peuvent, sur autorisation du juge qui a pris l’ordonnance, délivrée en cas d’urgence par tout moyen, procéder sans délai à la visite de ces lieux. Mention de cette autorisation est portée au procès‑verbal mentionné au septième alinéa du présent article.

« Art. L. 3424. – I. – L’ordonnance autorisant la visite et les saisies peut faire l’objet d’un appel devant le président de la chambre d’appel de la cour d’appel de Saint‑Denis de la Réunion à Mamoudzou. Les parties ne sont pas tenues de constituer avocat.

« Cet appel est formé par déclaration remise ou adressée par pli recommandé au greffe de la cour dans un délai de quinze jours. Ce délai court à compter de la notification de l’ordonnance. Cet appel n’est pas suspensif.

« Le greffe du tribunal judiciaire transmet sans délai le dossier de l’affaire au greffe de la chambre de la cour d’appel où les parties peuvent le consulter.

« L’ordonnance du président de la chambre d’appel de la cour d’appel de Saint‑Denis de la Réunion à Mamoudzou est susceptible d’un pourvoi en cassation, selon les règles prévues par le code de procédure pénale. Le délai de pourvoi en cassation est de quinze jours.

« II. – Le président de la chambre d’appel de la cour d’appel de Saint‑Denis de la Réunion à Mamoudzou connaît des recours contre le déroulement des opérations de visite et saisie autorisées par le juge des libertés et de la détention. Les parties ne sont pas tenues de constituer avocat.

« Le recours est formé par déclaration remise ou adressée par pli recommandé au greffe de la cour dans un délai de quinze jours. Ce délai court à compter de la remise ou de la réception du procès‑verbal de visite. Ce recours n’est pas suspensif.

« L’ordonnance du président de la chambre d’appel de la cour d’appel de Saint‑Denis de la Réunion à Mamoudzou est susceptible d’un pourvoi en cassation selon les règles prévues par le code de procédure pénale. Le délai de pourvoi en cassation est de quinze jours.

« Art. L. 3425. – I. – Lorsqu’elle est susceptible de fournir des renseignements sur les armes recherchées ou découvertes sur le lieu de la visite ayant un lien avec la prévention des troubles à l’ordre public mentionnés au premier alinéa de l’article L. 342‑2 et ayant justifié la visite, la personne pour laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics peut, après information sans délai du juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Mamoudzou, être retenue sur place par l’officier de police judiciaire, pendant le temps strictement nécessaire au déroulement des opérations.

« La retenue ne peut excéder quatre heures à compter du début de la visite et le juge des libertés et de la détention peut y mettre fin à tout moment.

« Lorsqu’il s’agit d’un mineur, la retenue fait l’objet d’un accord exprès du juge des libertés et de la détention. Le mineur doit être assisté de son représentant légal, sauf impossibilité dûment justifiée.

« Mention de l’information ou de l’accord exprès du juge des libertés et de la détention est portée au procès‑verbal mentionné au premier alinéa du III du présent article.

« II. – La personne retenue est immédiatement informée par l’officier de police judiciaire ou, sous le contrôle de celui‑ci, par un agent de police judiciaire, dans une langue qu’elle comprend :

« 1° Du fondement légal de son placement en retenue ;

« 2° De la durée maximale de la mesure ;

« 3° Du fait que la retenue dont elle fait l’objet ne peut donner lieu à audition et qu’elle a le droit de garder le silence ;

« 4° Du fait qu’elle bénéficie du droit de faire prévenir par l’officier de police judiciaire toute personne de son choix ainsi que son employeur.

« Si l’officier de police judiciaire estime, en raison des nécessités liées à la retenue, ne pas devoir faire droit à cette demande, il en réfère sans délai au juge des libertés et de la détention qui décide, s’il y a lieu, d’y faire droit.

« Sauf en cas de circonstance insurmontable, qui doit être mentionnée au procès‑verbal, les diligences incombant à l’officier de police judiciaire en application du premier alinéa du présent 4° doivent intervenir, au plus tard, dans un délai de deux heures à compter du moment où la personne a formulé sa demande.

« III. – L’officier de police judiciaire mentionne, dans un procès‑verbal, les motifs qui justifient la retenue. Il précise le jour et l’heure à partir desquels la retenue a débuté, le jour et l’heure de la fin de la retenue et la durée de celle‑ci.

« Ce procès‑verbal est présenté à la signature de l’intéressé. Si ce dernier refuse de le signer, mention est faite du refus et des motifs de celui‑ci.

« Le procès‑verbal est transmis au juge des libertés et de la détention, copie en ayant été remise à l’intéressé.

« La durée de la retenue s’impute, s’il y a lieu, sur celle de la garde à vue.

« Art. L. 3426. – La conservation de l’arme, des munitions et de leurs éléments saisis est confiée aux services de la police nationale ou de la gendarmerie nationale territorialement compétents.

« Le représentant de l’État dans le département met en mesure la personne mentionnée au premier alinéa de l’article L. 342‑2 de faire valoir ses observations avant la saisie définitive.

« Lorsque la saisie est définitive, les armes, les munitions et leurs éléments sont détruits.

« Lorsque l’arme des catégories A à C saisie est régulièrement détenue par une personne non visée par l’ordonnance autorisant la visite mentionnée au premier alinéa de l’article L. 342‑2, la destruction intervient à l’issue d’une procédure contradictoire.

« Art. L. 3427. – L’article L. 312‑10 est applicable aux saisies réalisées en application de l’article L. 342‑2.

« Art. L. 3428. – Les juridictions de l’ordre judiciaire sont compétentes pour connaître du contentieux indemnitaire résultant des mesures prises en application du présent chapitre, dans les conditions prévues à l’article L. 141‑1 du code de l’organisation judiciaire. »

Article 12

Le chapitre II du titre IV du livre III du code de la sécurité intérieure est complété par une section 3 ainsi rédigée :

« Section 3

« Injonctions préfectorales

« Art. L. 3429. – À Mayotte, si les circonstances font craindre des troubles graves à l’ordre public résultant de violences commises sous la menace ou avec usage d’une arme, le représentant de l’État dans le département peut ordonner par arrêté, pour tout ou partie du territoire, la remise des armes, des munitions ou de leurs éléments relevant des catégories A à D ainsi que des objets susceptibles de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique, définis à l’article L. 311‑2.

« La durée de conservation des armes remises en application du premier alinéa du présent article ne peut excéder trois mois. Elle peut être renouvelée pour une même durée dès lors que les conditions prévues au même premier alinéa continuent d’être réunies.

« L’arrêté précise les motifs de la mesure, le territoire ainsi que les armes et objets concernés par l’obligation, les conditions de la remise, le délai au terme duquel le détenteur doit avoir procédé à celle‑ci, la durée de conservation des armes et objets remis, les cas dans lesquels il peut y être dérogé pour motif légitime, les peines encourues en cas de méconnaissance des prescriptions ainsi que les voies et délais de recours.

« Les armes et objets remis en application du premier alinéa donnent lieu à la délivrance d’un récépissé.

« Leur conservation est confiée aux services de la police nationale ou de la gendarmerie territorialement compétents.

« Lorsque les conditions prévues audit premier alinéa ne sont plus remplies et, au plus tard, à l’échéance du délai de conservation prévu par l’arrêté préfectoral, les armes et objets remis sont rendus à leur propriétaire en l’état où elles étaient lors de leur dépôt. S’il apparaît que les armes étaient détenues irrégulièrement, il est procédé à leur destruction.

« Les détenteurs des armes et objets remis en application du même premier alinéa peuvent décider de les remettre à l’État aux fins de destruction, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.

« Le non‑respect des mesures prises en application du présent article est puni des peines prévues à l’article L. 317‑6. Le tribunal peut ordonner, en outre, la confiscation des armes, des munitions et de leurs éléments dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition. »

Chapitre II

Renforcer la lutte contre l’emploi d’étrangers sans titre

Article 13

Après l’article 900‑1 du code de procédure pénale, il est inséré un article 900‑2 ainsi rédigé :

« Art. 9002. – I. – À Mayotte, par dérogation à l’article 78‑2‑1, lorsque les lieux à usage professionnel mentionnés au premier alinéa du même article 78‑2‑1 sont situés dans un périmètre comportant des locaux et installations édifiés sans droit ni titre constituant un habitat informel au sens du deuxième alinéa de l’article 1‑1 de la loi n° 90‑449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement et formant un ensemble homogène sur un ou plusieurs terrains d’assiette, le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Mamoudzou peut, sur réquisition du procureur de la République, autoriser les agents mentionnés à l’article 78‑2‑1 du présent code, pour une période maximum de quinze jours, d’une part, à entrer dans ces lieux, y compris lorsqu’ils constituent un habitat informel, aux seules fins de procéder aux opérations prévues au même article 78‑2‑1 et pour la seule recherche des infractions mentionnées audit article 78‑2‑1, d’autre part, à traverser, dans un périmètre défini, les locaux qui l’enclavent, qu’il s’agisse ou non de lieux d’habitation. La même autorisation est conférée aux fonctionnaires et agents des administrations et services publics auxquels des lois spéciales attribuent certains pouvoirs de police judiciaire en matière de lutte contre le travail illégal.

« L’ordonnance du juge des libertés et de la détention comporte l’adresse ou l’identification par tous moyens des lieux dans lesquels les opérations de visite peuvent être effectuées, le cas échéant, le périmètre strictement nécessaire à l’intérieur duquel des locaux peuvent être traversés aux seules fins de rejoindre les lieux à visiter, les agents autorisés à procéder aux opérations de visite, les heures auxquelles ces opérations peuvent avoir lieu, la mention de la faculté pour l’occupant des lieux ou son représentant de faire appel à un conseil de son choix. L’exercice de cette faculté n’entraîne pas la suspension des opérations de visite.

« L’opération de contrôle se déroule en présence de l’occupant des lieux ou, en son absence, en présence de deux témoins.

« La visite s’effectue sous le contrôle du juge qui l’a autorisée. Le juge peut se rendre dans les locaux pendant l’intervention. À tout moment, il peut décider la suspension ou l’arrêt de la visite.

« L’ordonnance est exécutoire au seul vu de la minute.

« Elle est notifiée verbalement et sur place au moment de la visite à l’occupant des lieux ou à son représentant qui en reçoit copie intégrale contre récépissé ou émargement au procès‑verbal prévu au dernier alinéa du même article 78‑2‑1. En l’absence de l’occupant des lieux ou de son représentant, l’ordonnance est notifiée après la visite par lettre recommandée avec avis de réception. À défaut de réception, il est procédé à la signification de l’ordonnance par acte de commissaire de justice.

« Les délais et voies de recours sont mentionnés dans l’ordonnance.

« L’ordonnance peut faire l’objet d’un appel devant le président de la chambre d’appel de la cour d’appel de Saint‑Denis de la Réunion à Mamoudzou. Les parties ne sont pas tenues de constituer avocat.

« Cet appel est formé dans un délai de quinze jours suivant les règles prévues par le code de procédure civile. Ce délai court à compter soit de la remise, soit de la réception, soit de la signification de l’ordonnance. Cet appel n’est pas suspensif.

« L’ordonnance du président de la chambre d’appel de la cour d’appel de Saint‑Denis de la Réunion à Mamoudzou est susceptible d’un pourvoi en cassation, selon les règles prévues par le code de procédure civile. Le délai de pourvoi en cassation est de quinze jours.

« Le procès‑verbal prévu au même dernier alinéa de l’article 78‑2‑1 mentionne les lieux visités et, le cas échéant, ceux traversés.

« II. – Les juridictions de l’ordre judiciaire sont compétentes pour connaître du contentieux indemnitaire résultant des mesures prises en application du présent article, dans les conditions prévues à l’article L. 141‑1 du code de l’organisation judiciaire. »

TITRE IV

FAÇONNER L’AVENIR DE MAYOTTE

Chapitre Ier

Garantir aux Mahorais l’accès aux biens et aux ressources essentiels

Article 14

I. – Par dérogation aux deuxième et dernier alinéas du VI de l’article 156 de la loi n° 2002‑276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, à Mayotte, les enquêtes de recensement :

1° Sont exhaustives pour toutes les communes de Mayotte en 2025 et peuvent s’étendre sur l’année 2026 ;

2° Ne sont pas réalisées au titre de l’année 2026.

Un décret définit les modalités d’organisation de ces enquêtes.

II. – Par dérogation au X de l’article 156 de la loi n° 2002‑276 du 27 février 2002 précitée, le premier décret authentifiant, en application du VIII du même article 156, les chiffres de la population de Mayotte est publié en 2026.

III. – Au dernier alinéa du IV de l’article 252 de la loi n° 2020‑1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

Article 15

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnances, dans un délai de douze mois, toute mesure relevant du domaine de la loi afin de rendre applicable à Mayotte, sous réserve d’adaptations tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières du territoire, la législation en vigueur en métropole dans les matières relatives :

1° Aux prestations de sécurité sociale, à l’exception de l’aide médicale de l’État, à l’aide sociale et à la prise en charge des frais de santé ;

2° Aux cotisations, contributions et impositions affectées au financement des régimes de sécurité sociale ;

3° À l’organisation et à la gestion des régimes de sécurité sociale ;

4° Aux règles applicables à l’offre de soins ;

5° Aux contrôles et à la lutte contre la fraude, aux échanges d’informations et aux contentieux relatifs à la sécurité sociale et l’aide sociale.

Ces ordonnances procèdent aux modifications nécessaires pour assurer le respect de la hiérarchie des normes, améliorer la cohérence rédactionnelle des textes, harmoniser l’état du droit, remédier aux erreurs et insuffisances et abroger les dispositions obsolètes ou devenues sans objet.

Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de six mois à compter de la publication de chaque ordonnance.

Article 16

L’article 23‑8 de l’ordonnance n° 2002‑411 du 27 mars 2002 relative à la protection sanitaire et sociale à Mayotte est ainsi rédigé :

« Art. 238. – Le régime de retraite complémentaire mentionné à l’article L. 921‑2‑1 du code de la sécurité sociale est rendu applicable à Mayotte à une date fixée par décret et, au plus tard, à l’expiration d’un délai de deux ans à compter de la promulgation de la loi n°     du      de programmation pour la refondation de Mayotte. »

Article 17

L’article L. 5511‑3 du code de la santé publique est ainsi modifié :

1° Le deuxième alinéa est supprimé ;

2° Le troisième alinéa est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« “Art. L. 5125‑4. – Il ne peut être délivré qu’une licence par tranche entière de 7 000 habitants recensés dans la commune.

« “Par dérogation, lorsque le dernier recensement publié au Journal officiel est antérieur de plus de cinq ans à la demande, le directeur général de l’agence régionale de santé peut délivrer une licence par tranche de 7 000 habitants recensés dans l’intercommunalité concernée après avis conforme du conseil central de la section E de l’Ordre national des pharmaciens. » ;

3° L’avant‑dernier alinéa est ainsi rédigé :

« “Lorsque la licence est délivrée en application du deuxième alinéa, le directeur général de l’agence régionale de santé peut, en vue d’assurer une desserte satisfaisante de la population, désigner la commune dans laquelle l’officine sera située après consultation pour avis des représentants locaux désignés par chaque syndicat représentatif de la profession au sens de l’article L. 162‑33 du code de la sécurité sociale et du conseil central de la section E de l’Ordre national des pharmaciens. » ;

4° Au dernier alinéa, après la deuxième occurrence du mot : « est », sont insérés les mots : « , selon le cas, » et, après le mot : « municipale », sont insérés les mots : « ou intercommunale ».

Article 17 bis (nouveau)

Le dernier alinéa de l’article L. 758‑4 du code de la sécurité sociale est supprimé.

Article 18

L’article L. 4031‑7 du code de la santé publique est ainsi rédigé :

« Art. L. 40317. – Les représentants des professionnels exerçant à Mayotte siègent dans les unions régionales de professionnels de santé de Mayotte selon des modalités déterminées par décret en Conseil d’État. »

Chapitre II

Favoriser l’aménagement durable de Mayotte

Article 19

À Mayotte et pour une durée de dix ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, la procédure prévue aux articles L. 522‑1 à L. 522‑4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique peut être appliquée, dans les conditions prévues aux mêmes articles L. 522‑1 à L. 522‑4, en vue de la prise de possession immédiate, par le bénéficiaire de la déclaration d’utilité publique, de tous les terrains bâtis ou non bâtis dont l’acquisition est nécessaire :

1° Aux opérations de reconstruction conduites et coordonnées par l’établissement public créé en application de l’article 1er de la loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte ;

2° À la réalisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires, des ouvrages et installations des réseaux publics d’eau et d’assainissement, des constructions, ouvrages et installations à l’usage des forces de sécurité intérieure, des ouvrages et installations de production et de distribution d’électricité, des établissements pénitentiaires ainsi que des établissements de santé et médico‑sociaux.

Article 19 bis (nouveau)

Le projet d’aéroport à Mayotte destiné à accueillir la piste longue adaptée aux vols longs‑courriers est assimilé à une opération d’aménagement telle que définie à l’article L. 300‑1 du code de l’urbanisme pour ce qui concerne les dispositions relatives au déroulement de l’enquête d’utilité publique prévues par le code de l’expropriation pour cause d’utilité publique.

Article 19 ter (nouveau)

I. – La concertation postérieure au débat public, engagée en application de l’article L. 121‑14 du code de l’environnement, relative au projet de piste longue adaptée aux vols longs‑courriers à Mayotte est poursuivie jusqu’à la décision du maître d’ouvrage prise à l’issue d’une procédure de consultation du public dans les conditions suivantes :

1° Un dossier destiné au public est établi par le maître d’ouvrage. Il comporte tous les éléments nécessaires à l’information du public, notamment ses objectifs et ses caractéristiques principales, son coût estimatif et une présentation des solutions alternatives envisagées, y compris celles concernant les ressources de sol nécessaires à la réalisation des travaux et leur transport. Il présente également les enjeux socio‑économiques du projet, son coût estimatif, l’identification des impacts significatifs sur l’environnement ou l’aménagement du territoire ainsi que les principales caractéristiques des équipements qui pourraient être créés ou aménagés en vue de sa desserte ;

 Le dossier destiné au public est mis à sa disposition par voie électronique et mis en consultation sur support papier dans les locaux de la préfecture ainsi que dans les espaces France Services et les mairies des communes d’implantation du projet pendant un mois. Le public peut adresser ses observations et propositions par voie électronique ou postale au maître d’ouvrage dans un délai d’un mois à compter de la mise à disposition du dossier ;

3° Le garant désigné par la Commission nationale du débat public pour veiller à la bonne information et à la participation du public établit, dans le délai d’un mois à compter de la date de clôture du dépôt des observations et des propositions, le rapport final de la concertation engagée en application du même article L. 121‑14, qui comprend notamment une synthèse des observations et propositions présentées dans le cadre de la procédure de participation du public ;

4° Dans un délai de deux mois à compter de la date de clôture du dépôt des observations et des propositions, le maître d’ouvrage, par un acte motivé et publié, indique les enseignements qu’il tire, les mesures qu’il juge nécessaire de mettre en place à ce titre et les éventuelles modifications du projet et décide du principe et des conditions de poursuite du projet. Cet acte abroge et se substitue à la décision du 7 mai 2012 prise par l’État sur le principe et les conditions de la poursuite du projet de piste longue adaptée aux vols longs‑courriers de l’aéroport de Mayotte.

II. – Le projet décidé par le maître d’ouvrage à l’issue de la procédure de consultation du public prévue au I n’est pas soumis :

1° À l’article L. 121‑12 du code de l’environnement ;

2° À l’article L. 103‑2 du code de l’urbanisme.

Article 20

I. – À Mayotte, par dérogation au second alinéa de l’article 2222 et à l’article 2259 du code civil, le délai de dix ans prévu au 1° du III de l’article 51 de la loi n° 2024‑322 du 9 avril 2024 visant à l’accélération et à la simplification de la rénovation de l’habitat dégradé et des grandes opérations d’aménagement est également applicable aux possessions remplissant les conditions de l’article 2261 du code civil et ayant débuté avant le 11 avril 2024, à condition qu’elles soient constatées dans un acte de notoriété ou une décision judiciaire pris après l’entrée en vigueur du présent I et suivi de l’inscription d’un droit au livre foncier de Mayotte avant le 31 décembre 2038.

Le présent I entre en vigueur un an après la publication du décret déterminant les modalités d’information des personnes susceptibles d’être concernées par ces dispositions, et au plus tard le 31 décembre 2027.

II. – Au troisième alinéa de l’article 35‑2 de la loi n° 2009‑594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre‑mer, l’année : « 2027 » est remplacée par l’année : « 2038 ».

Article 21

I. – L’article 59 de la loi n° 2019‑791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et à Mayotte » sont supprimés ;

2° Après le même premier alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« À Mayotte, à titre expérimental et jusqu’au 31 décembre 2030, les conditions mentionnées au deuxième alinéa de l’article L. 21712 du code de la commande publique ne sont pas applicables aux marchés publics de conceptionréalisation relatifs à la réalisation d’écoles élémentaires et maternelles, de collèges et de lycées de l’enseignement public, de résidences universitaires au sens de l’article L. 63112 du code de la construction et de l’habitation ainsi que de constructions affectées à l’enseignement supérieur public.

« Si le titulaire d’un marché mentionné au deuxième alinéa du présent article n’est pas lui‑même une microentreprise, une petite ou moyenne entreprise ou un artisan, la part minimale qu’il s’engage à confier, directement ou indirectement, à des microentreprises, à des petites et moyennes entreprises ou à des artisans est fixée à 30 % du montant prévisionnel estimé du marché, sauf lorsque la structure économique du secteur concerné ne le permet pas. » ;

 Au début du second alinéa, les mots : « Le présent article est applicable » sont remplacés par les mots : « Le premier alinéa et, tant qu’il s’applique aux marchés publics de conceptionréalisation relatifs à la réalisation d’écoles élémentaires et maternelles, le deuxième alinéa sont applicables » ;

4° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Six mois avant le terme de chacune de ces expérimentations, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation. Les modalités d’évaluation de ces expérimentations sont fixées par décret. »

II. – En tant qu’elles concernent la réalisation de collèges et de lycées, de résidences universitaires au sens de l’article L. 631‑12 du code de la construction et de l’habitation ainsi que de constructions affectées à l’enseignement supérieur public, les dispositions de l’article 59 de la loi n° 2019‑791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance sont applicables aux marchés publics pour lesquels une consultation est engagée ou un avis d’appel à la concurrence est envoyé à compter de la promulgation de la présente loi.

Article 21 bis (nouveau)

Le I de l’article 17 de la loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le présent I est également applicable aux marchés de travaux soumis au code de la commande publique ayant pour objet l’édification de constructions temporaires nécessaires à la continuité des services publics de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur en vue de pallier les conséquences du cyclone Chido et des événements climatiques mentionnés au premier alinéa et qui répondent à un besoin dont la valeur estimée est inférieure à 3,5 millions d’euros hors taxes. »

Chapitre III

Créer les conditions du développement de Mayotte

Article 22

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 44 quaterdecies est ainsi modifié :

a) Le 2° est complété par les mots : « ou, pour les exploitations situées à Mayotte, d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale au sens des articles 34 et 35, ou d’une activité professionnelle au sens du 1 de l’article 92, ou d’une activité agricole » ;

b) Après la première phrase du dernier alinéa, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Pour l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, les dispositions du 2° élargissant le champ des activités éligibles à Mayotte s’appliquent aux impositions dues respectivement au titre des années 2025 à 2029, au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2025 et jusqu’aux exercices ouverts à compter du 31 décembre 2029. » ;

2° Le dernier alinéa du III du même article 44 quaterdecies est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par exception, pour les exploitations situées à Mayotte, le taux de l’abattement est fixé à 100 % pour l’impôt sur le revenu dû au titre des années 2025 à 2029 et pour l’impôt sur les sociétés dû au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2025 et jusqu’aux exercices ouverts à compter du 31 décembre 2029. » ;

3° Le dernier alinéa du III de l’article 1388 quinquies est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par exception, pour les exploitations situées à Mayotte, le taux de l’abattement est fixé à 100 % de la base d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties. »

II. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 44 quaterdecies est ainsi modifié :

a) Après la référence : « 199 undecies B », la fin du 2° est supprimée ;

b) La deuxième phrase du dernier alinéa est supprimée ;

2° La dernière phrase du dernier alinéa du III du même article 44 quaterdecies est supprimée ;

3° La dernière phrase du dernier alinéa du III de l’article 1388 quinquies est supprimée.

III. – Le II entre en vigueur le 1er janvier 2031.

Article 23

À Mayotte, par dérogation à l’article 5 de la loi n° 2014‑173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine et jusqu’au 1er janvier 2030, chaque commune est considérée comme étant un quartier prioritaire de la politique de la ville.

Article 24

Au début du second alinéa de l’article L. 951‑11 du code rural et de la pêche maritime, les mots : « Les missions mentionnées aux ad et e du I et aux a et b du II de l’article L. 912‑3, aux 1° et 4° de l’article L. 912‑7 et aux 1° et 2° de l’article L. 951‑3 » sont remplacés par les mots : « Les missions mentionnées aux articles L. 912‑3, L. 912‑7 et L. 951‑3 ».

Article 25

À l’article L. 421‑1 du code du sport, les références : « , L. 311‑3, L. 311‑6 » sont supprimées.

Chapitre IV

Accompagner la jeunesse de Mayotte

Article 26

L’article L. 1803‑5 du code des transports est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Elle peut être également attribuée aux élèves relevant du second cycle de l’enseignement secondaire ayant leur résidence habituelle à Mayotte lorsqu’ils justifient de l’impossibilité de suivre la formation qu’ils ont choisie dans cette collectivité. »

Article 27

I. – Il est institué un fonds de soutien en faveur des communes de Mayotte et, lorsque les dépenses relatives à l’organisation des activités périscolaires des écoles leur ont été transférées, des établissements publics de coopération intercommunale, afin de contribuer au développement d’une offre d’activités périscolaires au bénéfice des élèves des écoles publiques ou privées sous contrat du premier degré pour lesquels sont organisées des activités périscolaires dans le cadre d’un projet éducatif territorial prévu à l’article L. 551‑1 du code de l’éducation.

Les aides apportées par le fonds de soutien sont calculées en fonction du nombre d’élèves éligibles scolarisés dans la commune et comportent :

1° Un montant forfaitaire par élève scolarisé dans une école remplissant la condition mentionnée au premier alinéa du présent I ;

2° Une majoration forfaitaire par élève, lorsque les élèves sont scolarisés dans des écoles maternelles et élémentaires publiques dont les enseignements sont répartis sur neuf demi‑journées par semaine ou sur huit demi‑journées par semaine comprenant cinq matinées ou dans les écoles privées sous contrat, lorsque les enseignements dispensés sont répartis sur neuf demi‑journées par semaine ou sur huit demi‑journées par semaine comprenant cinq matinées à condition, dans ce dernier cas, que l’organisation de la semaine scolaire dans ces écoles soit identique à celle des écoles publiques situées sur le territoire de la même commune.

Lorsque la commune a transféré la compétence en matière de dépenses relatives à l’organisation des activités périscolaires des écoles à un établissement public de coopération intercommunale, elle reverse les aides qu’elle a perçues à cet établissement.

Les aides sont versées aux communes qui reversent, le cas échéant, la part correspondant aux élèves scolarisés dans les écoles privées sous contrat aux organismes de gestion de ces écoles privées. Toutefois, la commune peut demander aux autorités académiques que cette part soit versée directement aux organismes de gestion de ces écoles.

Les aides versées au titre du présent fonds pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques ne sont pas prises en compte dans le calcul des dépenses de fonctionnement des classes sous contrat mentionnées à l’avant‑dernier alinéa de l’article L. 442‑5 du code de l’éducation.

Un décret fixe les modalités d’application du présent article.

II. – Le I entre en vigueur le jour de la rentrée scolaire 2025.

Chapitre V

Favoriser l’attractivité du territoire

Article 28

I. – Le chapitre Ier du titre VI du livre V du code général de la fonction publique est complété par un article L. 561‑2 ainsi rédigé :

« Art. L. 5612. – Le fonctionnaire de l’État affecté à Mayotte dans un emploi d’une administration de l’État ou d’un établissement mentionné à l’article L. 3 qui justifie d’une durée minimum de services accomplis de trois années dans cet emploi bénéficie d’une priorité de mutation dans tout emploi vacant correspondant à son grade au sein du département ministériel dont il relève ou d’un établissement public sous tutelle.

« La priorité de mutation définie au présent article ne prévaut pas sur celles mentionnées aux articles L. 442‑5, L. 442‑6, L. 512‑19 et L. 512‑20. Elle ne se cumule pas avec celle résultant de l’application du 3° de l’article L. 512‑19. »

II. – Sont seuls pris en compte au titre de la durée de services mentionnée au premier alinéa de l’article L. 561‑2 du code général de la fonction publique les services accomplis à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi.

Article 29

Le chapitre Ier du titre VI du livre V du code général de la fonction publique est complété par un article L. 561‑3 ainsi rédigé :

« Art. L. 5613. – Le fonctionnaire de l’État ou le fonctionnaire hospitalier affecté pendant une durée déterminée à Mayotte bénéficie d’un avantage spécifique d’ancienneté pour le calcul de l’ancienneté requise au titre de l’avancement d’échelon.

« L’avantage spécifique mentionné à l’article L. 522‑9 peut se cumuler partiellement avec l’avantage spécifique d’ancienneté prévu au présent article. »

TITRE V

MODERNISER LE FONCTIONNEMENT INSTITUTIONNEL
DE LA COLLECTIVITÉ

Chapitre Ier

Dispositions concernant le code général des collectivités territoriales

Article 30

I. – (Supprimé)

II (nouveau). – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa de l’article L. 2334‑7‑3, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

2° (Supprimé)

3° Au b du 1° de l’article L. 2334‑33 et au 2° de l’article L. 2334‑37, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

4° À la première phrase du B de l’article L. 2334‑42, les deux occurrences du mot : « Département » sont remplacées par le mot : « Département‑Région » ;

5° Au premier alinéa du I de l’article L. 2336‑3, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

6° L’article L. 2336‑4 est ainsi modifié :

a) À la dernière phrase du I, après le mot : « exception », sont insérés les mots : « du Département‑Région » et le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

b) Aux premier et second alinéas du II, après le mot : « exception », sont insérés les mots : « du Département‑Région » ;

7° L’article L. 2564‑2 est ainsi modifié :

a) Au 1°, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

b) À la fin du 2°, les mots : « au conseil général » sont remplacés par les mots : « à l’assemblée de Mayotte » ;

8° Aux première et seconde phrases du premier alinéa du III de l’article L. 3334‑3, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

9° Au quatrième alinéa de l’article L. 3334‑4, les mots : « la collectivité départementale » sont remplacés par les mots : « le Département‑Région » ;

10° Aux première et deuxième phrases du deuxième alinéa de l’article L. 3334‑16‑2 et à la seconde phrase du II de l’article L. 3335‑2, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

11° À l’article L. 3441‑1, les mots : « , de Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « et de La Réunion et le Département‑Région de Mayotte » ;

12° L’article L. 3441‑9 est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa et aux 2° et 3°, les mots : « du conseil départemental » sont remplacés par les mots : « de l’assemblée » ;

b) Au septième alinéa, les mots : « départemental de la collectivité départementale » sont remplacés par les mots : « à l’assemblée » ;

c) Au neuvième alinéa, les mots : « de la collectivité départementale » sont remplacés par les mots : « du Département‑Région » ;

13° À l’article L. 3442‑1, les mots : « , de Mayotte » sont supprimés ;

14° Au premier alinéa du I de l’article L. 4332‑9, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

15° Au premier alinéa de l’article L. 4432‑9, à l’article L. 4432‑12, à l’article L. 4433‑2, à la première phrase du premier alinéa de l’article L. 4433‑3, au premier alinéa des articles L. 4433‑4‑2 et L. 4433‑4‑3, à la première phrase de l’article L. 4433‑4‑3‑1 et au premier alinéa de l’article L. 4433‑4‑5, les mots : « , de Mayotte » sont supprimés ;

16° Au deuxième alinéa de l’article L. 4433‑4, les mots : « et le conseil départemental de Mayotte » sont supprimés et les mots : « sont saisis » sont remplacés par les mots : « est saisi » ;

17° L’article L. 4433‑4‑5‑3 est abrogé ;

18° L’article L. 4433‑4‑6 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la première occurrence du signe : « , » est remplacée par le mot : « et » et les mots : « et pour Mayotte » sont supprimés ;

b) Au deuxième alinéa, la première occurrence du signe : « , » est remplacée par le mot : « et » et les mots : « et à Mayotte » sont supprimés ;

19° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 4433‑4‑7, les mots : « du conseil général » sont remplacés par les mots : « de l’assemblée » ;

20° Au premier alinéa de l’article L. 4433‑4‑10, les mots : « , de Mayotte » sont supprimés ;

21° Au premier alinéa de l’article L. 4433‑7, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

22° Au deuxième alinéa de l’article L. 4433‑10‑6, les mots : « et Martinique, du Département à Mayotte » sont remplacés par les mots : « , en Martinique et à Mayotte » ;

23° Au 2° de l’article L. 4433‑10‑7, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

24° À l’article L. 4433‑11, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

25° Au premier alinéa de l’article L. 4433‑12, les mots : « Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « La Réunion et le Département‑Région de Mayotte » ;

26° Au premier alinéa de l’article L. 4433‑15, la deuxième occurrence du mot : « et » est remplacée par le signe : « , » et les mots : « le Département » sont supprimés ;

27° L’article L. 4433‑15‑1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , le Département » sont remplacés par les mots : « et le Département‑Région » ;

b) Au deuxième alinéa, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

28° À la première phrase du premier alinéa et au troisième alinéa de l’article L. 4433‑17, à la première phrase de l’article L. 4433‑19, au premier alinéa de l’article L. 4433‑20 et aux articles L. 4433‑21, L. 4433‑22 et L. 4433‑23, les mots : « Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « La Réunion et le Département‑Région de Mayotte » ;

29° L’article L. 4433‑24 est ainsi modifié :

a) Les mots : « , de Mayotte » sont supprimés ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Dans le Département‑Région de Mayotte, la répartition des aides de l’État en faveur de l’habitat est arrêtée, après avis du conseil territorial de l’habitat, par le représentant de l’État. » ;

30° Au premier alinéa de l’article L. 4433‑27, les mots : « Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « La Réunion et le Département‑Région de Mayotte » et le mot : « elles » est remplacé par le mot : « ils » ;

31° L’article L. 4433‑28 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , de Mayotte et de la Réunion est tenu informé » sont remplacés par les mots : « et de La Réunion et l’assemblée de Mayotte sont tenus informés » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « au conseil régional » sont remplacés par les mots : « aux conseils régionaux de Guadeloupe et de La Réunion et à l’assemblée de Mayotte, » ;

32° À l’article L. 4433‑31, les mots : « Mayotte et de la Réunion » sont remplacés par les mots : « La Réunion et le Département‑Région de Mayotte » et le mot : « elles » est remplacé par le mot : « ils » ;

33° À la première phrase du premier alinéa du D de l’article L. 4434‑3 et à la première phrase du dernier alinéa de l’article L. 4434‑4, les mots : « Mayotte et de La Réunion » sont remplacés par les mots : « La Réunion et dans le Département‑Région de Mayotte » ;

34° L’article L. 5831‑2 est ainsi modifié :

a) Au 1°, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

b) À la fin du 2°, les mots : « au conseil général » sont remplacés par les mots : « à l’assemblée de Mayotte » ;

35° Après le livre II de la septième partie, dans sa rédaction résultant de la loi organique n°     du      relative au Département‑Région de Mayotte, le livre III est ainsi rétabli :

« LIVRE III

« DÉPARTEMENT‑RÉGION DE MAYOTTE

« TITRE IER

« DISPOSITIONS GÉNÉRALES

« CHAPITRE UNIQUE

« Art. L. 73111. – Le Département‑Région de Mayotte constitue une collectivité territoriale de la République régie par l’article 73 de la Constitution qui exerce les compétences dévolues aux départements et régions d’outre‑mer.

« Sous réserve des dispositions du présent livre, le Département‑Région de Mayotte exerce les compétences que les lois attribuent aux régions ainsi que celles que définit le titre III du livre IV de la quatrième partie pour tenir compte des mesures d’adaptation rendues nécessaires par la situation particulière des régions d’outre‑mer.

« Sous réserve des dispositions du présent livre, le Département‑Région de Mayotte exerce les compétences que les lois attribuent aux départements ainsi que celles que le titre IV du livre IV de la troisième partie attribue aux départements d’outre‑mer.

« Art. L. 73112. – Le Département‑Région de Mayotte comprend la Grande‑Terre, la Petite‑Terre ainsi que les autres îles et îlots situés dans le récif les entourant.

« Il fait partie de la République et ne peut cesser d’y appartenir sans le consentement de sa population.

« Art. L. 73113. – Sous réserve des adaptations prévues au présent livre, le Département‑Région de Mayotte est régi par les première, troisième et quatrième parties du présent code à l’exception des dispositions suivantes :

« 1° Dans la troisième partie : les titres Ier et IV du livre III, les articles L. 3334‑16, L. 3334‑16‑1, L. 3334‑16‑2, L. 3441‑2 à L. 3441‑7 et L. 3443‑2 ;

« 2° Dans la quatrième partie :

« a) Le livre Ier ;

« b) Au livre II : l’article L. 4221‑2 et le titre III ;

« c) Au livre III : les chapitres Ier et II du titre Ier, l’article L. 4313‑1 et la seconde phrase du 9° de l’article L. 4313‑2, le titre II, les chapitres Ier et III du titre III, la section 2 du chapitre II du même titre III ainsi que le 2° de l’article L. 4332‑1 et le titre IV ;

« d) Au livre IV : le chapitre Ier et les sections 1 et 2 du chapitre II du titre III, les articles L. 4433‑4 à L. 4433‑4‑10, L. 4433‑24‑1, L. 4434‑8 et L. 4434‑9.

« Art. L. 73114. – Pour l’application du présent code à Mayotte :

« 1° La référence au département, au département d’outre‑mer, à la région ou à la région d’outre‑mer est remplacée par la référence au Département‑Région de Mayotte ;

« 2° La référence au conseil régional ou au conseil départemental est remplacée par la référence à l’assemblée de Mayotte ;

« 3° La référence au président du conseil régional ou au président du conseil départemental est remplacée par la référence au président de l’assemblée de Mayotte ;

« 4° La référence aux conseillers régionaux ou aux conseillers départementaux est remplacée par la référence aux conseillers à l’assemblée de Mayotte ;

« 5° La référence au conseil économique, social et environnemental régional est remplacée par la référence au conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte.

« Art. L. 73115. – Le plan d’aménagement et de développement durable, élaboré sur le fondement des articles L.O. 6161‑42 et L.O. 6161‑43 dans leur rédaction en vigueur avant la publication de la loi organique n° 2010‑1486 du 7 décembre 2010 relative au Département de Mayotte, et entré en vigueur le 22 juin 2009, est assimilé au schéma d’aménagement régional prévu aux articles L. 4433‑7 à L. 4433‑11.

« Il est révisé dans les conditions prévues à l’article L. 4433‑10.

« TITRE II

« ORGANISATION DU DÉPARTEMENT‑RÉGION DE MAYOTTE

« CHAPITRE Ier

« ORGANES DU DÉPARTEMENT‑RÉGION DE MAYOTTE

« Section 1

« Dispositions générales

« Art. L. 73211. – Les organes du Département‑Région de Mayotte comprennent l’assemblée de Mayotte et son président, assistés du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte.

« Section 2

« L’assemblée de Mayotte

« Art. L. 73212. – La composition de l’assemblée de Mayotte et la durée du mandat des conseillers à l’assemblée de Mayotte sont déterminées par le chapitre Ier du titre II bis du livre VI bis du code électoral.

« Section 3

« Le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte

« Sous‑section 1

« Dispositions générales

« Art. L. 73213. – L’assemblée de Mayotte est assistée d’un conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte.

« Sous‑section 2

« Organisation et composition

« Art. L. 73214. – Le conseil peut comprendre des sections dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.

« Les sections peuvent émettre des avis. Le conseil se prononce sur les avis et rapports établis par les sections avant leur transmission à l’autorité compétente.

« Art. L. 73215. – La composition du conseil, les conditions de nomination de ses membres ainsi que la date de son installation sont fixées par décret en Conseil d’État.

« Lorsqu’un organisme est appelé à désigner plus d’un membre du conseil, il procède à ces désignations de telle sorte que l’écart entre le nombre des hommes désignés, d’une part, et des femmes désignées, d’autre part, ne soit pas supérieur à un. La même règle s’applique à la désignation des personnalités qualifiées.

« Les conseillers à l’assemblée de Mayotte ne peuvent être membres du conseil.

« Sous‑section 3

« Fonctionnement

« Art. L. 73216. – Le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte établit son règlement intérieur.

« Art. L. 73217. – Le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte élit en son sein au scrutin secret, dans les conditions prévues par son règlement intérieur, son président et les membres de sa commission permanente.

« Art. L. 73218. – L’assemblée de Mayotte met à la disposition du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte les moyens nécessaires à son fonctionnement. Ces moyens permettent notamment d’assurer le secrétariat des séances du conseil et de ses sections et commissions. L’assemblée de Mayotte met également les services de la collectivité territoriale ou une partie de ceux‑ci à la disposition du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte à titre permanent ou temporaire, notamment pour lui permettre de réaliser des études sur tout projet à caractère économique, social, environnemental, culturel, éducatif ou sportif de sa compétence.

« Les crédits nécessaires au fonctionnement de chacun de ces conseils consultatifs et, le cas échéant, à la réalisation de leurs études font l’objet d’une inscription distincte au budget du Département‑Région de Mayotte.

« Ils sont notifiés chaque année, après le vote du budget, au président de ce conseil par le président de l’Assemblée de Mayotte.

« Le président du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte organise et dirige les personnels et les services mis à la disposition du conseil.

« Sous‑section 4

« Garanties et indemnités accordées aux membres du conseil

« Art. L. 73219. – L’article L. 3123‑1, les premier et dernier alinéas de l’article L. 3123‑19 et l’article L. 3123‑26 sont applicables au président, aux vice‑présidents et aux membres du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte.

« Art. L. 732110. – Les membres du conseil perçoivent, pour l’exercice effectif de leurs fonctions, une indemnité fixée par l’assemblée de Mayotte dans la limite d’un plafond mensuel déterminé par référence aux indemnités maximales prévues pour les conseillers à l’assemblée de Mayotte aux articles L. 3123‑16 et L. 3123‑17. Cette indemnité varie en fonction de la présence des membres aux réunions du conseil ou de ses formations et de leur participation à ses travaux.

« Ils ont en outre droit au remboursement des frais supplémentaires pouvant résulter de l’exercice des mandats spéciaux dont ils sont chargés par leur conseil, dans les conditions prévues aux troisième et quatrième alinéas de l’article L. 3123‑19.

« Un décret en Conseil d’État définit les modalités d’application du premier alinéa du présent article.

« Art. L. 732111. – Indépendamment des autorisations d’absence dont ils bénéficient en application de l’article L. 7321‑9, le président, les vice‑présidents et les membres du conseil ont droit à un crédit d’heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à la préparation des réunions du conseil et des commissions dont ils font partie.

« Ce crédit d’heures, forfaitaire et trimestriel, est fixé par référence à la durée hebdomadaire légale du travail.

« Il est égal :

« 1° À l’équivalent de deux fois cette durée pour le président et les vice‑présidents ;

« 2° À l’équivalent de 60 % de cette durée pour les membres du conseil.

« En cas de travail à temps partiel, le crédit d’heures est réduit à due proportion.

« Les heures non utilisées pendant un trimestre ne sont pas reportables.

« L’employeur est tenu d’accorder aux membres du conseil, sur leur demande, l’autorisation d’utiliser le crédit d’heures prévu au présent article. Ce temps d’absence n’est pas payé par l’employeur.

« Le temps d’absence utilisé en application de l’article L. 7321‑9 et du présent article ne peut dépasser la moitié de la durée légale du travail pour une année civile. Il est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés et du droit aux prestations sociales ainsi qu’au regard de tous les droits découlant de l’ancienneté.

« Art. L. 732112. – Le président, les vice‑présidents et les membres du conseil ont droit à une formation adaptée à leurs fonctions. L’assemblée de Mayotte met à la disposition du conseil les moyens nécessaires à la prise en charge de leurs frais de déplacement, de séjour et d’enseignement, au titre des moyens de fonctionnement prévus à l’article L. 7321‑8.

« Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret.

« Section 4

« Le conseil territorial de l’habitat

« Art. L. 732113. – Dans le Département‑Région de Mayotte, il est institué un conseil territorial de l’habitat composé, pour moitié au moins, de conseillers à l’assemblée de Mayotte.

« Sa composition, ses modalités de fonctionnement et ses attributions sont précisées par décret en Conseil d’État.

« CHAPITRE II

« RÉGIME JURIDIQUE DES ACTES PRIS PAR LES AUTORITÉS DE LA COLLECTIVITÉ

« Art. L. 73221. – Les décisions prises par le Département‑Région de Mayotte en application de l’article L. 4433‑15‑1 du présent code et des articles L. 611‑18 et L. 611‑19 du code minier sont soumises à l’article L. 3131‑1 du présent code.

« TITRE III

« ADMINISTRATION ET SERVICES DU DÉPARTEMENT‑RÉGION DE MAYOTTE

« CHAPITRE IER

« COMPÉTENCES DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE DE MAYOTTE

« Art. L. 73311. – Pour l’application à Mayotte de l’article L. 3221‑3, les mots : “des articles L. 2122‑4 ou L. 4133‑3” sont remplacés par les mots : “de l’article L. 2122‑4”.

« CHAPITRE II

« COMPÉTENCES DE L’ASSEMBLÉE DE MAYOTTE

« Art. L. 73321. – L’assemblée de Mayotte peut créer des établissements publics dénommés agences, chargés d’assurer la réalisation des projets intéressant la collectivité ainsi que le fonctionnement des services publics territoriaux.

« Art. L. 73322. – L’assemblée de Mayotte peut, de sa propre initiative ou saisie par le Premier ministre ou par le ministre chargé des outre‑mer, adresser à celui‑ci des propositions de modification ou d’adaptation des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur ou en cours d’élaboration ainsi que toutes propositions relatives aux conditions du développement économique, social et culturel de la collectivité.

« Elle peut également faire au Premier ministre toutes remarques ou suggestions concernant le fonctionnement des services publics de l’État dans la collectivité.

« Le Premier ministre accuse réception dans les quinze jours et fixe le délai dans lequel il apportera une réponse au fond.

« CHAPITRE III

« COMPÉTENCES DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL, DE LA CULTURE ET DE L’ÉDUCATION DE MAYOTTE

« Art. L. 73331. – Le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte exerce ses compétences dans les conditions fixées au titre IV du livre II de la quatrième partie et à la section 2 du chapitre III du titre III du livre IV de la même quatrième partie, dans la mesure où elles ne sont pas contraires aux dispositions de la présente partie.

« Il peut émettre un avis sur toute action ou tout projet du Département‑Région, en matière économique ou sociale, dont il est saisi par le président de l’assemblée de Mayotte ou dont il décide de se saisir lui‑même.

« CHAPITRE IV

« ATTRIBUTIONS DU DÉPARTEMENT‑RÉGION DE MAYOTTE EN MATIÈRE DE COOPÉRATION RÉGIONALE

« Art. L. 73341. – L’assemblée de Mayotte peut adresser au Gouvernement des propositions en vue de la conclusion d’engagements internationaux concernant la coopération régionale entre la République française et les États ou territoires de l’océan Indien ou les États ou territoires des continents voisins de l’océan Indien ou en vue de la conclusion d’accords avec des organismes régionaux des aires correspondantes, y compris des organismes régionaux dépendant des institutions des Nations unies.

« Art. L. 73342. – L’assemblée de Mayotte est consultée sur les propositions d’actes de l’Union européenne qui concernent la collectivité par les soins du ministre chargé de l’outre‑mer. Le second alinéa de l’article L. 4433‑3‑1 est applicable.

« Elle peut adresser au Gouvernement des propositions pour l’application des traités sur l’Union européenne et sur le fonctionnement de l’Union européenne.

« Art. L. 73343. – L’assemblée de Mayotte est saisie pour avis de tous projets d’accords concernant la coopération régionale en matière économique, sociale, technique, scientifique, culturelle, de sécurité civile ou d’environnement entre la République française et les États de l’océan Indien.

« Elle se prononce à la première réunion qui suit sa saisine.

« Art. L. 73344. – Dans les domaines de compétence de l’État, les autorités de la République peuvent délivrer pouvoir au président de l’assemblée de Mayotte pour négocier et signer des accords avec un ou plusieurs États ou territoires situés dans la zone de l’océan Indien ou sur les continents voisins de l’océan Indien, ou avec des organismes régionaux des aires correspondantes, y compris des organismes régionaux dépendant des institutions des Nations unies.

« Dans le cas où il n’est pas fait application du premier alinéa, le président de l’assemblée de Mayotte peut être associé ou participer, au sein de la délégation française, aux négociations d’accords de même nature.

« Le président de l’assemblée de Mayotte peut être chargé par les autorités de la République de les représenter au sein des organismes régionaux relevant des catégories mentionnées au premier alinéa. Les autorités de la République le munissent des instructions et pouvoirs nécessaires.

« Art. L. 73345. – Dans les domaines de compétence de la collectivité, l’assemblée de Mayotte peut, par délibération, demander aux autorités de la République d’autoriser son président à négocier, dans le respect des engagements internationaux de la République, des accords avec un ou plusieurs États, territoires ou organismes régionaux définis à l’article L. 7334‑4.

« Lorsque cette autorisation est accordée, les autorités de la République sont, à leur demande, représentées à la négociation.

« À l’issue de la négociation, le projet d’accord est soumis à la délibération de l’assemblée de Mayotte pour acceptation. Les autorités de la République peuvent ensuite donner, sous réserve du respect des engagements internationaux de celle‑ci, pouvoir au président de l’assemblée de Mayotte aux fins de signature de l’accord.

« Art. L. 73346. – Le Département‑Région de Mayotte peut adhérer, en qualité de membre ou de membre associé, à une banque régionale de développement ou à une institution de financement dont la France est membre régional, membre associé ou participante au capital. Sur proposition de son président, l’assemblée de Mayotte peut demander aux autorités de la République d’autoriser son président à négocier et à signer tout instrument tendant à cette adhésion et à la participation au capital de cette banque ou institution de financement, dans les conditions prévues à l’article L. 7334‑5.

« Art. L. 73347. – Dans les domaines de compétence du Département‑Région de Mayotte, le président de l’assemblée peut, pour la durée de l’exercice de ses fonctions, élaborer un programme cadre de coopération régionale précisant la nature, l’objet et la portée des engagements internationaux qu’il se propose de négocier, dans le respect des engagements internationaux de la République, avec un ou plusieurs États, territoires ou organismes régionaux mentionnés à l’article L. 7334‑4.

« Le président de l’assemblée soumet ce programme‑cadre à la délibération de l’assemblée de Mayotte qui peut alors demander, dans la même délibération, aux autorités de la République d’autoriser son président à négocier les accords prévus dans ce programme‑cadre.

« Lorsque cette autorisation est expressément accordée, le président de l’assemblée peut engager les négociations prévues dans le programme‑cadre. Il en informe les autorités de la République qui, à leur demande, sont représentées à la négociation.

« Le président de l’assemblée soumet toute modification de son programme‑cadre à la délibération de l’assemblée. Ces modifications sont approuvées par les autorités de la République, dans les mêmes conditions que la procédure initiale.

« À l’issue de la négociation, le projet d’accord est soumis à la délibération de l’assemblée pour acceptation. Les autorités de la République peuvent ensuite donner, sous réserve du respect des engagements internationaux de celle‑ci, pouvoir au président de l’assemblée aux fins de signature de l’accord.

« Art. L. 73348. – Les accords internationaux portant à la fois sur des domaines de compétence de l’État et sur des domaines de compétence du Département‑Région de Mayotte sont, dans les cas où il n’est pas fait application du premier alinéa des articles L. 7334‑4 et L. 7334‑7, négociés et signés par les autorités de la République. À sa demande, le président de l’assemblée de Mayotte ou son représentant participe, au sein de la délégation française, à la négociation de ces accords.

« Le président de l’assemblée de Mayotte, ou son représentant, participe, au sein de la délégation française, à sa demande, aux négociations avec l’Union européenne intéressant la collectivité.

« Le président de l’assemblée de Mayotte peut demander à l’État de prendre l’initiative de négociations avec l’Union européenne en vue d’obtenir des mesures spécifiques utiles au développement de son territoire.

« Art. L. 73349. – Le Département‑Région de Mayotte peut, avec l’accord des autorités de la République, être membre associé des organismes régionaux, mentionnés au premier alinéa de l’article L. 3441‑3, ou observateurs auprès de ceux‑ci. L’assemblée de Mayotte peut saisir le Gouvernement de toutes propositions tendant à l’adhésion de la France à de tels organismes.

« Art. L. 733410. – Le Département‑Région de Mayotte peut, dans les conditions déterminées par une convention avec l’État, désigner des agents publics chargés de le représenter au sein des missions diplomatiques de la France.

« Il offre aux agents publics mentionnés au premier alinéa un régime indemnitaire, des facilités de résidence et des remboursements de frais qui tiennent compte des conditions d’exercice de leurs fonctions. Les conditions d’application du présent alinéa sont précisées par décret en Conseil d’État.

« Il peut instituer une représentation, à caractère non diplomatique, auprès des institutions de l’Union européenne. Il en informe le Gouvernement.

« Art. L. 733411. – Le fonds de coopération régionale institué pour Mayotte est alimenté par des crédits de l’État et peut recevoir des dotations du Département‑Région de Mayotte, de toute autre collectivité publique et de tout organisme public.

« Le comité de gestion du fonds de coopération régionale, placé auprès du représentant de l’État et composé paritairement de représentants de l’État et de représentants de l’assemblée de Mayotte, arrête la liste des opérations éligibles au fonds de coopération régionale ainsi que le taux de subvention applicable à chacune d’elles.

« Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article.

« Art. L. 733412. – Des représentants de l’assemblée de Mayotte participent aux travaux de l’instance de concertation des politiques de coopération régionale dans la zone de l’océan Indien prévue au II de l’article L. 4433‑4‑7.

« Art. L. 733413. – L’assemblée de Mayotte peut recourir aux sociétés d’économie mixte locales et aux sociétés d’économie mixte régies par la loi n° 46‑860 du 30 avril 1946 tendant à l’établissement, au financement et à l’exécution de plans d’équipement et de développement des territoires relevant du ministère de la France d’outre‑mer, pour la mise en œuvre des actions engagées dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues en matière de coopération régionale.

« Art. L. 733414. – Dans le Département‑Région de Mayotte, il est créé une commission de suivi de l’utilisation des fonds européens.

« Coprésidée par le représentant de l’État et le président de l’assemblée de Mayotte, cette commission est en outre composée des parlementaires de la collectivité, d’un représentant du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte, d’un représentant de l’association des maires, de représentants des chambres consulaires et de représentants des services techniques de l’État.

« Cette commission établit un rapport semestriel sur la consommation des crédits.

« TITRE IV

« SERVICES PUBLICS LOCAUX

« CHAPITRE UNIQUE

« SERVICES D’INCENDIE ET DE SECOURS

« Art. L. 73411. – Les articles L. 1424‑1 à L. 1424‑13, L. 1424‑17 à L. 1424‑19, L. 1424‑22, L. 1424‑24 à L. 1424‑44, L. 1424‑46 et L. 1424‑48 à L. 1424‑50 sont applicables à Mayotte, sous réserve des adaptations suivantes :

« 1° La seconde phrase du dernier alinéa de l’article L. 1424‑12 est supprimée ;

« 2° L’article L. 1424‑13 est ainsi rédigé :

« “Art. L. 142413. – À la date de la première réunion du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours, les agents du Département de Mayotte qui relèvent des cadres d’emplois de sapeurs‑pompiers professionnels, les sapeurs‑pompiers volontaires ainsi que les personnels administratifs, techniques et spécialisés de la fonction publique territoriale, qui exercent leurs fonctions au service d’incendie et de secours du conseil général de Mayotte, sont réputés relever du service départemental d’incendie et de secours, dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les leurs.

« “À la date de la première réunion du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours, il est mis fin de plein droit aux fonctions des agents occupant les emplois de directeur et de directeur adjoint du service d’incendie et de secours du conseil général de Mayotte.” ;

« 3° Les trois premiers alinéas de l’article L. 1424‑17 sont ainsi rédigés :

« “Les biens affectés par l’assemblée de Mayotte au fonctionnement du service d’incendie et de secours de Mayotte et nécessaires au fonctionnement du service départemental d’incendie et de secours sont mis à la disposition de celui‑ci, à titre gratuit, à compter de la date fixée par une convention, sous réserve de l’article L. 1424‑19.

« “Cette convention conclue entre, d’une part, l’assemblée de Mayotte et, d’autre part, le service départemental d’incendie et de secours règle les modalités de la mise à disposition, qui doit intervenir dans le délai d’un an à compter de la première réunion du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours.

« “À la date de la première réunion de son conseil d’administration, le service départemental d’incendie et de secours succède à l’assemblée de Mayotte dans ses droits et obligations en matière d’incendie et de secours. À ce titre, il lui est substitué dans les contrats de toute nature conclus pour l’aménagement, le fonctionnement, l’entretien ou la conservation des biens mis à sa disposition, ainsi que pour le fonctionnement des services. Cette substitution est notifiée par l’assemblée de Mayotte à ses cocontractants.” ;

« 4° L’article L. 1424‑18 est ainsi modifié :

« a) À la première phrase, les mots : “la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale ou” sont supprimés ;

« b) À la seconde phrase, les mots : “de la commune, de l’établissement public de coopération intercommunale ou” sont supprimés ;

« 5° L’article L. 1424‑22 est ainsi rédigé :

« “Art. L. 142422. – À défaut de signature de la convention prévue à l’article L. 1424‑17 dans le délai fixé à ce même article, le représentant de l’État dans le département règle, dans un délai de six mois, la situation des biens mis à la disposition du service départemental d’incendie et de secours, après consultation du comité local mentionné à l’article L. 1711‑3.

« “Sa décision est notifiée au président du conseil général et au président du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours dans un délai d’un mois.” ;

« 6° Les cinquième à avant‑dernier alinéas de l’article L. 1424‑35 sont ainsi rédigés :

« “À compter de 2015, le montant prévisionnel des contributions mentionnées au quatrième alinéa, arrêté par le conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours, est notifié aux maires et aux présidents des établissements publics de coopération intercommunale avant le 1er janvier de l’année en cause.

« “À compter de 2015, le montant global des contributions des communes et des établissements publics de coopération intercommunale tient compte des charges respectives de l’assemblée de Mayotte, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale.

« “Pour l’exercice 2015, si aucune délibération n’est prise dans les conditions prévues au troisième alinéa, la contribution de chaque commune et de chaque établissement public de coopération intercommunale est calculée, dans des conditions fixées par décret, en fonction de l’importance de sa population, de son potentiel fiscal par habitant et de ses charges.” ;

« 7° L’article L. 1424‑36 est ainsi rédigé :

« “Art. L. 142436. – Jusqu’à l’entrée en vigueur de la convention prévue à l’article L. 1424‑17, le montant minimal des dépenses directes et indirectes relatives aux biens mentionnés à ce même article, à l’exclusion des contributions mentionnées à l’article L. 1424‑35, réalisées chaque année par le Département‑Région de Mayotte est fixé par une convention passée entre le service départemental d’incendie et de secours, d’une part, et le conseil général de Mayotte, d’autre part.

« “À défaut de convention et jusqu’à l’entrée en vigueur de celle prévue à l’article L. 1424‑17, le montant minimal des dépenses mentionnées au premier alinéa du présent article est fixé par le conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours en tenant compte des charges respectives du Département‑Région de Mayotte et des communes.” ;

« 8° Au premier alinéa de l’article L. 1424‑41, les mots : “au 1er janvier 1996” sont remplacés par les mots : “à la date de la première réunion du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours” ;

« 9° À la fin du premier alinéa de l’article L. 1424‑44, les mots : “dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi n° 96‑369 du 3 mai 1996 relative aux services d’incendie et de secours” sont supprimés ;

« 10° L’article L. 1424‑46 est ainsi rédigé :

« “Art. L. 142446. – Il est créé une commission de préfiguration comprenant :

« “1° Le représentant de l’État à Mayotte ou son représentant ;

« “2° Le directeur régional des finances publiques de Mayotte ou son représentant ;

« “3° Le directeur du service d’incendie et de secours de Mayotte ou son représentant ;

« “4° Le président du conseil général ou son représentant ;

« “5° Neuf conseillers généraux ou leurs représentants, désignés par le président du conseil général ;

« “6° Six maires ou leurs représentants, désignés par une association représentative de l’ensemble des maires de Mayotte ;

« “7° Un sapeur‑pompier représentant les sapeurs‑pompiers professionnels ;

« “8° Un sapeur‑pompier représentant les sapeurs‑pompiers volontaires.

« “Cette commission est présidée par le représentant de l’État à Mayotte ou son représentant ; il fixe, par arrêté, ses modalités d’organisation et de fonctionnement.

« “La commission est chargée de :

« “a) Préparer la convention de mise à disposition des biens mentionnée à l’article L. 1424‑17 ;

« “b) Délibérer, dans le respect des conditions prévues à l’article L. 1424‑24‑1, sur le nombre et la répartition des sièges au sein du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours entre le département, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale, le cas échéant.

« “Le président de la commission fixe, par arrêté, la répartition des sièges, au vu de la délibération mentionnée au b.

« “La commission exerce ses missions jusqu’à l’élection des membres du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours.

« “Par dérogation à l’article L. 1424‑24‑2, l’élection des membres du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours se déroule dans les quatre mois suivant le premier renouvellement général des conseils municipaux à compter de la promulgation de la loi n° 2013‑1029 du 15 novembre 2013 portant diverses dispositions relatives aux outre‑mer. La première réunion du conseil d’administration intervient dans le même délai.

« “Jusqu’à la première réunion du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours, élu dans les conditions prévues au présent article, le fonctionnement du service d’incendie et de secours demeure régi par les articles L.O. 6161‑27 à L. 6161‑41.” ;

« 11° L’article L. 1424‑48 est ainsi rédigé :

« “Art. L. 142448. – À la date de la première réunion de son conseil d’administration, le service départemental d’incendie et de secours est substitué de plein droit au service d’incendie et de secours du conseil général de Mayotte, mentionné à l’article L.O. 6161‑27.”

« TITRE V

« FINANCES DE LA COLLECTIVITÉ

« Art. L. 73501. – Le livre VI de la première partie est applicable au Département‑Région de Mayotte, dans la mesure où il n’est pas contraire au présent titre.

« Art. L. 73502. – Préalablement aux débats sur le projet de budget, le président de l’assemblée de Mayotte présente un rapport sur la situation en matière de développement durable intéressant le fonctionnement du Département‑Région de Mayotte, les politiques qu’il mène sur son territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation et à contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable inscrits au programme de développement durable à horizon 2030, adopté le 25 septembre 2015 par l’Assemblée générale des Nations unies. Le contenu de ce rapport et, si nécessaire, les modalités de son élaboration, sont fixés par décret.

« Art. L. 73503. – Préalablement aux débats sur le projet de budget, le président de l’assemblée de Mayotte présente un rapport sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes intéressant le fonctionnement du Département‑Région de Mayotte, les politiques qu’il mène sur son territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation. Le contenu de ce rapport et les modalités de son élaboration sont fixés par décret.

« CHAPITRE IER

« BUDGETS ET COMPTES

« Art. L. 73511. – Le budget du Département‑Région de Mayotte est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelles de la collectivité. Le budget voté doit être équilibré en dépenses et en recettes.

« Le budget du Département‑Région de Mayotte est établi en section de fonctionnement et en section d’investissement, tant en recettes qu’en dépenses. Certains services, interventions ou activités sont individualisés au sein de budgets annexes.

« Le budget du Département‑Région de Mayotte est divisé en chapitres et articles.

« Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

« Art. L. 73512. – L’attribution des subventions donne lieu à une délibération distincte du vote du budget. Toutefois, pour les subventions dont l’attribution n’est pas assortie de conditions d’octroi, l’assemblée de Mayotte peut décider :

« 1° Soit d’individualiser au budget les crédits par bénéficiaire ;

« 2° Soit d’établir, dans un état annexé au budget, une liste de bénéficiaires avec, pour chacun d’eux, l’objet et le montant de la subvention.

« L’individualisation des crédits ou la liste établie conformément au 2° vaut décision d’attribution des subventions en cause.

« Art. L. 73513. – Dans un délai de dix semaines précédant l’examen du budget, un débat a lieu au sein de l’assemblée de Mayotte sur les orientations budgétaires de l’exercice ainsi que sur les engagements pluriannuels envisagés.

« Ce débat porte également sur l’état d’avancement des mesures prévues par le plan de convergence couvrant le territoire de la collectivité.

« Le projet de budget de la collectivité est préparé et présenté par le président de l’assemblée de Mayotte qui est tenu de le communiquer aux membres de l’assemblée de Mayotte avec les rapports correspondants, douze jours au moins avant l’ouverture de la première réunion consacrée à l’examen dudit budget.

« Le budget primitif, le budget supplémentaire et les décisions modificatives sont votés par l’assemblée de Mayotte.

« Art. L. 73514. – Le budget du Département‑Région de Mayotte est voté soit par nature, soit par fonction. Si le budget est voté par nature, il comporte, en outre, une présentation croisée par fonction ; s’il est voté par fonction, il comporte une présentation croisée par nature. La nomenclature par nature et la nomenclature par fonction sont fixées par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé du budget.

« Les documents budgétaires sont présentés conformément aux modèles fixés par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé du budget.

« Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

« Art. L. 73515. – Les crédits sont votés par chapitre et, si l’assemblée de Mayotte en décide ainsi, par article. Dans ces deux cas, l’assemblée de Mayotte peut cependant spécifier que certains crédits sont spécialisés par article.

« En cas de vote par article, le président de l’assemblée de Mayotte peut effectuer, par décision expresse, des virements d’article à article à l’intérieur du même chapitre à l’exclusion des articles dont les crédits sont spécialisés.

« Dans une limite fixée à l’occasion du vote du budget et ne pouvant dépasser 7,5 % des dépenses réelles de chacune des sections, l’assemblée de Mayotte peut déléguer à son président la possibilité de procéder à des mouvements de crédits de chapitre à chapitre, à l’exclusion des crédits relatifs aux dépenses de personnel. Dans ce cas, le président de l’assemblée de Mayotte informe l’assemblée délibérante de ces mouvements de crédits lors de sa plus proche séance.

« Art. L. 73516. – I. – Si l’assemblée de Mayotte le décide, les dotations affectées aux dépenses d’investissement comprennent des autorisations de programme et des crédits de paiement.

« Les autorisations de programme constituent la limite supérieure des dépenses qui peuvent être engagées pour l’exécution des investissements. Elles demeurent valables, sans limitation de durée, jusqu’à ce qu’il soit procédé à leur annulation. Elles peuvent être révisées.

« Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations de programme correspondantes.

« L’équilibre budgétaire de la section d’investissement s’apprécie en tenant compte des seuls crédits de paiement.

« II. – Si l’assemblée de Mayotte le décide, les dotations affectées aux dépenses de fonctionnement comprennent des autorisations d’engagement et des crédits de paiement.

« La faculté prévue au premier alinéa du présent II est réservée aux seules dépenses résultant de conventions, de délibérations ou de décisions au titre desquelles le Département‑Région de Mayotte s’engage, au‑delà d’un exercice budgétaire, dans le cadre de l’exercice de ses compétences, à verser une subvention, une participation ou une rémunération à un tiers à l’exclusion des frais de personnel.

« Les autorisations d’engagement constituent la limite supérieure des dépenses qui peuvent être engagées pour le financement des dépenses mentionnées au sixième alinéa. Elles demeurent valables sans limitation de durée jusqu’à ce qu’il soit procédé à leur annulation. Elles peuvent être révisées.

« Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être mandatées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement correspondantes.

« L’équilibre budgétaire de la section de fonctionnement s’apprécie en tenant compte des seuls crédits de paiement.

« À l’occasion du vote du compte administratif, le président de l’assemblée de Mayotte présente un bilan de la gestion pluriannuelle. La situation des autorisations d’engagement et de programme ainsi que des crédits de paiement y afférents donne lieu à un état joint au compte administratif.

« Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

« Art. L. 73517. – Avant le vote de la première délibération budgétaire qui suit son renouvellement, l’assemblée de Mayotte établit son règlement budgétaire et financier.

« Le règlement budgétaire et financier du Département‑Région de Mayotte précise notamment :

« 1° Les modalités de gestion des autorisations de programme, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement y afférents, et notamment les règles relatives à la caducité et à l’annulation des autorisations de programme et des autorisations d’engagement ;

« 2° Les modalités d’information de l’assemblée de Mayotte sur la gestion des engagements pluriannuels au cours de l’exercice.

« Il peut aussi préciser les modalités de report des crédits de paiement afférents à une autorisation de programme, dans les cas et conditions fixés par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé du budget.

« Art. L. 73518. – Lorsque la section d’investissement ou la section de fonctionnement du budget comporte soit des autorisations de programme et des crédits de paiement, soit des autorisations d’engagement et des crédits de paiement, le président de l’assemblée de Mayotte peut, jusqu’à l’adoption du budget ou jusqu’à son règlement en cas de non‑adoption du budget, liquider et mandater les dépenses d’investissement et les dépenses de fonctionnement correspondant aux autorisations ouvertes au cours des exercices antérieurs, dans la limite d’un montant de crédits de paiement par chapitre égal au tiers des autorisations ouvertes au cours de l’exercice précédent. Les crédits correspondants sont inscrits au budget lors de son adoption ou de son règlement. Le comptable est en droit de payer les mandats émis dans ces conditions.

« Art. L. 73519. – Le président de l’assemblée de Mayotte présente annuellement le compte administratif à l’assemblée de Mayotte, qui en débat sous la présidence de l’un de ses membres.

« Le président de l’assemblée de Mayotte peut, même s’il n’est plus en fonctions, assister à la discussion. Il doit se retirer au moment du vote.

« Le compte administratif est adopté par l’assemblée de Mayotte.

« Préalablement, l’assemblée de Mayotte arrête le compte de gestion de l’exercice clos.

« Art. L. 735110. – Le résultat excédentaire de la section de fonctionnement dégagé au titre de l’exercice clos, cumulé avec le résultat antérieur reporté, est affecté en totalité dès la plus proche décision budgétaire suivant le vote du compte administratif et, en tout état de cause, avant la clôture de l’exercice suivant. La délibération d’affectation prise par le Département‑Région de Mayotte est produite à l’appui de la décision budgétaire de reprise de ce résultat.

« Le résultat déficitaire de la section de fonctionnement, le besoin de financement ou l’excédent de la section d’investissement sont repris en totalité dès la plus proche décision budgétaire suivant le vote du compte administratif et, en tout état de cause, avant la fin de l’exercice.

« Entre la date limite de mandatement fixée au dernier alinéa de l’article L. 1612‑11 et la date limite de vote des taux des impositions locales prévue à l’article 1639 A du code général des impôts, l’assemblée de Mayotte peut, au titre de l’exercice clos et avant l’adoption de son compte administratif, reporter de manière anticipée au budget le résultat de la section de fonctionnement, le besoin de financement de la section d’investissement ou, le cas échéant, l’excédent de la section d’investissement ainsi que la prévision d’affectation.

« Si le compte administratif fait apparaître une différence avec les montants reportés par anticipation, l’assemblée de Mayotte procède à leur régularisation et à la reprise du résultat dans la plus proche décision budgétaire suivant le vote du compte administratif et, en tout état de cause, avant la fin de l’exercice.

« Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

« Art. L. 735111. – Lorsque la section d’investissement du budget présente un excédent après reprise des résultats, la collectivité peut transférer cet excédent à la section de fonctionnement dans les cas et conditions définis par décret.

« Art. L. 735112. – Le budget et le compte administratif arrêtés du Département‑Région de Mayotte restent déposés à l’hôtel de l’assemblée de Mayotte où ils sont mis sur place à la disposition du public dans les quinze jours qui suivent leur adoption ou éventuellement leur notification après règlement par le représentant de l’État. Ces documents peuvent également être mis à la disposition du public dans chaque canton, dans un lieu public.

« Le public est avisé de la mise à disposition de ces documents par tout moyen de publicité au choix du président du conseil général.

« Une présentation brève et synthétique retraçant les informations financières essentielles est jointe au budget primitif et au compte administratif afin de permettre aux citoyens d’en saisir les enjeux.

« La présentation prévue au troisième alinéa du présent article, le rapport adressé à l’assemblée de Mayotte à l’occasion du débat sur les orientations budgétaires de l’exercice prévu à l’article L. 7351‑3, le rapport annexé au budget primitif et le rapport annexé au compte administratif, conformément à l’article L. 3121‑19, sont mis en ligne sur le site internet du Département‑Région de Mayotte, lorsqu’il existe, après l’adoption par l’assemblée de Mayotte des délibérations auxquelles ils se rapportent et dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État.

« Art. L. 735113. – Les documents budgétaires sont assortis en annexe, notamment :

« 1° De données synthétiques sur la situation financière du Département‑Région de Mayotte ;

« 2° De la liste des concours attribués par le Département‑Région de Mayotte sous forme de prestations en nature ou de subventions. Ce document est joint au seul compte administratif ;

« 3° De la présentation agrégée des résultats afférents au dernier exercice connu du budget principal et des budgets annexes du Département‑Région de Mayotte. Ce document est joint au seul compte administratif ;

« 4° De la liste des organismes pour lesquels le Département‑Région de Mayotte :

« a) Détient une part du capital ;

« b) A garanti un emprunt ;

« c) A versé une subvention supérieure à 75 000 euros ou représentant plus de 50 % du produit figurant au compte de résultat de l’organisme.

« La liste indique le nom, la raison sociale et la nature juridique de l’organisme ainsi que la nature et le montant de l’engagement financier du Département‑Région de Mayotte ;

« 5° D’un tableau retraçant l’encours des emprunts garantis par le Département‑Région de Mayotte ainsi que l’échéancier de leur amortissement ;

« 6° De la liste des délégataires de service public ;

« 7° D’une annexe retraçant l’ensemble des engagements financiers du Département‑Région de Mayotte résultant des marchés de partenariat prévus à l’article L. 1 414‑1 ;

« 8° D’une annexe retraçant la dette liée à la part investissements des marchés de partenariat ;

« 9° De l’état de variation du patrimoine prévu à l’article L. 4221‑4 ;

« 10° De la présentation de l’évolution des dépenses consacrées à la formation professionnelle des jeunes ;

« 11° Des autres états portant sur la situation patrimoniale et financière du Département‑Région de Mayotte ainsi que sur ses différents engagements.

« Lorsqu’une décision modificative ou le budget supplémentaire a pour effet de modifier le contenu de l’une des annexes, celle‑ci doit être à nouveau produite pour le vote de la décision modificative ou du budget supplémentaire.

« Les documents mentionnés au 1° font l’objet d’une insertion dans une ou plusieurs publications locales dont la diffusion totale couvre l’ensemble du territoire du Département‑Région de Mayotte.

« Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

« Art. L. 735114. – Les comptes certifiés des organismes mentionnés au 4° de l’article L. 7351‑13 sont transmis au Département‑Région de Mayotte.

« Ils sont communiqués par le Département‑Région de Mayotte aux conseillers à l’assemblée de Mayotte qui en font la demande, dans les conditions prévues à l’article L. 4132‑17, ainsi qu’à toute personne intéressée, dans les conditions prévues à l’article L. 4132‑16.

« Sont transmis par le Département‑Région de Mayotte au représentant de l’État et au comptable du Département‑Région de Mayotte à l’appui du compte administratif les comptes certifiés des organismes non dotés d’un comptable public et pour lesquels le Département‑Région de Mayotte :

« 1° Soit détient au moins 33 % du capital ;

« 2° Soit a garanti un emprunt ;

« 3° Soit a versé une subvention supérieure à 75 000 euros ou représentant plus de 50 % du produit figurant au compte de résultat de l’organisme et dépassant le seuil prévu au quatrième alinéa de l’article 10 de la loi n° 2000‑321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations.

« CHAPITRE II

« DÉPENSES

« Art. L. 73521. – Ne sont pas obligatoires pour le Département‑Région de Mayotte les dépenses mentionnées aux 7°, 8°, 10° bis, 11° et 14° de l’article L. 3321‑1.

« Les cotisations au régime général de la sécurité sociale en application de l’article L. 3123‑20‑2 s’entendent des cotisations obligatoires pour l’employeur au titre du régime de sécurité sociale applicable à Mayotte.

« Sont également obligatoires pour le Département‑Région de Mayotte :

« 1° Les dépenses dont il a la charge en matière de transports et d’apprentissage à la date de la première réunion suivant le renouvellement du conseil général de Mayotte en 2011 ;

« 2° Toute dépense liée à l’exercice d’une compétence transférée par l’État à compter de la même date ;

« 3° Les dépenses liées à l’organisation des transports scolaires ;

« 4° Les dépenses d’entretien et de construction des ports maritimes de commerce et de pêche qui lui sont transférées.

« Art. L. 73522. – Lors du vote du budget ou d’une décision modificative, l’assemblée de Mayotte peut voter des autorisations de programme et des autorisations d’engagement de dépenses imprévues respectivement en section d’investissement et en section de fonctionnement. Pour chacune des deux sections, leur montant ne peut être supérieur à 2 % des dépenses réelles de la section.

« L’absence d’engagement d’une autorisation de programme ou d’une autorisation d’engagement de dépenses imprévues, constatée à la fin de l’exercice, entraîne la caducité de l’autorisation.

« Les autorisations de programme et les autorisations d’engagement de dépenses imprévues sont affectées dans les conditions prévues par décret.

« CHAPITRE III

« RESSOURCES

« Art. L. 73531. – Les ressources attribuées au Département‑Région de Mayotte, en application du IV de l’article 12 de l’ordonnance n° 2012‑576 du 26 avril 2012 portant extension et adaptation à Mayotte du code de la construction et de l’habitation ainsi que de diverses lois relatives au logement, sont composées d’une part du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques et sont affectées au financement par le Département‑Région de Mayotte du fonds de solidarité pour le logement.

« Art. L. 73532. – Pour leur application à Mayotte, les articles L. 3332‑1, L. 3332‑2 et L. 3332‑3 sont ainsi rédigés :

« “Art. L. 33321. – Les recettes fiscales de la section de fonctionnement comprennent le produit des impositions de toute nature affectées au Département‑Région de Mayotte ou instituées par lui.

« “Art. L. 33322. – Les recettes non fiscales de la section de fonctionnement comprennent notamment :

« “1° Le revenu et le produit des propriétés du Département‑Région de Mayotte ;

« “2° Le produit de l’exploitation des services et des régies du Département‑Région de Mayotte ;

« “3° Le produit du droit de péage des bacs et passages d’eau sur les routes et chemins à la charge du Département‑Région de Mayotte, des autres droits de péage et de tous les autres droits concédés à la collectivité par des lois ;

« “4° Les dotations de l’État ;

« “5° Les subventions de l’État et les contributions des communes, de leurs groupements et des tiers aux dépenses de fonctionnement ;

« “6° Les autres ressources provenant de l’État, de l’Union européenne et d’autres collectivités ;

« “7° Le produit des amendes ;

« “8° Les remboursements d’avances effectués sur les ressources de la section de fonctionnement ;

« “9° Le produit de la neutralisation des dotations aux amortissements ;

« “10° La reprise des subventions d’équipement reçues ;

« “11° Les dons et legs en espèces hormis ceux mentionnés au 7° de l’article L. 3332‑3.

« “Art. L. 33323. – Les recettes de la section d’investissement comprennent notamment :

« “1° Le produit des emprunts ;

« “2° La dotation de soutien à l’investissement des départements ;

« “3° Les versements au titre du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée ;

« “4° Les subventions de l’État et les contributions des communes, de leurs groupements et des tiers aux dépenses d’investissement ;

« “5° Le produit des cessions d’immobilisations ;

« “6° Le remboursement des prêts consentis par la collectivité territoriale de Mayotte ;

« “7° Les dons et legs en nature et les dons et legs en espèces affectés à l’achat d’une immobilisation financière ou physique ;

« “8° Les amortissements ;

« “9° Le virement prévisionnel de la section de fonctionnement et le produit de l’affectation du résultat de fonctionnement conformément à l’article L. 3312‑6.”

« Art. L. 73533. – Le taux des droits assimilés au droit d’octroi de mer auxquels sont soumis les rhums et spiritueux fabriqués et livrés à la consommation locale dans le Département‑Région de Mayotte est fixé par délibération de l’assemblée de Mayotte dans les limites prévues à l’article 22 de la loi de finances rectificative pour 1963 (n° 63‑778 du 31 juillet 1963), modifiée par l’article 13 de la loi de finances rectificative pour 1972 (n° 72‑1147 du 23 décembre 1972) et complétée par l’article 20 de la loi de finances rectificative pour 1976 (n° 76‑1220 du 28 décembre 1976). Le produit de ces droits constitue une recette du budget du Département‑Région de Mayotte.

« CHAPITRE IV

« COMPTABILITÉ

« Art. L. 73541. – Le président de l’assemblée de Mayotte tient la comptabilité de l’engagement des dépenses dans les conditions fixées par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé du budget pris après consultation du comité des finances locales.

« Art. L. 73542. – Le comptable du Département‑Région de Mayotte est seul chargé d’exécuter, sous sa responsabilité et sous réserve des contrôles qui lui incombent, le recouvrement des recettes ainsi que le paiement des dépenses du Département‑Région de Mayotte dans la limite des crédits régulièrement ouverts par l’assemblée de Mayotte.

« TITRE VI

« COMPENSATION DES TRANSFERTS DE COMPÉTENCE

« CHAPITRE UNIQUE

« Art. L. 73611. – Pour l’application du chapitre IV du titre Ier du livre VI, l’évaluation des dépenses exposées par l’État au titre de l’exercice des compétences transférées au Département‑Région et aux communes de Mayotte et la constatation des charges résultant des créations et extensions de compétences sont soumises, préalablement à la consultation de la commission consultative sur l’évaluation des charges mentionnée à l’article L. 1211‑4‑1, à l’avis d’un comité local présidé par un magistrat des juridictions financières et composé à parité de représentants de l’État désignés par le représentant de l’État à Mayotte et de représentants des collectivités territoriales de Mayotte. La composition et les modalités de fonctionnement du comité local sont fixées par décret. » ;

36° Le livre IV de la septième partie, dans sa rédaction résultant de la loi organique n°     du      relative au Département‑Région de Mayotte, est ainsi modifié :

a) L’article L. 7321‑1 devient l’article L. 7421‑1 ;

b) L’article L. 7322‑1 devient l’article L. 7422‑1 ;

c) Les articles L. 7323‑1, L. 7323‑2, L. 7323‑3, L. 7323‑4, L. 7323‑5 et L. 7323‑6 deviennent respectivement les articles L. 7423‑1, L. 7423‑2, L. 7423‑3, L. 7423‑4, L. 7423‑5 et L. 7423‑6 et, au dernier alinéa de l’article L. 7423‑4, la référence : « L. 7323‑5 » est remplacée par la référence : « L. 7423‑5 » ;

d) Les articles L. 7324‑1, L. 7324‑2 et L. 7324‑3 deviennent respectivement les articles L. 7424‑1, L. 7424‑2 et L. 7424‑3 ;

e) Au premier alinéa de l’article L. 7424‑1, la référence : « L. 7323‑1 » est remplacée par la référence : « L. 7423‑1 » ;

f) À l’article L. 7424‑2, la référence : « L. 7324‑1 » est remplacée par la référence : « L. 7424‑1 » ;

g) Les articles L. 7331‑1, L. 7331‑2 et L. 7331‑3 deviennent respectivement les articles L. 7431‑1, L. 7431‑2 et L. 7431‑3 ;

37° Le livre VII de la première partie, le livre V de la troisième partie et le chapitre VII du titre III du livre IV de la quatrième partie sont abrogés.

III (nouveau). – Le présent article entre en vigueur à une date fixée par décret et, au plus tard, le 1er janvier 2026.

Par dérogation au premier alinéa du présent III, la section 3 du chapitre Ier du titre II du livre III de la septième partie du code général des collectivités territoriales relative au conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Mayotte entre en vigueur à compter de la première réunion de l’assemblée de Mayotte suivant le prochain renouvellement général des conseils départementaux. Le conseil économique et social régional ainsi que le conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement de Mayotte continuent de fonctionner selon les dispositions prévues au titre III du livre IV de la quatrième partie du même code jusqu’à cette date.

Chapitre II

Dispositions modifiant le code électoral

Article 31

Le livre VI bis du code électoral est ainsi modifié :

1° Après le mot : « Guyane », la fin de l’intitulé est ainsi rédigée : « , à l’assemblée de Martinique et à l’assemblée de Mayotte » ;

2° À l’article L. 558‑1 A, la première occurrence du mot : « et » est remplacée par le signe : « , » et, après le mot : « Martinique », sont ajoutés les mots : « et les conseillers à l’assemblée de Mayotte » ;

3° Après le titre II, il est inséré un titre II bis ainsi rédigé :

« TITRE II bis

« ÉLECTION DES CONSEILLERS À L’ASSEMBLÉE DE MAYOTTE

« Chapitre Ier

« Composition de l’assemblée de Mayotte et durée du mandat

« Art. L. 55891. – Les conseillers à l’assemblée de Mayotte sont élus pour six ans en même temps que les conseillers départementaux. Ils sont rééligibles.

« Art. L. 55892. – L’assemblée de Mayotte est composée de cinquante‑deux membres.

« Chapitre II

« Mode de scrutin

« Art. L. 55893. – Mayotte forme une circonscription électorale unique, composée de treize sections dont la délimitation est fixée conformément au tableau ci‑après :

« 

Section

Composition de la section

Section 1 Bandraboua

Villages de Bandraboua, Dzoumogne et Bouyouni de la commune de Bandraboua et villages de Longoni, Kangani et Trévani de la commune de Koungou

Section 2 Bouéni

Commune Bouéni et de KaniKéli et villages de Bambo Est, M’Tsamoudou et de DAPANI de la commune de Bandrele

Section 3 Dembéni

Communes de Dembéni et villages de Bandrele, Hamouro et Nyambadao de la commune de Bandrele

Section 4 Dzaoudzi

Commune de DzaoudziLabbatoir

Section 5 Koungou

Villages de Koungou, MajicavoKoropa et MajicavoLamir de la commune de Koungou

Section 6 Mamoudzou1

Villages de Passamainty, Tsoundzou 1, Tsoundzou 2 et VAHIBÉ de la commune de Mamoudzou

Section 7 Mamoudzou2

Villages de Mtsapere et Kavani de la commune de Mamoudzou

Section 8 Mamoudzou3

Villages de Mamoudzou et Kaweni de la commune de Mamoudzou

Section 9 Mtsamboro

Communes D’Acoua et de Mtsamboro et villages de Handréma et Mtsangambouade de la commune de Bandraboua

Section 10 Ouangani

Communes de Chiconi et Ouangani

Section 11 Pamandzi

Commune de Pamandzi

Section 12 Sada

Communes de Chrirongui et Sada

Section 13 Tsingoni

Communes de M’Tsangamouji et Tsingoni

« Le nombre de sièges prévu à l’article L. 558‑9‑2 est réparti entre les sections en fonction de leur population respective, à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. En cas d’égalité de moyenne, le dernier siège est attribué à la section dont la population est la plus importante ; en cas de nouvelle égalité, il est attribué à la section dont la population a le plus augmenté en valeur absolue depuis le recensement précédent. Chaque section se voit attribuer au moins deux sièges ; si nécessaire, les derniers des sièges répartis selon la méthode décrite aux deux premières phrases du présent alinéa sont réattribués de sorte que chaque section dispose d’au moins deux sièges.

« Au plus tard le 15 janvier de l’année du renouvellement de l’assemblée de Mayotte, un arrêté du représentant de l’État à Mayotte répartit les sièges entre chaque section en fonction du dernier chiffre authentifié de leur population, conformément aux dispositions du présent article.

« Art. L. 55894. – Les conseillers à l’assemblée de Mayotte sont élus au scrutin de liste à deux tours, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l’ordre de présentation. Chaque liste est constituée de treize sections. Elle comprend un nombre de candidats égal au nombre de sièges dans chaque section, conformément à l’arrêté préfectoral mentionné au dernier alinéa de l’article L. 558‑9‑3, augmenté de deux par section.

« Au premier tour de scrutin, il est attribué à la liste qui a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés dans la circonscription un nombre de treize sièges, répartis à raison d’un siège pour chaque section.

« Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis au sein de chaque section, entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés sur l’ensemble de la circonscription, au prorata des voix obtenues par chaque liste dans la section, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

« Si aucune liste n’a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, il est procédé à un second tour.

« Il est attribué à la liste qui a obtenu le plus de voix à ce second tour dans la circonscription un nombre de treize sièges, répartis à raison d’un siège pour chaque section. En cas d’égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis au sein de chaque section entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au second tour sur l’ensemble de la circonscription, au prorata des voix obtenues par chaque liste dans la section, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

« Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège dans une section, celui‑ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d’être proclamés élus.

« Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur chaque section.

« Chapitre III

« Plafond des dépenses électorales

« Art. L. 55895. – Pour l’application du dernier alinéa de l’article L. 52‑11, la référence à l’indice des prix à la consommation des ménages, hors tabac, est remplacée par la référence à l’indice local des prix à la consommation des ménages, hors tabac, de l’Institut national de la statistique et des études économiques. » ;

4° À la fin du dernier alinéa de l’article L. 558‑11, les mots : « ou de Martinique » sont remplacés par les mots : « , de Martinique ou de Mayotte » ;

5° Aux première et seconde phrases de l’article L. 558‑13, les mots : « ou de Martinique » sont remplacés par les mots : « , de Martinique ou de Mayotte » ;

6° L’article L. 558‑14 est ainsi rédigé :

« Art. L. 55814. – L’article L. 118‑3 est applicable aux candidats à l’élection des conseillers à l’assemblée de Guyane, à l’assemblée de Martinique et à l’assemblée de Mayotte. » ;

7° À l’article L. 558‑15, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , de Martinique ou de Mayotte » ;

8° Au premier alinéa de l’article L. 558‑16, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , de Martinique ou de Mayotte » ;

9° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 558‑17, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , de Martinique ou de Mayotte » ;

10° L’article L. 558‑18 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Les mandats de conseiller à l’assemblée de Guyane, de conseiller à l’assemblée de Martinique et de conseiller à l’assemblée de Mayotte sont incompatibles. » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , de Martinique ou de Mayotte » ;

11° À l’article L. 558‑28, les mots : « et des conseillers à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , à l’assemblée de Martinique et à l’assemblée de Mayotte » ;

12° À l’intitulé du chapitre VII du titre III, les mots : « et des conseillers à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , à l’assemblée de Martinique et à l’assemblée de Mayotte » ;

13° Au premier alinéa de l’article L. 558‑32, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte » ;

14° Au troisième alinéa de l’article L. 558‑33, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte » ;

15° À l’article L. 558‑34, les mots : « ou à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , à l’assemblée de Martinique ou à l’assemblée de Mayotte ».

Article 32

Le code électoral est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa de l’article L. 46‑1, après le mot : « Martinique », sont insérés les mots : « , conseiller à l’assemblée de Mayotte » ;

2° À la fin de l’avant‑dernier alinéa de l’article L. 52‑11, les mots : « aux assemblées de Guyane et de Martinique » sont remplacés par les mots : « à l’assemblée de Guyane, à l’assemblée de Martinique et à l’assemblée de Mayotte » ;

3° Au second alinéa du V de l’article L. 52‑12, après le mot : « Martinique », sont insérés les mots : « , à Mayotte » ;

4° Au 8° de l’article L. 231, après le mot : « Martinique, », sont insérés les mots : « du Département‑Région de Mayotte, » ;

5° Au 2° bis de l’article L. 280, les mots : « et des conseillers à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , à l’assemblée de Martinique et à l’assemblée de Mayotte » ;

6° À l’article L. 281, après le mot : « Martinique », sont insérés les mots : « , les conseillers à l’assemblée de Mayotte » ;

7° Le second alinéa de l’article L. 282 est ainsi modifié :

a) Les mots : « ou un conseiller à l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , un conseiller à l’assemblée de Martinique ou un conseiller à l’assemblée de Mayotte » ;

b) Les mots : « ou celui de l’assemblée de Martinique » sont remplacés par les mots : « , celui de l’assemblée de Martinique ou celui de l’assemblée de Mayotte » ;

8° À l’intitulé du chapitre Ier du titre Ier du livre VI, les mots : « , des conseillers généraux » sont supprimés ;

9° Au 1° de l’article L. 451, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

10° À l’article L. 453, les mots : « du coût de la vie de l’Institut national de la statistique et des études économiques » sont remplacés par les mots : « des prix à la consommation des ménages, hors tabac, » ;

11° L’article L. 454 est abrogé ;

12° Le chapitre III du titre Ier du livre VI est abrogé ;

13° Le 2° de l’article L. 475 est ainsi rédigé :

« 2° Des conseillers à l’assemblée de Mayotte ».

Article 33

Le présent chapitre entre en vigueur à compter du prochain renouvellement général des conseils départementaux, à l’exception des 1° à 7°, 9° et 11° de l’article 32 qui entrent en vigueur dans les conditions prévues au second alinéa du III de l’article 30.

TITRE VI

DISPOSITIONS TRANSITOIRES et FINALES

Article 34

I A (nouveau). – Le Département‑Région de Mayotte succède au Département de Mayotte dans tous ses droits et obligations, y compris en matière budgétaire et comptable.

I B (nouveau). – Pour l’application à Mayotte des dispositions législatives autres que celles modifiées par la présente loi :

1° La référence au Département de Mayotte est remplacée par la référence au Département‑Région de Mayotte ;

2° La référence au conseil général ou au conseil départemental de Mayotte est remplacée par la référence à l’assemblée de Mayotte ;

3° La référence aux conseillers généraux ou aux conseillers départementaux de Mayotte est remplacée par la référence aux conseillers à l’assemblée de Mayotte ;

4° La référence au président du conseil général ou au président du conseil départemental de Mayotte est remplacée par la référence au président de l’assemblée de Mayotte.

I. – Le code des juridictions financières est ainsi modifié :

1° Au 12° de l’article L. 131‑2, les deux occurrences des mots : « du conseil départemental » sont remplacées par les mots : « de l’assemblée » ;

2° Le II de l’article L. 212‑9 est ainsi modifié :

a) Au 1°, le mot : « Département » est remplacé par le mot : « Département‑Région » ;

b) Au 2°, les mots : « au conseil départemental » sont remplacés par les mots : « à l’assemblée » ;

c) Au 3°, les mots : « du conseil départemental » sont remplacés par les mots : « de l’assemblée ».

II. – Au dernier alinéa du XIII de l’article 21 de la loi n° 2014‑288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, la référence : « L.O. 7311‑7 » est remplacée par la référence : « L.O. 7411‑7 ».

III. – Le II de l’article 205 de la loi n° 2015‑992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte est ainsi modifiée :

1° Au premier alinéa, les mots : « livre III » sont remplacés par les mots : « livre IV » et les mots : « dans sa rédaction résultant de la loi organique n° 2011‑883 du 27 juillet 2011 relative aux collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, » sont supprimés ;

2° À la dernière phrase du dernier alinéa, la référence : « L.O. 7311‑7 » est remplacée par la référence : « L.O. 7411‑7 » et, à la fin, les mots : « , dans sa rédaction résultant de la loi organique n° 2011‑883 du 27 juillet 2011 précitée » sont supprimés.

IV. – Au premier alinéa du I de l’article 6‑3 de la loi n° 77‑729 du 7 juillet 1977 relative à l’élection des représentants au Parlement européen, après le mot : « Martinique, », sont insérés les mots : « conseiller à l’assemblée de Mayotte, ».

V. – Le I de l’article 11 de la loi n° 2013‑907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique est ainsi modifié :

1° Au 2°, après les mots : « exécutif de Martinique, », sont insérés les mots : « de président de l’assemblée de Mayotte, » ;

2° Au 3°, après les mots : « exécutifs de Martinique, », sont insérés les mots : « les conseillers à l’assemblée de Mayotte, ».

VI. – Le présent titre entre en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le 1er janvier 2026.

Les I, IV et V du présent article s’appliquent à compter du prochain renouvellement général des conseils départementaux suivant l’entrée en vigueur de la présente loi.

Délibéré en séance publique, à Paris, le 27 mai 2025.

Le Président,

Signé : Gérard LARCHER

– 1 –

RAPPORT ANNEXÉ

INTRODUCTION

Le 14 décembre 2024, le cyclone Chido frappait l’archipel de Mayotte en plein cœur, causant de nombreux dégâts humains, matériels et environnementaux. Ce phénomène d’une ampleur inédite constitue la catastrophe naturelle la plus importante dans l’histoire récente de notre pays.

Le 12 janvier 2025, la tempête tropicale intense Dikeledi touchait à son tour Mayotte. Le coup porté par deux fois par ces épisodes météorologiques a profondément affecté l’existence quotidienne et l’activité des Mahorais qui vivaient déjà dans des conditions très difficiles, affaibli une économie déjà fragile et durablement modifié les paysages et le cadre de vie des habitants.

Le plan « Mayotte debout », présenté par le Premier ministre le 30 décembre 2024, se compose de plusieurs mesures visant à répondre à l’urgence mais ayant également vocation à être mises en œuvre dans les phases de reconstruction et refondation.

L’État a répondu présent pour gérer la crise et répondre aux urgences immédiates. La loi n° 2025‑176 du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte a ensuite été promulguée pour constituer l’outil législatif principal au service de la reconstruction de Mayotte. Elle vise à faciliter le rétablissement des conditions de vie des Mahorais à travers l’adaptation des règles de construction, d’urbanisme ou de commande publique. Elle porte également différentes mesures de soutien aux habitants et aux entreprises sur le plan économique et social.

La loi de programmation pour la refondation de Mayotte porte quant à elle l’ambition de donner les moyens aux Mahorais d’exercer leurs droits, vivre en paix et en sécurité à Mayotte, 101e département français situé dans l’océan Indien.

L’État souhaite porter une ambition à la hauteur de l’attachement des Mahorais à la France – réaffirmé avec constance au gré des consultations successives depuis 1974 – qui sera un levier puissant dans la période de reconstruction et de refondation. Il accordera une importance particulière à l’association des élus mahorais et des forces vives du territoire (conseil économique, social et environnemental, conseil cadial, associations) à ce chantier d’une ampleur inédite, notamment dans le cadre de l’établissement public dédié à la reconstruction.

Le positionnement stratégique de Mayotte dans le canal du Mozambique appelle un renforcement de l’intégration régionale dans une logique de rayonnement dans l’océan Indien.

Les atouts exceptionnels de Mayotte doivent être confortés. À titre d’exemple, l’extraordinaire patrimoine naturel mahorais – symbolisé par sa biodiversité marine (coraux, tortues), son lagon à double barrière et sa zone économique exclusive formant le premier parc marin français ainsi que ses forêts primaires et secondaires, riches d’une biodiversité indigène et endémique à forte valeur écologique – doit faire l’objet d’une approche équilibrée entre protection et développement durable.

Une stratégie de gestion durable des déchets sera mise en œuvre pour réduire la part de l’enfouissement en dotant Mayotte des équipements nécessaires au recyclage et la valorisation.

À travers ce texte, l’État entend créer les conditions de l’épanouissement à Mayotte de la jeunesse mahoraise – source de vitalité et artisane du Mayotte de demain – et apporter des réponses concrètes aux espoirs placés dans la République et ses promesses de sécurité, stabilité, égalité et prospérité. Mayotte, territoire où près d’un habitant sur deux est âgé de moins de 18 ans, attend des signaux clairs pour entretenir la confiance en l’avenir. Des perspectives d’émancipation en matière d’acquisition de savoirs, d’opportunités d’emploi, d’accès à la culture et à la pratique sportive seront définies.

Particulièrement exposée aux aléas naturels, Mayotte doit être considérée comme un territoire vulnérable qu’il convient de protéger. La prévention des risques naturels et le développement d’une véritable culture de la gestion de crise et du risque doivent constituer des priorités de l’État, en lien avec les collectivités.

Chido et Dikeledi, mais aussi la crise de l’eau de 2023, ont mis en lumière l’ampleur des défis qu’il convient de relever afin de donner aux Mahorais la capacité de développer leur territoire. Si la départementalisation a permis d’engager Mayotte dans un processus de développement, une loi de programmation ambitieuse doit venir se substituer aux multiples plans stratégiques dont le pilotage et la mise en œuvre concrète ne peuvent être considérés comme satisfaisants. À ce titre, le renforcement des institutions locales, à travers l’affirmation de la collectivité unique et de ses compétences et la mise en cohérence des ressources des collectivités territoriales avec la réalité démographique du territoire sont des impératifs pour réussir la refondation.

À travers le présent rapport, l’État reconnaît sans ambiguïté que les paramètres socio‑économiques hors‑normes du territoire et le rythme actuel de la convergence économique et sociale ne permettent pas le développement et l’attractivité de Mayotte.

La pression démographique – exercée principalement par l’immigration clandestine – constitue un facteur majeur de déstabilisation du territoire qui met directement en péril la paix civile et la cohésion sociale à Mayotte, affaiblit les services publics et dégrade la qualité de vie des Mahorais.

Ainsi, la loi réaffirme le principe selon lequel la refondation de Mayotte impose de prendre des mesures fortes visant à lutter plus efficacement contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal.

L’État s’engage aussi à garantir l’accès aux Mahorais aux biens et ressources essentiels :

– l’accès à l’eau potable et à l’assainissement constitue une priorité ;

– une trajectoire de souveraineté alimentaire reposant sur le développement de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture sera soutenue ;

– l’offre de soins sera mise en adéquation avec les besoins des Mahorais ;

– l’offre de logements fera l’objet d’une augmentation massive au titre de la reconstruction.

La loi consacre une trajectoire de convergence économique et sociale marquée par l’alignement du SMIC net sur le niveau national au plus tard en 2031, avec l’objectif d’atteindre l’égalité réelle.

La refondation de Mayotte nécessite de créer les conditions de l’attractivité. Pour y parvenir, des mesures ciblées en soutien aux entreprises telles que la mise en place d’une zone franche globale seront mises en œuvre.

Plus globalement, ce rapport présente un programme d’investissements prioritaires dans les infrastructures essentielles afin de soutenir la triple ambition de la refondation : protéger les Mahorais, garantir l’accès aux biens et ressources essentiels et développer les leviers de la prospérité de Mayotte.

1. La refondation de Mayotte impose de prendre des mesures fortes visant à lutter plus efficacement contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal

1.1. Un renforcement nécessaire du dispositif opérationnel de lutte contre l’immigration clandestine, qui constitue une source de déstabilisation majeure de la société mahoraise

L’immigration clandestine constitue une menace pour le pacte social à Mayotte. L’objectif prioritaire est double : lutter plus efficacement contre les départs clandestins vers Mayotte et augmenter significativement les retours depuis Mayotte de personnes en situation irrégulière.

L’opération Mayotte Place Nette a permis l’éloignement de 4 200 étrangers en situation irrégulière qui viennent s’ajouter aux 50 000 reconduites menées sur la période 2022‑2023.

La lutte contre ce phénomène migratoire reposera sur le rétablissement et le renforcement des capacités de surveillance, de détection et d’interception, à terre comme en mer.

L’étude technico‑opérationnelle relative à la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte réalisée par la direction des entreprises et partenariats de sécurité et des armes (DEPSA) du ministère de l’Intérieur servira de base à cet effort de renforcement capacitaire.

En matière de détection :

– le renouvellement de l’ensemble des radars et l’acquisition de moyens optroniques, balises et drones seront poursuivis ;

– la mise en œuvre de bases avancées pour l’interception en mer sera également étudiée ;

– le remplacement des moyens nautiques de la gendarmerie maritime figure parmi les priorités.

En matière d’interception :

– une trajectoire d’augmentation du nombre d’intercepteurs opérationnels H24 sera mise en œuvre. Cela impliquera le renouvellement et l’augmentation de la flotte actuelle ;

– un chantier naval dédié à la maintenance en condition opérationnelle sera mis en place ;

– le projet de ponton opérationnel sur l’îlot Mtsamboro visant à réduire les temps de ralliement des zones d’interception sera concrétisé ;

– la création d’une zone d’attente à horizon 2027 en vue de ne pas admettre sur le territoire les étrangers interceptés en mer ou à l’issue de débarquements sauvage et d’un nouveau local de rétention administrative de 48 places en 2026 pour les interpellations à terre.

De manière générale, la mobilisation de l’ensemble des forces de défense et de sécurité ainsi que des services du ministère de la Justice et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères devra s’accroître afin de faire face aux conséquences d’une pression migratoire croissante en provenance des Comores et de Madagascar et, depuis près de deux ans, des pays de l’Afrique des Grands Lacs.

Le durcissement de la lutte contre l’immigration clandestine reposera donc sur le renforcement des moyens et des effectifs. Par ailleurs, les nombreuses mesures législatives prévues dans ce domaine dans la présente loi participeront de cet objectif prioritaire pour Mayotte.

Sur le sujet spécifique du droit du sol, le Gouvernement soutient la restriction des conditions d’accès à la nationalité française.

Les efforts engagés dans la lutte contre l’économie informelle, alimentée par l’emploi non déclaré d’étrangers en situation irrégulière et source de concurrence déloyale pour les professionnels mahorais seront poursuivis. L’économie informelle contribue à la fuite des capitaux, justifiant ainsi le renforcement du contrôle des changes.

Dans le cadre de l’opération Mayotte Place Nette, 30 hectares de cultures illégales ont été détruits, 136 745 € de saisies douanières réalisés, 4 tonnes de pêches illégales et 300 000 € d’avoirs criminels saisis.

Enfin, la lutte contre l’immigration clandestine passera également par le maintien d’un rapport exigeant avec les États voisins et, notamment, avec les Comores. Tout en ménageant des espaces de dialogue, la France devra être particulièrement exigeante sur la lutte contre les départs clandestins, sur les retours de ressortissants en situation irrégulière et, plus généralement, pour réaffirmer sans cesse l’appartenance de Mayotte à la République française.

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères prend toute sa part de cet effort et restera fortement mobilisé en soutien à l’atteinte de cet objectif :

– dans le cadre d’un dialogue bilatéral exigeant avec les pays d’origine, notamment avec les Comores, sur le volet migratoire qui permet de faire valoir la priorité que constitue pour la France la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte. La coopération en matière de retour a vocation à être renforcée dans le cadre du dialogue migratoire global que la France conduit avec les Comores, conformément au Plan d’action conjoint de La Valette (PACV), incluant notamment un soutien accru aux garde‑côtes comoriens et une lutte renforcée contre les causes profondes des migrations ;

– dans le cadre de la négociation en cours d’accords bilatéraux avec les pays la région des Grands Lacs, d’où proviennent un nombre croissant de ressortissants arrivant à Mayotte avec l’aide de réseaux criminels. Ces accords permettront de définir les procédures opérationnelles permettant l’identification et la documentation des ressortissants en situation irrégulière, en vue de leur retour. Bien que l’obligation pour un État d’admettre le retour de ses nationaux découle de la coutume internationale, un cadre juridique précis facilite les procédures (délais, documents reconnus, points de contact, etc.) ;

– dans le cadre de la lutte renforcée contre les causes profondes des migrations à travers le « Plan de Développement France‑Comores » (PDFC) qui incorpore des actions de coopération sur des secteurs clés de la prévention des départs tels que la santé, l’éducation, la formation professionnelle et l’agriculture. Une revue de ces actions de coopération est engagée pour viser davantage d’efficacité dans la lutte contre les causes profondes des migrations ;

– dans le cadre d’un appui à la modernisation de l’état civil aux Comores (AMECC), qui a permis des avancées significatives dans la réforme du cadre juridique de l’état civil. La seconde phase de ce projet (démarrée en 2024) vise à opérationnaliser ces réformes par l’informatisation et le recensement à vocation d’état civil.

1.2. La nécessité de mieux contrôler l’accès au territoire mahorais

Mayotte a intégré le champ d’application du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) le 26 mai 2014, date de l’entrée en vigueur de l’ordonnance n° 2014‑464 du 7 mai 2014 portant sur l’extension et l’adaptation du CESEDA à Mayotte. Un arrêté en date du 4 février 2015 relatif aux documents et visas exigés pour l’entrée sur le territoire de Mayotte précise le régime de circulation et les conditions d’entrée des étrangers tiers. L’ordonnance a eu pour objectif de transposer les directives européennes relatives à la migration légale et au retour suite à l’accès de Mayotte au statut de région ultrapériphérique et de rapprocher le droit applicable avec le droit commun sauf adaptations nécessaires.

Les dispositions législatives adoptées depuis lors se sont appliquées à Mayotte, sous réserve de certaines adaptations, en particulier celles motivées, selon la décision du Conseil constitutionnel n° 2018‑770 DC du 6 septembre 2018, par les « caractéristiques et contraintes particulières » qui permettent au législateur, « afin de lutter contre l’immigration irrégulière à Mayotte, d’y adapter, dans une certaine mesure, non seulement les règles relatives à l’entrée et au séjour des étrangers, mais aussi celles régissant l’acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de la résidence en France ».

Au regard de la situation spécifique de Mayotte, il apparaît nécessaire de mieux contrôler l’accès au territoire mahorais au regard de la pression migratoire particulière qu’il subit.

Ce meilleur contrôle passe par un durcissement des conditions d’accès au séjour pour l’immigration familiale en les adaptant à la situation particulière de Mayotte, une amélioration des dispositifs de lutte contre les reconnaissances frauduleuses de paternité et de maternité et une réponse à l’urgence de la situation migratoire par des mesures exceptionnelles en matière de lutte contre l’immigration irrégulière et de facilitation des éloignements.

1.3. Les outils de la fermeté face à l’habitat illégal, qui constitue une entrave à la réalisation des projets du territoire visant à améliorer le quotidien des Mahorais

Au titre de la reconstruction, une feuille de route « du bidonville au logement » sera finalisée afin d’accélérer la résorption de l’habitat illégal et insalubre, en lien avec les collectivités territoriales et les acteurs du logement.

Une opération d’intérêt national (OIN) devant mobiliser l’ensemble des outils existants et s’appuyer sur un régime et des moyens d’exception pour mieux résorber les zones d’habitat informel considérées comme prioritaires, dynamiser les projets d’aménagement, développer l’ingénierie de projet et tenir le calendrier des procédures sera mise en œuvre, en lien avec les collectivités territoriales.

Les trois collectivités concernées, qui comptent 57 % de l’habitat précaire de Mayotte (Mamoudzou, Dembéni et Koungou) doivent délibérer prochainement pour confirmer leur adhésion à ce projet d’OIN.

Depuis 2019, des opérations d’évacuation et de démolitions sont réalisées dans le cadre de la loi n° 2018‑1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique. L’opération Wuambushu en 2023, puis Mayotte Place nette en 2024 ont permis de passer le cap du millier d’hébergements résorbés.

Les opérations de résorption de l’habitat indigne vont également se poursuivre avec la destruction programmée de près de 1 300 constructions.

Le renforcement de la réponse de l’État repose sur une action ciblée visant les constructions sans droit ni titre dans un secteur d’habitat informel, en particulier à travers le renforcement des outils par le biais de la loi Habitat dégradé de 2024.

La loi de programmation pour la refondation de Mayotte porte des dispositifs ambitieux visant à renforcer la lutte contre l’habitat illégal. Toutefois, elle passera aussi, et même avant tout, par un renforcement des effectifs de sécurité présents sur l’île mais aussi par la lutte contre l’immigration clandestine.

2. La refondation repose sur une triple ambition : protéger les Mahorais, garantir l’accès aux biens et ressources essentiels et développer les leviers de la prospérité de Mayotte

2.1. Protéger les Mahorais

2.1.1. Protéger les Mahorais face aux aléas naturels

Les aléas « vent cyclonique » et « sismique » touchent l’ensemble de Mayotte. 92 % du territoire est aussi concerné par d’autres aléas « risques naturels » que sont le glissement de terrain, les inondations, la submersion marine et le recul du trait de côte.

Les épisodes sismo‑telluriques liés à l’éruption du volcan Fani Maoré à 50 kilomètres à l’Est de Mayotte ont produit un enfoncement de 13 centimètres en Grande Terre et jusqu’à 19 centimètres en Petite Terre. Cela renforce l’exposition de certains quartiers au risque d’inondation et une accélération de l’érosion du trait de côte.

La réalisation des campagnes scientifiques et la mise en service des outils de surveillance et de prévision sera soutenue par l’État, de même que la réparation et l’amélioration du système de surveillance sismologique. Le déploiement en Petite Terre du radar Météo France destiné à la prévision, l’anticipation et la mesure des phénomènes météorologiques et sismiques constitue une priorité.

Les actions de connaissance des sous‑sols et des phénomènes géologiques (recherche d’emplacements de forage, connaissance du continuum terre‑mer) seront également accompagnées.

La préservation de la population et le développement du territoire imposent d’utiliser tous les outils de la prévention des risques :

– connaissance des aléas ;

– planification spatiale ;

– choix d’aménagement et d’urbanisme ;

– normes de construction et équipements spécifiques ;

– préparation des acteurs du territoire, dont les acteurs de la sécurité civile, les entreprises et la population dans son ensemble.

La politique de prévention des risques doit reposer en premier lieu sur la mise en œuvre des plans de prévention des risques (PPR). Le déploiement de 17 PPR Naturels communaux traitant des mouvements de terrain, des inondations et des séismes, et d’un PPR Littoral traitant de la submersion marine et du recul du trait de côte à l’échelle du territoire sera effectué d’ici 2027.

L’émergence d’une culture et d’une mémoire du risque représente un enjeu fort. L’État mettra en place de manière prioritaire un plan d’actions de sensibilisation aux risques naturels. Le concours de l’observatoire national des risques naturels sera recherché. Une démarche globale d’étude et de recherche sur la résilience des habitats et des systèmes homme‑environnement sera proposée, dans l’objectif de faire de Mayotte un laboratoire de l’adaptation au changement climatique.

En matière de prévention des inondations, l’État veillera à la bonne mise en œuvre du plan de gestion des risques d’inondations (PGRI) couvrant la période 2022‑2027.

Au plus tard le 1er mars 2026, le Gouvernement transmet au comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte un état des lieux des plans Orsec établis sur les risques à Mayotte ainsi que des préconisations d’évolution.

2.1.2. Protéger les Mahorais face à l’insécurité

La refondation nécessite de prendre les mesures nécessaires au maintien durable de l’ordre public, en lien avec la lutte contre l’immigration irrégulière.

Pour l’année 2024, les forces de sécurité intérieure font état de :

– 227 procédures « violences intrafamiliales » ;

– 1 940 faits d’atteinte volontaire à l’intégrité physique dont 5 homicides et 35 tentatives d’homicide ;

– 2 255 faits d’atteinte aux biens ;

– 2 354 faits d’atteinte à la tranquillité publique ;

– 169 faits de violence dans les transports scolaires.

À travers le renforcement des infrastructures et des effectifs, l’État s’engage à garantir aux Mahorais la sécurité et la tranquillité publiques.

Le doublement des effectifs de police et de gendarmerie depuis 2017 a permis et permet toujours de conduire des opérations (Shikandra, Wuambushu, Mayotte Place Nette) qui ont obtenu des résultats significatifs en matière d’arrestations et d’éloignement.

Les opérations Wuambushu et Mayotte Place Nette ont notamment permis l’arrestation de 160 cibles prioritaires.

La stratégie de l’État en matière de lutte contre l’insécurité reposera sur une action en profondeur et de long terme que des opérations dédiées pourront accélérer.

Pour renforcer les effectifs, l’État organisera la formation de 300 gendarmes et policiers auxiliaires mahorais pour assister les unités locales et se préparer à exercer les missions de sécurité.

La création d’une antenne de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) en 2023 renforce la lutte contre les filières de passeurs, et en priorité les filières africaines. En 2023, six filières ont été démantelées et de lourdes condamnations, allant jusqu’à sept ans d’emprisonnement, ont été prononcées.

L’État engagera un renforcement spécifique des moyens de la gendarmerie avec :

– la création des brigades de Dzoumogné (10 gendarmes) et Bandrélé (10 gendarmes) et du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Dembéni (20 gendarmes) ;

– le renfort du centre opérationnel de renseignement de la gendarmerie (5 gendarmes) ;

– des renforts de police judiciaire (10 effectifs).

La mise en adéquation du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) avec les besoins exprimés par les autorités locales sera réalisée d’ici au 31 décembre 2026.

Le maintien de l’effort opérationnel et le renforcement des effectifs et des moyens des forces de sécurité s’accompagneront d’investissements pour soutenir le système judiciaire et carcéral :

– la construction d’une cité judiciaire sera engagée avec un objectif de début des travaux en 2025 ;

– un centre éducatif fermé sera construit. L’objectif de lancement des travaux sera également fixé à 2025 ;

– un deuxième centre pénitentiaire d’une capacité de 400 places et incluant un centre de semi‑liberté de 20 places sera construit. Le début des travaux est prévu en 2027.

La montée en puissance des effectifs de police et de gendarmerie à Mayotte s’accompagnera d’une action de formation. En particulier, tous les magistrats affectés à Mayotte seront formés à la lutte contre les violences intrafamiliales, en particulier sexuelles.

Le nombre d’intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie va croître à mesure que seront déployés des effectifs supplémentaires de police et de gendarmerie.

En lien avec le secteur associatif, le dispositif « Nouveau départ » sera déployé à Mayotte au plus tard le 1er janvier 2026 en vue d’organiser une prise en charge rapide, globale et adaptée des victimes.

Enfin, la loi porte en elle‑même des mesures visant à renforcer les capacités d’action des forces de sécurité intérieure. Les dispositions sont notamment relatives aux visites domiciliaires aux fins de recherche d’armes, à la remise des armes ou à la possibilité offerte aux officiers et agents de police judiciaire de traverser un local tiers – y compris un domicile – pour pénétrer dans les lieux à usage professionnel.

2.1.3. Mayotte, une priorité de la stratégie de défense française dans l’océan Indien

Dans un contexte de concurrence régionale et internationale et de militarisation accélérée qui modifient les équilibres actuels et augmentent le niveau de menace dans la zone, la protection de Mayotte et des territoires sous souveraineté française dans le canal du Mozambique constitue une priorité de la stratégie de défense française dans l’océan Indien.

Ainsi, le positionnement des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) en tant que force de souveraineté et force de présence continuera à être affirmé à travers la conduite de missions de souveraineté dans les zones maritimes afférentes à Mayotte et d’actions de coopération régionale avec les forces armées de la zone sud de l’océan Indien.

Les FAZSOI poursuivront leur action de lutte contre la piraterie, la pêche illicite et les trafics de toute nature, en particulier le narcotrafic.

L’État sera particulièrement vigilant face à toute tentative d’ingérence étrangère ou de développement du fondamentalisme religieux visant à déstabiliser le territoire et mettre en péril la paix civile à Mayotte.

Le fondamentalisme religieux ne doit pas venir fragiliser le modèle de l’islam mahorais reposant sur l’autorité des cadis et l’entraide, et qui représente l’un des ciments du vivre‑ensemble de l’archipel, dans le respect de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République.

La présence stratégique d’unités des FAZSOI sur l’île sera confortée et renforcée. Le 5e régiment étranger bénéficiera d’une augmentation de ses effectifs de 30 % à horizon 2030, avec la mise en place des capacités supplémentaires prévues dans la loi de programmation militaire, parmi lesquelles figurent des moyens du génie.

Le format de la base navale de Mayotte sera adapté afin de participer à la surveillance permanente des approches maritimes du territoire mahorais (via le poste de commandement de l’action de l’État en mer) et d’assurer le soutien des bâtiments de la Marine nationale basés ou faisant escale à Mayotte. L’augmentation du nombre des navires intercepteurs des forces de sécurité intérieure fera l’objet d’une étude particulière afin de permettre l’identification d’un lieu propice aux opérations de maintenance dédiées à ces vecteurs.

2.2. Garantir aux Mahorais l’accès aux biens et ressources essentiels

Le 3 février 2025, le ministère des Armées a décidé la création d’un bataillon temporaire de reconstruction de l’île afin d’engager les premiers chantiers, en préalable de la reconstruction pérenne de Mayotte. Entre 350 et 400 soldats sont ainsi mobilisés au service des Mahorais.

2.2.1. Garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement aux Mahorais : des investissements programmés

L’accès à l’eau potable constitue une priorité pour éviter la précarisation chronique des Mahorais déjà soumis à de fortes carences. Les épisodes récurrents de stress hydrique affectent directement la qualité de vie des habitants et freinent le développement économique.

Les collectivités territoriales de Mayotte ont délégué leurs compétences de distribution d’eau et de gestion de l’assainissement collectif au syndicat mixte « Les Eaux de Mayotte » (LEMA), maître d’ouvrage des principaux travaux relatifs à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement des eaux usées.

Le syndicat LEMA fait l’objet d’un accompagnement de l’État dans le cadre d’un contrat d’accompagnement renforcé (2024‑2027). Un contrat de progrès 2022‑2026 définit les objectifs et performances du syndicat autour de la gouvernance, de la gestion du patrimoine, de la qualité du service rendu aux usagers en matière d’eau potable et d’assainissement.

Le sous‑investissement dans la production et le réseau de distribution durant plusieurs décennies, l’impact de la pression démographique sur l’équilibre offre‑demande ainsi que des épisodes de sécheresse récurrents expliquent cette situation.

Pour remédier à celle‑ci, le « Plan Eau Mayotte » portant sur des actions à mener entre 2024 et 2027 est en cours de mise en œuvre, pour un montant cumulé de 730 millions d’euros d’investissement. Ce plan a été précédé d’une réorganisation du syndicat LEMA.

Le « Plan Eau Mayotte » doit permettre d’éviter les crises récurrentes liées au manque de disponibilité d’eau potable et d’améliorer le réseau d’assainissement, notamment en prévoyant études et travaux destinés :

– à équiper Mayotte d’une deuxième usine de dessalement à Ironi Bé, opérationnelle en 2026, d’une troisième retenue collinaire opérationnelle et de réservoirs tampons ;

– à promouvoir la réalisation de nouveaux forages et de captages supplémentaires en rivières ;

– à développer un programme de recherche de fuites et de réparations ;

– à améliorer l’assainissement collectif : financement de nouvelles stations d’épuration, extension des réseaux et remise à niveau des anciennes installations.

L’État s’engage à la réalisation des deux infrastructures prioritaires que représentent la deuxième usine de dessalement d’Ironi Bé et la troisième retenue collinaire d’Ouroveni.

Dans le cadre de l’accompagnement du syndicat LEMA, l’État poursuit un objectif de fin des « tours d’eau » au profit d’une eau courante disponible en continu sur tout le territoire d’ici la fin de l’année 2026.

L’enjeu de ces prochaines années est ainsi le maintien de l’effort d’investissement et d’entretien des installations. Cela concernera en particulier la sécurisation de l’usine de dessalement de Petite Terre, exposée à l’érosion du trait de côte et pour laquelle des travaux d’extension seront réalisés.

Dans l’attente de la mise en service effective des futures infrastructures stratégiques (deuxième usine de dessalement, troisième retenue collinaire), l’État s’engage – en lien avec les collectivités – à étudier toute solution nouvelle susceptible de soutenir la résilience du territoire à court terme.

En matière d’assainissement, les différents projets contenus dans le contrat de progrès 2022‑2026 seront réalisés. Il s’agit principalement de travaux sur les réseaux et les stations de traitement des eaux usées.

En complément des 60 millions d’euros d’investissements prévus en 2025, l’État s’engage à augmenter les moyens alloués au « Plan Eau Mayotte » en fonction des besoins.

2.2.2. Garantir aux Mahorais l’accès régulier à l’électricité

Face aux aléas naturels, l’État mettra en œuvre les mesures nécessaires afin de garantir la résilience des installations de production et de distribution d’électricité. L’équipement systématique en groupes électrogènes des services d’intérêt général doit notamment contribuer à la résilience.

Pour l’électricité comme pour l’ensemble des fluides, l’opportunité d’enfouissement des réseaux fera l’objet d’une analyse systématique en cas de travaux.

Pour répondre aux attentes de la population mahoraise en termes de qualité du service public de la production, de la distribution et de la commercialisation de l’électricité, une nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie sera très prochainement adoptée. L’engagement de l’État au sein d’Électricité de Mayotte, de façon directe ou indirecte, sera examiné dans ce cadre.

2.2.3. Établir une trajectoire de souveraineté alimentaire pour le territoire passant par le développement de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture

Mayotte dispose d’un plan de souveraineté alimentaire depuis le 7 juillet 2023. Ce plan fixe une trajectoire à horizon 2030, avec par exemple un objectif de taux de couverture des besoins de 90 % à 100 % pour les fruits et légumes frais, 10 % de production locale pour la volaille de chair et 100 % pour les œufs.

Un plan régional de l’agriculture durable 2023‑2029 a également été approuvé le 11 septembre 2024. Il définit 78 actions concourant à l’objectif de faire du secteur primaire un moteur majeur du développement endogène et durable.

Malgré les dégâts causés par le passage de Chido et Dikeledi, l’État réaffirme l’objectif de mise en œuvre des plans stratégiques d’ici 2030. Les principaux axes sont :

– l’amélioration de l’accès au foncier et la réhabilitation des pistes rurales dans les zones à potentiel agricole ;

– le soutien à la professionnalisation de l’agriculture et l’amélioration des conditions d’exploitation ;

– le reboisement du territoire ;

– le soutien à la structuration des filières, la montée en gamme des produits de l’agriculture et la valorisation des modèles agricoles mahorais ;

– l’accompagnement des acteurs agricoles dans leurs démarches financières.

L’État accompagnera étroitement les professionnels du secteur dans l’accomplissement des démarches relatives au fonds de secours pour les outre‑mer (FSOM) dont l’objet est d’indemniser les pertes de récolte et de fonds des exploitations ainsi que du régime d’aide exceptionnelle en faveur des exploitations agricoles de Mayotte à la suite des pertes agricoles considérables causées par le passage de Chido.

Une attention toute particulière sera portée au redressement et au développement :

– des filières fruitières et maraîchères pour réduire au maximum le délai de retour en production ;

– du secteur agroalimentaire qui a vocation à être l’un des piliers de la souveraineté alimentaire, en particulier à travers la production laitière, de volailles et d’œufs ;

– des filières d’excellence telles que la production de vanille ou d’ylang‑ylang.

Une attention particulière sera également portée à la nécessité de sécuriser l’usage agricole de l’eau dans les exploitations à travers l’investissement dans des équipements de prélèvement d’eau agricole et de récupération des eaux de pluie.

Alors que la filière agricole a été particulièrement affectée par le passage du cyclone Chido, l’État se positionne en soutien des agriculteurs pour la relance des exploitations et des cultures afin d’accélérer la production de fruits et légumes sur le territoire.

La structuration de la filière pêche est nécessaire pour que le territoire bénéficie des retombées économiques issues de la ressource halieutique de la zone économique exclusive. Cette structuration implique la création d’un comité régional des pêches maritimes et des élevages marins à horizon 2027. L’État soutiendra sa mise en place ainsi que celle d’une structure préfiguratrice de ce comité.

L’État accompagnera les investissements nécessaires à la formation des pêcheurs professionnels et à la structuration des points de débarquement des produits de la pêche, en particulier à travers la mise en place de pontons, la mise en service des halles de pêche et le financement de poissonneries.

L’État apportera un appui – en particulier à travers la mobilisation du fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture – aux éventuels projets portés par les collectivités ou les professionnels pour relancer le secteur de l’aquaculture.

Pour soutenir la professionnalisation des filières, l’État veillera à la cohérence de l’offre de formation initiale et continue disponible sur le territoire, qu’il s’agisse des métiers de la mer ou de l’agriculture.

Les recettes liées aux redevances des armateurs seychellois constituent des fonds prioritaires pour le développement de la filière pêche mahoraise.

2.2.4. Garantir l’accès à une éducation de qualité dans le département le plus jeune de France

L’engagement structurant de l’État consiste à mettre totalement fin à la rotation scolaire et au dispositif de classes itinérantes en vue de la rentrée 2031. Les parents de l’enfant qui naîtra demain sauront que, lorsqu’il entrera au cours préparatoire, il bénéficiera de vingt‑quatre heures d’école par semaine.

Le dynamisme de la population scolaire est avéré, avec + 34 % d’élèves entre 2013 et 2023. Il manquait globalement 1 200 classes avant le cyclone Chido pour répondre aux besoins.

Il y sera remédié avec un investissement d’ampleur. L’État devait déjà contribuer, dans le cadre du contrat de convergence et de transformation, à la construction des classes de primaire et à l’augmentation des capacités dans le secondaire à hauteur de 680 millions d’euros ainsi qu’à l’extension de l’université de Mayotte à hauteur de 12 millions d’euros. Dans ce cadre, l’école pour tous sera affirmée comme une priorité, notamment à travers le déploiement des pôles d’appui à la scolarité et de dispositifs de scolarisation dédiés aux élèves en situation de handicap.

En complément, face à l’ampleur des dommages liés au cyclone, l’État participera à la reconstruction des bâtiments publics sur la base d’une enveloppe de 100 millions d’euros votée en loi de finances pour 2025 et assumera un rôle de conduite d’opérations dans cette période de crise.

L’université de Mayotte conduira une politique d’ouverture régionale en vue d’offrir des mobilités à ses étudiants à l’échelle de l’océan Indien. Cet Erasmus de l’océan Indien contribuera à sa montée en puissance en vue de devenir une université de plein exercice.

Dans le cadre de la refondation, l’offre de formation de l’université de Mayotte sera renforcée afin d’orienter un nombre plus important d’étudiants vers l’enseignement. Se prémunir contre l’instabilité des équipes suppose de former au maximum des enseignants issus du territoire. En complément, au cours de l’année 2025, il sera établi un plan d’attractivité et de fidélisation des enseignants. Ses modalités font l’objet d’un dialogue social. Il reposera à la fois sur des incitations indemnitaires renforcées et sur une valorisation des années d’exercice à Mayotte dans le déroulement de la carrière des enseignants.

Le ministère chargé de l’emploi sera tout particulièrement impliqué sur le soutien à l’apprentissage.

2.2.5. Mettre en adéquation l’offre de soins avec les besoins des Mahorais

Mayotte est caractérisée par une dynamique démographique, le niveau de vie médian le plus faible de France et trois quarts de la population vivant sous le seuil de pauvreté, une alimentation peu variée et une prévalence importante de l’obésité.

Concernant les maladies non transmissibles, un sur‑risque est constaté à Mayotte par rapport à l’hexagone concernant l’hypertension artérielle (HTA), la santé bucco‑dentaire défaillante, le diabète de type 2, l’infarctus du myocarde et les maladies coronariennes, les insuffisances respiratoires chroniques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et la cirrhose hépatique.

L’État s’engage à la fois à développer l’offre de soins et à renforcer sa politique de santé publique ou de prévention.

Le système de soins mahorais est principalement organisé autour du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) qui concentre la totalité des capacités hospitalières et qui réalise également l’essentiel des consultations et des soins de premier recours.

L’État effectuera des travaux d’ampleur pour moderniser le site du CHM de Mamoudzou. Il développera l’offre de soins sur l’ensemble du territoire mahorais, avec la montée en puissance des centres médicaux de référence et la réouverture de tous les dispensaires. Un calendrier d’investissement pour les travaux de modernisation du CHM de Mamoudzou et la réouverture de l’ensemble des dispensaires de l’île seront assurés avant le 31 décembre 2025.

Les centres médicaux de référence, au nombre de quatre, maillent le territoire de Mayotte et organisent les prises en charge médicales de premier recours. Leur plateau technique sera étoffé selon une logique de complémentarité entre sites. Un calendrier pour la réorganisation territoriale des centres médicaux de référence sera élaboré avant le 31 décembre 2025.

L’État porte l’engagement d’un renforcement de l’offre de soins à Mayotte à travers la construction d’un second site hospitalier. Un plan d’investissement et un calendrier des travaux pour la construction du second site hospitalier seront élaborés avant le 31 décembre 2025.

La restructuration de l’offre de soins mahoraise et la consolidation du maillage territorial doivent s’accompagner d’une démarche renforcée visant à attirer et fidéliser les professionnels de santé à Mayotte. Dans la continuité des efforts déjà engagés ces dernières années, le Gouvernement présentera au printemps 2025 un plan attractivité‑fidélisation visant à mieux valoriser l’engagement des professionnels de santé à Mayotte, consolider l’offre de formation (avec notamment la création d’un deuxième institut de formation en soins infirmiers au plus tard en 2026 et la création d’un institut régional du travail social) et structurer des partenariats avec l’hexagone.

L’État s’engage par ailleurs à créer les conditions du développement de la médecine de ville. À la suite au cyclone, l’agence régionale de santé a accompagné les professionnels dans leur reprise d’activité, en proposant notamment une aide de 5 000 € pour permettre d’opérer les premiers travaux nécessaires de restructuration du bâti et de réouverture de l’offre de soins libérale.

Enfin, le Gouvernement veille à accompagner une politique de santé publique pour le territoire. À titre d’exemple, des actions d’information et d’accès aux services de santé en matière de sexualité et de procréation, notamment à la contraception, à l’interruption volontaire de grossesse et aux dépistages et aux traitements contre les infections sexuellement transmissibles (IST) seront menées en faveur de la santé sexuelle des Mahoraises et des Mahorais. Un plan d’investissement et un calendrier pour la mise en place des actions d’information et d’accès aux services de santé en matière de sexualité et de procréation à Mayotte seront élaborés avant le 31 décembre 2025.

Dans le champ du handicap, 31,3 millions d’euros seront déployés au titre du développement de nouvelles solutions. Concernant les personnes âgées, 9,1 millions d’euros seront dédiés au développement d’une offre médico‑sociale.

La maison départementale des personnes handicapées (MDPH) continuera d’être accompagnée pour faciliter les parcours des personnes.

2.2.6. Atteindre l’égalité réelle en 2031 à travers une convergence économique et sociale

La convergence économique sera créatrice de richesses pour le plus grand nombre et facilitera la convergence sociale.

La convergence sociale consiste à aligner progressivement le système de protection sociale de Mayotte (santé, famille, retraites, emploi), autant en matière de prestations sociales et de droits que d’obligations et de sources de financement.

Le processus de convergence engagé avec la départementalisation devait se faire « en une génération », soit d’ici 2036. L’État s’engage à accélérer la convergence sociale en vue d’une effectivité dès 2031, avec une trajectoire soutenable, tant pour l’économie que pour la société mahoraise, post Chido. En vue de faciliter la transition, la hausse des cotisations sociales pourra, sans s’éloigner trop fortement de celle des prestations pour assurer une soutenabilité d’ensemble, être plus progressive, pour s’achever au plus tard en 2036.

Ce processus de rapprochement démarrera le plus rapidement possible avec une évolution progressive du niveau des prestations et de celui des cotisations et de la fiscalité qui les financent. Ainsi, dès le 1er janvier 2026, sera enclenché un processus de convergence selon un calendrier précis et des modalités offrant de la visibilité aux acteurs économiques.

En complément, en 2026, la complémentaire santé solidaire gratuite sera attribuée automatiquement aux bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés et de l’allocation spéciale pour les personnes âgées et la protection universelle maladie sera déployée à Mayotte, pour améliorer l’accès aux soins.

L’État affirme un principe de priorité du travail, et de la reconnaissance notamment pécuniaire de celui‑ci. C’est pourquoi la convergence du SMIC net sera effective au plus tard en 2031 et selon un calendrier qui sera défini en lien avec les acteurs économiques et sociaux. La mise en place de la zone franche globale rendra, par ailleurs, ce renchérissement du coût du travail soutenable pour les entreprises. Dès alignement du SMIC net à Mayotte sur le SMIC net national, la prime d’activité sera, en cohérence, également fixée à 100 % de sa valeur nationale.

Un appui à la structuration des filières sera également mis en place, avec l’appui des financements France 2030. Il devrait en résulter une amélioration du financement des entreprises par le secteur bancaire et BPI France sera particulièrement mobilisée sur ce sujet. L’innovation et l’accès au numérique doivent également constituer des priorités de la future stratégie dédiée à Mayotte.

En cohérence avec la priorité en faveur du travail, la convergence du niveau des allocations individuelles de solidarité interviendra après celle du SMIC net. Cela vaut en particulier pour le revenu de solidarité active (RSA) et l’allocation aux adultes handicapés (AAH) à horizon 2031. De même, le niveau des naissances à Mayotte n’appelle pas d’alignement rapide des prestations familiales, y compris la prestation d’accueil du jeune enfant.

Dans le champ du handicap, 22 millions d’euros seront déployés pour de nouvelles solutions pour les personnes en situation de handicap lourd et 7 millions pour des formes d’hébergement adaptées.

Concernant l’organisation de la sécurité sociale, la caisse de mutualité sociale agricole d’Armorique est aujourd’hui gestionnaire de la protection sociale des agriculteurs mahorais, sauf pour les prestations familiales et l’accueil de proximité, assurés par la caisse de sécurité sociale de Mayotte. Dans des délais permettant d’assurer la continuité et la qualité du service rendu, la caisse de sécurité sociale de Mayotte renforcera progressivement son implication dans la gestion des exploitants agricoles en vue de l’assurer si les conditions opérationnelles sont réunies.

2.2.7. Augmenter massivement l’offre de logement dans le cadre de la reconstruction

En complément des actions engagées en faveur de la résorption de l’habitat illégal, l’État doit porter une politique ambitieuse en matière de construction de logements neufs, en lien avec les opérateurs et les collectivités territoriales.

L’objectif de reconstruction de 24 000 logements au cours des dix prochaines années avec une livraison de 1 500 logements dès 2027 sera ajusté à la lumière des conclusions de la mission inter‑inspections en charge de l’évaluation des dégâts causés par le cyclone Chido. En matière de logement social, la déclinaison territoriale du futur Plan logement dédié aux outre‑mer (PLOM) définira, dès 2025, un objectif de constructions annuelles de logements sociaux et comprenant un objectif spécifique de logements locatifs très sociaux, partagé avec l’ensemble des acteurs. L’accessibilité sera pensée en amont de chaque projet.

Les constructions nécessaires au titre de l’offre sanitaire et médico‑sociale seront notamment considérées comme prioritaires.

La réalisation des projets de renouvellement urbain portés par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) à Mayotte constitue un objectif prioritaire de l’État, qui continuera à accompagner les collectivités dans ces opérations. Les conventions de renouvellement urbain de Koungou, Mamoudzou et Petite Terre, qui représentent 119 millions d’euros d’investissement dont 71 millions d’euros d’aides de l’ANRU, sont aujourd’hui engagées entre 70 % et 100 %, et l’ensemble des investissements seront engagés d’ici juin 2026.

La création d’un nouvel établissement public dans le prolongement de la loi d’urgence pour Mayotte, une politique volontariste de titrisation associant le conseil départemental, une meilleure identification des zones à bâtir à travers le schéma d’aménagement régional doivent permettre de mieux mobiliser le foncier au profit de la construction de logements.

La régularisation du cadastre fera l’objet d’un plan d’action spécifique construit entre l’État et les collectivités territoriales.

L’État veillera à associer la commission d’urgence foncière – acteur essentiel de cette phase de régularisation foncière – à la réalisation de ces travaux et à renforcer ces moyens d’action.

L’établissement public de la reconstruction viendra renforcer significativement l’ingénierie à Mayotte, nécessaire à réaliser efficacement et rapidement les infrastructures ou opérations d’aménagement d’ampleur attendues par la population.

Aménageurs, bailleurs et constructeurs pourront bénéficier des simplifications du droit de l’urbanisme prévues par les récents textes pour accompagner l’effort de reconstruction. La création prochaine de l’opération d’intérêt national (OIN) à Mamoudzou, Dembéni et Koungou permettra aussi de mobiliser des outils spécifiques.

L’État sera vigilant vis‑à‑vis des coûts de construction et de l’accès aux matériaux. Les règles de construction et celles qui régissent l’approvisionnement en matériaux feront ainsi l’objet d’un travail d’adaptation, comme l’a prévu la loi d’urgence pour Mayotte, sans négliger les impératifs de qualité et de sécurité pour les Mahorais, notamment en matière d’adaptation aux aléas naturels.

Un plan de formation des artisans et TPE/PME sera décliné rapidement, tandis que les Mahorais bénéficieront de conseils s’agissant de l’auto‑construction. L’information de la population sur les dispositifs d’aide et d’accompagnement en matière d’habitat sera notamment améliorée grâce à l’Agence d’information sur le logement de Mayotte (ADIL 976), agréée le 7 février dernier.

2.2.8. Veiller à la préservation de l’environnement à travers la gestion durable des déchets et la transition énergétique et la restauration de la forêt

98 % des déchets ménagers et assimilés à Mayotte sont traités par enfouissement. Le territoire dispose d’une importante marge de progression en termes de développement des filières d’économie circulaire.

La sortie du tout‑enfouissement constitue une priorité en matière de traitement des déchets.

L’enjeu pour Mayotte est de s’engager dans une trajectoire ambitieuse en matière de rattrapage structurel qui reposera sur le développement des :

– infrastructures nécessaires au rattrapage ;

– filières de valorisation et de recyclage ;

– démarches innovantes de prévention des déchets (réemploi, réparation).

À court terme, l’État engagera une réflexion prioritaire sur l’hypothèse de l’installation d’une unité de valorisation énergétique.

Dans cet effort de rattrapage, l’État soutiendra les investissements relatifs aux déchèteries fixes ou mobiles, au fonctionnement optimal de l’actuelle installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) de Dzoumogné ou aux centres de tri multi‑filières.

L’État veillera à la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la gestion durable des déchets : éco‑organismes, collectivités, syndicat dédié, entreprises, population, associations. L’accompagnement de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) sera recherché.

La refondation de Mayotte doit conduire à sortir le territoire de la dépendance aux énergies fossiles, importées à hauteur de 98 %.

La politique énergétique guidée par les programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE) sera mise à jour afin de doter le territoire d’objectifs au moins jusqu’à l’horizon 2028.

La stratégie qui sera définie veillera notamment à porter des projets en matière de conversion à la biomasse liquide des installations actuelles et fixer des objectifs en matière d’augmentation de puissance installée en photovoltaïque.

Une stratégie de reboisement sera mise en œuvre pour restaurer la forêt mahoraise, qui représente 16 % du territoire. Son élaboration et sa mise en œuvre reposeront sur une coopération entre les services de l’État, l’Office national des forêts et le conseil départemental, avec l’appui du Conservatoire botanique national de Mascarin.

Cette stratégie accordera une importance toute particulière à la lutte contre les mises en culture illégales durant la saison des pluies et la lutte contre les incendies dès le retour de la saison sèche.

3. Développer les leviers de la prospérité de Mayotte

3.1. Le préalable d’un recensement exhaustif pour bâtir l’avenir de Mayotte

L’État s’engage à réaliser un recensement démographique exhaustif de la population résidant à Mayotte. À l’issue de ce recensement, l’État procède à une actualisation de ses dotations attribuées aux collectivités territoriales de Mayotte, afin de refléter les données démographiques actualisées.

Celui‑ci devra intervenir dans un délai de 6 mois après la promulgation de la loi de programmation pour Mayotte.

3.2. Grandir et se construire à Mayotte : créer les conditions d’un épanouissement de la jeunesse sur le territoire

Dans le cadre de la refondation, l’État s’engage à réaliser les investissements nécessaires visant à donner à la jeunesse mahoraise des perspectives d’épanouissement à Mayotte.

L’État poursuivra le développement des services et infrastructures nécessaires à une société épanouie et apaisée. Les équipements et infrastructures du sport et de la culture seront soutenus (mise à niveau et aux normes des équipements existants) et développés (financement de nouveaux équipements en cas de carences sur le territoire concerné).

La refondation de Mayotte accordera une part importante à l’accompagnement des actions culturelles.

Le Pôle culturel de Chirongui – unique équipement culturel professionnel de l’île – dédié aux arts contemporains pourra servir de source d’inspiration pour renforcer le maillage des institutions culturelles du territoire.

Une attention particulière sera portée à la sécurisation et la mise en valeur des monuments historiques. L’accès à la culture et la connaissance du patrimoine historique de Mayotte contribueront à l’éveil des jeunes Mahorais.

Au‑delà de l’action en faveur de l’école précédemment évoquée, l’État s’engage en matière d’offre périscolaire. Il sera déployé dès 2025 un fonds de soutien au développement des activités périscolaires. Il se traduira par un financement au titre des activités périscolaires de chaque élève. En parallèle, le Fonds pour le développement de la vie associative verra sa dotation doubler en 2025 pour soutenir les associations de bénévoles.

L’insertion de la jeunesse mahoraise sera par ailleurs soutenue par l’extension du service militaire adapté (SMA), avec la création d’une antenne à Chirongui pour un montant de 14 millions d’euros. La reconstruction du site de Combani – particulièrement affecté par le passage de Chido – fera l’objet d’une mobilisation financière de l’État à hauteur de 10 millions d’euros.

Le régiment du service militaire adapté de Mayotte accompagne près de 700 bénéficiaires par an, volontaires stagiaires et volontaires techniciens. Il atteint un taux d’insertion de 85 %.

Son offre repose sur 22 filières de formation professionnelle et de remobilisation vers l’emploi (BTP, services, sécurité, logistique, restauration). Les formations s’adaptent au besoin du territoire chaque année.

L’État s’engage à accueillir 1 000 volontaires par an à partir de 2031 en visant un taux de féminisation largement accru. En complément, les équipes d’encadrement seront densifiées pour offrir une formation d’une qualité encore renforcée et permettre l’accueil de parents célibataires.

L’État s’engage par ailleurs à faciliter l’engagement des jeunes. Afin de dynamiser leur engagement, le cadre du service civique sera temporairement adapté pour permettre aux jeunes de s’engager et d’agir au bénéfice de la population de Mayotte.

3.3. Travailler et vivre à Mayotte : attirer et fidéliser les talents en créant les conditions de l’attractivité

L’attractivité de Mayotte est un enjeu majeur car Mayotte a besoin de tous les talents pour franchir les nouvelles étapes décrites dans le présent rapport.

Ce besoin d’attractivité est multiple : pour le secteur privé, pour le secteur public et pour le maintien ou le retour des forces vives de Mayotte.

On peut d’ores et déjà noter deux facteurs communs à cette démarche d’attractivité : la poursuite de l’amélioration de la situation sécuritaire et l’augmentation de l’offre de logements, toutes deux prévues dans la stratégie de refondation.

L’offre de logements pour les fonctionnaires, notamment ceux qui viennent en renfort dans cette phase d’accompagnement de Mayotte, sera dynamisée par le recours à des prototypes, expérimentés dès 2025. D’autres solutions de logement seront encouragées, incluant le logement des étudiants.

Parmi les missions de l’établissement public figureront une mobilisation et une optimisation du foncier public pour mettre à disposition davantage de logements.

De plus, il sera procédé à une révision complète des quartiers prioritaires de la ville qui s’attachera à la mise en cohérence avec les zones prioritaires scolaires.

Au sein des services de l’État sera mise en place une cellule « Attractivité, mobilité, proximité » chargée d’accompagner les agents publics dans la recherche de leur logement en vue de leur arrivée à Mayotte.

Il sera déployé de nouvelles incitations pour les agents de la fonction publique, en particulier la possibilité de choix d’affectation après une durée de poste à Mayotte de 3 ans au minimum. En parallèle, des missions plus courtes seront largement autorisées, dans une logique de « réalisation personnelle » au service de nos compatriotes mahorais.

Dans les secteurs les plus en tension, des plans d’attractivité et de fidélisation seront déployés. Cela vaut en particulier pour les professionnels de santé et les professionnels du médico‑social.

3.4. Créer de la valeur à Mayotte : créer les conditions du développement économique

Créer les conditions du développement économique à Mayotte implique de prendre les mesures concourant :

– au désenclavement de Mayotte : le développement des infrastructures portuaires et aéroportuaires constitue une priorité en termes d’investissement ;

– à la fluidification des échanges sur le territoire :

○ la mise en place d’un réseau de transport multimodal reposant sur la modernisation des infrastructures ainsi que le développement des transports interurbains et des navettes maritimes devra être réalisée ;

○ le réseau 5G sera déployé sur l’ensemble du territoire dès 2025 ;

○ d’ici 2027, le réseau de fibre optique sera déployé sur l’ensemble du territoire, avec un appui financier public de 50 millions d’euros dans le cadre du plan France Très Haut Débit ;

– à la relance de l’activité des entreprises locales :

○ une zone franche globale sera mise en place à compter du 1er janvier 2026 pour relancer un tissu économique durement touché par Chido et Dikeledi et accélérer la transition de l’économie informelle vers l’économie déclarée. Une attention particulière sera portée aux microentreprises qui constituent la majeure partie des entreprises mahoraises et se caractérisent par une certaine vulnérabilité en termes de trésorerie et capitalisation ;

○ les filières économiques locales particulièrement affectées par Chido seront accompagnées pour se relever et poursuivre les objectifs des stratégies de développement élaborées avant le passage du cyclone. Cela sera notamment le cas de la filière touristique. Le rétablissement et le développement de l’offre hôtelière, la formation des acteurs du tourisme ainsi que la relance des activités touristiques emblématiques du territoire telles que la plongée sous‑marine ou les excursions nautiques contribueront à la diversification de l’activité économique, au renforcement de l’attractivité du territoire et, ce faisant, participeront à l’amélioration de la qualité de vie des Mahorais ;

– à développer la coopération régionale et renforcer l’intégration de Mayotte dans son environnement régional :

○ conformément aux décisions prises par le comité interministériel des outre‑mer (CIOM) le 18 juillet 2023, et comme rappelé par le président de la République à l’occasion de la Conférence des Ambassadeurs le 6 janvier 2025, les territoires ultramarins doivent être mieux associés à la politique étrangère de la France. Dans l’objectif de mieux intégrer les enjeux de coopération régionale et d’attractivité des territoires d’outre‑mer et d’améliorer l’accompagnement des collectivités territoriales ultramarines à l’international, le ministre chargé de l’Europe et des affaires étrangères, en lien avec le ministre chargé des outre‑mer, renforcera les mécanismes permettant d’associer les collectivités d’outre‑mer à la politique étrangère de la France, sur la base d’une stratégie concertée qui sera adoptée lors de la Conférence de coopération régionale pour l’océan Indien ;

○ par la convention signée entre l’État et le conseil départemental de Mayotte le 11 mars 2024, un Comité pour l’insertion régionale de Mayotte (CIRM) a été établi comme cadre privilégié de dialogue entre l’État et le département. Le CIRM est chargé de proposer des orientations pluriannuelles en matière de coopération ; définir une feuille de route annuelle qui décline ces orientations pour l’année à venir ; identifier la formation nécessaire à certains agents territoriaux aux enjeux internationaux et au protocole diplomatique, sur financement du département de Mayotte, afin de contribuer à la montée en compétence de l’encadrement de Mayotte ; assurer le suivi des initiatives de coopération engagées dans le cadre de la convention ;

○ le développement de liens de coopération avec les pays de la zone est à poursuivre :

■ dans le sud‑ouest de l’océan Indien (zone Commission de l’océan Indien – COI), l’État poursuivra, en cohérence avec la convention de coopération signée avec le conseil départemental de Mayotte en mars 2024, son soutien au déploiement de la stratégie de coopération régionale du conseil départemental, à la mise en œuvre du programme INTERREG « Canal du Mozambique » piloté par le conseil départemental de Mayotte, à l’insertion de Mayotte dans la stratégie Indopacifique, au déploiement de représentants du conseil départemental dans les postes diplomatiques de la région ;

■ dans la région élargie, l’État encouragera les relations entre Mayotte et la Tanzanie, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Mozambique, ainsi que le dialogue avec la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) afin de soutenir la reconstruction et le développement de Mayotte ;

○ l’État poursuivra ses efforts afin de développer la coopération régionale, autour de Mayotte, sur les secteurs stratégiques suivants :

■ environnement : actions de lutte contre l’érosion de la biodiversité, notamment dans le parc naturel marin à travers des programmes tels que « VARUNA » et permettant des échanges d’expériences entre gestionnaires des aires marines protégées du sud‑ouest de l’océan Indien ;

■ agriculture : construction d’une technopole pour promouvoir l’innovation et la recherche, notamment dans le domaine de l’agro‑transformation, qui revêt une importance cruciale pour les territoires insulaires ; la promotion de la production régionale et du développement de filières d’approvisionnement régional dans un cadre normatif contrôlé ;

■ économie : conclusion de conventions de partenariat avec des Chambres de Commerce et d’Industrie des pays voisins (Kenya notamment) ;

■ numérique : développement de la coopération régionale en matière de connectivité numérique. Le data center en service à Mayotte depuis 2022 (ITH Center) est un modèle en partenariat avec celui de La Réunion et offre son savoir‑faire en Afrique de l’Est (Kenya) ;

■ formation professionnelle : poursuite des actions visant à renforcer la formation et l’employabilité des jeunes Mahorais, en particulier dans le secteur de l’hôtellerie‑restauration aux Seychelles et à Maurice ;

○ de nouvelles coopérations permettant de surmonter les obstacles actuellement rencontrés en matière de connectivité notamment (aérienne, maritime) pourront être initiées. Un enjeu majeur de coopération régionale est en effet l’amélioration des connexions maritimes (profiter de la position géographique de Mayotte pour développer le port et faire baisser les coûts de transports et d’approvisionnement) et aériennes dans la zone ;

– dans ce contexte, la Commission de l’océan Indien constitue un cadre de coopération à exploiter :

○ lors de sa présidence en 2021‑2022, la France a décliné un programme ambitieux autour de l’économie bleue, thématique cruciale pour les États insulaires, afin de penser des stratégies adaptées et durables face aux défis environnementaux. Elle a joué à cette occasion un rôle pilote aux côtés de ses partenaires, en menant des projets concrets (journées de nettoyage de plages, formations de pêcheurs, etc.) dans les pays de la COI ainsi que dans les pays côtiers d’Afrique australe et orientale (Afrique du Sud, Kenya, Mozambique, Tanzanie). Mayotte étant déjà intégrée au programme de la COI en matière de sécurité et sûreté maritimes, le plaidoyer pour son intégration aux autres programmes de la COI sera renforcé, notamment en matière de sécurité sanitaire, d’adaptation au changement climatique et de coopération agricole ;

– une réflexion sur les dispositions spécifiques supplémentaires pour les régions ultrapériphériques (RUP) pourrait être menée au niveau européen :

○ pour mémoire, la législation européenne est applicable dans les RUP mais, afin de tenir compte de leurs spécificités, des adaptations aux politiques européennes ont été introduites (CJUE, Mayotte, 2015) ;

○ ces mesures concernent notamment les politiques douanières et commerciales, la politique fiscale, les zones franches, les politiques dans les domaines de l’agriculture et de la pêche et les conditions d’approvisionnement en matières premières et en biens de consommation de première nécessité ;

○ la France fait de l’intégration des spécificités des territoires ultramarins aux négociations dans le cadre du prochain cadre financier pluriannuel une priorité. La France demande également l’intégration de ces spécificités préalablement à la production de tout nouvel acte réglementaire ou directive.

I.  Infrastructures portuaires : envisager le passage sous compétence de l’État en vue de la modernisation et de l’extension du port de Longoni

Le port de Longoni doit être considéré comme une infrastructure stratégique pour le développement économique de Mayotte et vecteur d’intégration régionale.

En vue de l’amélioration de la capacité de débarquement, de manutention et de stockage des marchandises, l’État s’engage à soutenir les investissements en matière de modernisation et extension des infrastructures portuaires.

Situé sur une route maritime majeure par laquelle transitent 30 % du commerce mondial de pétrole, au cœur d’une zone renfermant des stocks d’hydrocarbures et des ressources halieutiques importants, le port de Longoni doit conforter et affirmer son positionnement stratégique dans le canal du Mozambique.

La transformation du port de Longoni en port sous compétence de l’État à l’issue de la concession de service public en 2028 fera l’objet d’une expertise et d’une concertation avec le conseil départemental de Mayotte, préalables à toute évolution statutaire. Un audit financier du port de Longoni sera réalisé avant la fin de l’année 2025.

II.  Infrastructures aéroportuaires : garantir la desserte internationale de Mayotte

La desserte aérienne internationale de Mayotte sera garantie par la construction d’un nouvel aéroport dont l’implantation est envisagée sur Grande Terre. Il devra s’inscrire dans le cadre d’une plateforme logistique avec le port de Longoni.

L’État prend l’engagement, afin de garantir le désenclavement de Mayotte et favoriser le développement économique, de conduire les procédures, de mettre en place les financements et de conduire les investissements nécessaires au maintien opérationnel à Mayotte d’un aéroport adapté aux avions longs‑courriers et de grande capacité et permettant par tout temps les vols directs vers l’hexagone.

La décision actant après concertation les principes relatifs au nouvel aéroport de Mayotte doit être prise en 2025, la déclaration d’utilité publique en 2026.

Le renforcement des infrastructures visant à garantir l’accès aux biens et ressources essentiels contribue également à créer les conditions du développement économique et de la prospérité.

4. Programmes d’investissements prioritaires dans les infrastructures et politiques publiques essentielles à Mayotte

Les investissements présentés ci‑dessous sont issus du contrat de convergence et de transformation en vigueur et de différents plans d’actions ministériels ou interministériels :

(En million d’euros)

Thème

Crédits en soutien aux collectivités territoriales
au titre de la reconstruction

Phase

20252027

Autorisations d’engagement

300

(En million d’euros)

Thème

Eau et assainissement

Phases

20252027

20282031

Actions

Ajustement des investissements du volet 1 et mise en œuvre des volets 2 et 3 du Plan Eau Mayotte

Contrat de progrès eau et assainissement

Autorisations d’engagement

350

380

Total

730

(En million d’euros)

Thème

Santé

Phases

20252027

20282030

Actions

Travaux au Centre Hospitalier de Mayotte

122

Poursuite des travaux d’extension du centre hospitalier de Mamoudzou

122

Planification d’un deuxième site hospitalier à Combani

10

Construction d’un deuxième site hospitalier à Combani

153

Autorisations d’engagement

132

275

Total

407

(En million d’euros)

Thème

Lutte contre l’immigration clandestine

Phase

20252027

Action

Renforcement des capacités de détection, de reconnaissance et d’interception par voies maritime et aérienne

Autorisations d’engagement

52

(En million d’euros)

Thème

Système judiciaire et carcéral

Phases

20252027

20282031

Actions

Études relatives à la construction d’un deuxième établissement pénitentiaire

2

Réalisation d’un deuxième établissement pénitentiaire

290

Réalisation d’une cité judiciaire

124

Réalisation d’un centre éducatif fermé

14

Autorisations d’engagement

2

428

TOTAL

430

(En million d’euros)

Thème

Construction d’établissements scolaires

Phase

20252029

Action

Poursuite de la construction de nouvelles salles de classes,
de la rénovation des écoles dégradées
et du développement de la restauration collective

Autorisations d’engagement

400

(En million d’euros)

Thème

Université de Mayotte

Phase

20252029

Action

Reconstruction et extension de l’université

Autorisations d’engagement

17,7

(En million d’euros)

Thème

Culture et sport

Phase

20252029

Accompagnement de la réhabilitation d’équipements

Actions

Protection du patrimoine et développement des infrastructures culturelles

Développement des infrastructures sportives

Autorisations d’engagement

17

(En million d’euros)

Thème

Logement

Phase

20252029

Action

Soutien à la construction de logements et d’aménagements, y compris opérations de résorption de l’habitat insalubre

Autorisations d’engagement

200

(En million d’euros)

Thème

Aéroport

Phase

À compter de la déclaration d’utilité publique (2026)

Action

Réalisation d’une piste longue en Grande Terre afin de garantir la desserte internationale de Mayotte

Autorisations d’engagement

1 200

(En million d’euros)

Thème

Transports terrestres et maritimes

Phase

20252029

Actions

Fluidification de la circulation

Développement des mobilités alternatives

Remise à niveau du réseau routier national

Autorisations d’engagement

104

(En million d’euros)

Thème

Environnement

Phase

20252029

Actions

Maîtrise des risques

Évaluation et suivi de l’impact de Chido sur la biodiversité

Aménagement durable du littoral

Autorisations d’engagement

17,4

(En million d’euros)

Thème

Agriculture et pêche

Phase

20252029

Actions

Déclinaison du Plan stratégique national 20232027

Réalisation d’équipements au profit de la pêche professionnelle

Autorisations d’engagement

12

(En million d’euros)

Thème

Déchets

Phase

20252029

Action

Accompagnement du rattrapage structurel et développement de l’économie circulaire

Autorisations d’engagement

6,9

(En million d’euros)

Thème

Déploiement de la fibre

Phase

20252029

Action

Déploiement du réseau de fibre optique sur l’ensemble du territoire

Autorisations d’engagement

50

Ce premier chiffrage traduit l’engagement financier de l’État en faveur des infrastructures prioritaires de Mayotte.

Les évaluations des dommages et des besoins à la suite des dégâts causés par le cyclone Chido seront confirmées et affinées, en lien avec les ministères compétents, par la mission inter‑inspections en charge de l’évaluation des dégâts et des besoins et la mission de reconstruction et de refondation de Mayotte. C’est sur cette base que la programmation des investissements pourra être précisée.

Une programmation annuelle des investissements sera présentée au Parlement avant le 31 décembre 2025.

5. La reconstruction et la refondation de Mayotte appellent un renforcement des services de l’État et des collectivités territoriales

5.1. La mission chargée de la reconstruction de Mayotte garantira la continuité de l’action de l’État, en lien étroit avec un État territorial renforcé dans ses moyens et ses effectifs

La mission chargée de la reconstruction et de la refondation de Mayotte animera le travail interministériel et donnera l’impulsion attendue à tous les services centraux, en travaillant en miroir avec les équipes qui seront déployées à Mayotte, au sein de la préfecture et du futur établissement public.

Elle aura également en charge la rédaction et la mise en œuvre d’une stratégie quinquennale 2026‑2031 intégrant les quatre dimensions de l’approche globale : sécurité, développement, coopération, institutions.

Positionnée auprès de la direction générale des outre‑mer et animée par le cabinet du ministre d’État, ministre des outre‑mer, cette mission interministérielle – dirigée par le préfigurateur chargé de coordonner la reconstruction – couvrira les principaux champs de politique publique concernés par la reconstruction : établissements scolaires, santé, économie, sécurité et migration, agriculture, logement et urbanisme.

Une équipe projet dédiée à la reconstruction et à la refondation de Mayotte doit être mise en place auprès du préfet de Mayotte. Cette équipe devra être dimensionnée et pourvue en compétences pour couvrir spécifiquement chacun des champs de l’action publique concernés par la reconstruction.

5.2. Le renforcement des collectivités territoriales repose sur la mise en adéquation du statut et des moyens avec l’ampleur inédite du défi à relever

Le Gouvernement entend refonder Mayotte avec les collectivités territoriales. L’État s’engage à faciliter l’exercice de leurs compétences par les institutions démocratiques locales.

D’abord, l’État s’engage à mettre à disposition des collectivités les compétences en ingénierie de l’établissement public de refondation institué par la loi du 24 février 2025 d’urgence pour Mayotte. De même, pour le temps de la refondation et via l’établissement public, seront mobilisés en faveur de Mayotte les établissements publics nationaux les plus à même d’accompagner les collectivités, et notamment le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

L’État entend ensuite accroître les marges de manœuvre des collectivités territoriales. Le recensement de la population permettra d’adapter les moyens des communes à la réalité de leur population.

L’action de lutte contre l’habitat illégal signifiera la fin de dépenses liées à la présence de populations bénéficiant de services sans acquitter de contributions locales.

En complément, la fiabilisation du cadastre et les procédures d’acquisition par prescription vont développer les bases fiscales, et donc les recettes des collectivités territoriales, en particulier à travers la taxe foncière sur les propriétés bâties.

C’est le développement économique de Mayotte qui doit générer une dynamique de hausse des recettes fiscales des collectivités territoriales. C’est pourquoi la convergence économique est conçue comme la clé de l’ambition territoriale, sociale et institutionnelle pour Mayotte.

6 (nouveau). Une évaluation associant l’ensemble des acteurs

La loi de programmation pour la refondation de Mayotte et les investissements prévus dans le présent rapport feront l’objet d’une évaluation régulière, associant l’ensemble des acteurs.

Un comité de suivi de la loi de programmation pour la refondation de Mayotte sera institué auprès du Premier ministre afin de veiller au suivi de la mise en œuvre et à l’évaluation des mesures prévues par la loi et son rapport annexé et d’en rendre compte au Parlement. Présidé par une personnalité désignée par le Premier ministre, ce comité sera notamment composé de deux députés et de deux sénateurs, de représentants des élus locaux et de représentants de l’État.

Un rapport intermédiaire évaluant l’impact de la reconstruction et de la refondation de Mayotte et la réalisation des investissements sera remis au Parlement avant le 1er juillet 2028. Il pourra donner lieu à un débat au Parlement.

Vu pour être annexé au projet de loi adopté par le Sénat dans sa séance du 27 mai 2025.

Le Président,

Signé : Gérard LARCHER

🚀